La réforme du code du travail
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Re: La réforme du code du travail
Ils me font toujours rire les politiques avec leur changement. Ca ne veut rien dire le changement, tout dépend de ce qu'on change, et pour mettre quoi à la place. Personne n'est hostile au changement en lui même, là on enfonce des portes ouvertes...
Bixy
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Re: La réforme du code du travail
C'est tellement vrai !
"N’oublions jamais que le droit au rêve ne prend toute sa valeur qu’accompagné du droit à la lucidité." - Georges Charpak
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Re: La réforme du code du travail
Voici un texte qui décrit très bien où veut en venir Hollande avec ce texte de loi et de façon plus générale l' Oligarchie qui dirige la France :
" Pour sauver ses intérêts l’oligarchie dirigeante a choisi d’abandonner Sarkozy et Hollande. A charge pour Juppé et Macron d’incarner un simulacre de renouveau pour garantir la continuité sociale libérale.
Le processus de recomposition politique en cours, vient de franchir une étape décisive, avec la mise sur orbite de la réforme du Code du travail.
En effet, il est difficile d’imaginer qu’un vieux briscard comme François Hollande, qui connaît les moindres nuances idéologiques et émotionnelles du PS et de la gauche, qui, depuis toujours, est un expert de toutes les coteries, courants et sous-courants, influences visibles ou occultes du Parti socialiste – c’est même son seul vrai talent – ait pu se laisser piéger par une fausse manœuvre aussi grossière, qui dresse la moitié de la gauche contre lui.
Vieux crocodile d’un marigot dont il sait toutes les ressources et les dangers, il a, en toute logique, agit sciemment pour provoquer une crise qu’il prévoyait, en s’attaquant à quelques-unes des vaches sacrées les plus emblématiques de la gauche.
Quelle logique, alors, a pu animer sa démarche qui, à priori, lui ôte toute chance, non seulement d’être réélu, mais probablement même d’être candidat ?
Hollande choisit sa sortie
Cette logique est simple, elle est celle du réalisme le plus élémentaire : François Hollande sait désormais que ses chances sont quasi nulles, que non seulement les Français, mais également le Système, c’est-à-dire les forces socio-économiques dominantes, ne veulent plus de lui.
La campagne récente lancée sur le thème il faut une primaire à gauche a été la manœuvre la plus visible pour le déstabiliser, mais très certainement, dans les coulisses, les coups sont tout aussi vicieux.
Il est probable que François Hollande ait pensé que la nomination de Valls à Matignon, puis celle de Macron à Bercy, lui permettaient de reprendre la main pour mener à bien un jeu subtil de billard à trois bandes : d’un côté, je donne des gages aux milieux économiques pour lesquels Macron est le nouveau prophète de la modernité libérale assumée ; de l’autre, je fais de la surenchère dans le sociétal pour occuper la galerie de gauche (d’où l’importance qu’avait Taubira) ; et, d’un troisième, je fais du symbolique émotionnel (je compassionne et je commémore) pour émouvoir le bon peuple et j’agite du disciplinaire verbal avec les coups de menton de Valls.
Cette équation, pertinente sur le papier, s’est abîmée sous le choc du réel. On ne peut rejouer tous les mois « Je suis Charlie», face à la dérive ascendante du chômage, la crise agricole ou la violence combinée du terrorisme et du tsunami migratoire. Face aux temps d’angoisse que nous vivons, en dépit de la propagande anesthésiante du Système médiatique, les Français sont en quête d’un message d’autorité et de volonté. Le débarquement de Taubira avait, de fait, signé l’échec de cette stratégie, soumise à trop de tiraillements.
François Hollande n’a pas les épaules pour porter cette rupture attendue et tout son parcours et sa personnalité font de lui un homme ligoté par les compromis inavoués et les arrangements à la petite semaine. Il ne peut rompre avec le Système qui lui a permis d’exister pour affronter un destin qu’il ne peut pas même imaginer en dehors de ce Système. Et, dans ce cadre, ses capacités de manœuvre se réduisent dangereusement.
L’axe Juppé/Macron droit devant
S’il ne peut bousculer le cours de l’histoire, il peut, en revanche, agir sur sa propre histoire. Il peut décider, face à l’évidence de la défaite, de choisir sa façon à lui de quitter la scène. Au lieu de s’enliser dans une campagne présidentielle où tous les coups sont à prendre, il peut vouloir sortir par le haut, en prenant lui-même l’initiative d’une rupture à gauche qui lui permet de se draper dans la toge du réformateur audacieux que la médiocrité de l’appareil politique et de ses apparatchiks n’a pu comprendre. Un dégagement à la Schröder, en quelque sorte !
Dans cette logique, les choses prennent sens, et François Hollande, préparant sa sortie en beauté, finit d’achever un PS qu’il aura instrumentalisé pour assouvir ses ambitions, comme Mitterrand l’avait fait avant lui, tout en ouvrant la voie à une recomposition sociale libérale menée par un Juppé plébiscité par le Système : un recentrage que dans son for intérieur il approuve, mais qu’il n’a pas été capable de mener à bien. Mitterrand, également, avait vu d’un bon œil la victoire de Chirac en 1995.
Macron fera l’interface idéale entre la gauche recentrée et la « droite » juppéiste pour cimenter cette nouvelle majorité. Un futur poste de premier ministre attend Emmanuel Macron, dans un futur gouvernement Juppé. Peut-être pas dès 2017, mais probablement assez rapidement.
La gauche archaïque, qui feint encore de croire que ses valeurs morales forment le socle de sa raison d’être, jouera jusqu’au bout le rôle de la vertu trahie et bafouée, avec une Martine Aubry dans le rôle d’une mère fouettard usée jusqu’à la corde, dont les coups de gueule n’impressionnent, ni n’intéressent plus grand monde.
Pour décrypter Hollande, il ne faut jamais oublier que ce dernier est, d’abord et avant tout, un bébé Mitterrand. L’élève reproduira, immanquablement, les schémas tactiques qui sont la griffe du maître et qui ont tant marqué sa vision de l’action politique ; quelques crans en dessous, toutefois, dans l’art de la mise en scène.
"
" Pour sauver ses intérêts l’oligarchie dirigeante a choisi d’abandonner Sarkozy et Hollande. A charge pour Juppé et Macron d’incarner un simulacre de renouveau pour garantir la continuité sociale libérale.
Le processus de recomposition politique en cours, vient de franchir une étape décisive, avec la mise sur orbite de la réforme du Code du travail.
En effet, il est difficile d’imaginer qu’un vieux briscard comme François Hollande, qui connaît les moindres nuances idéologiques et émotionnelles du PS et de la gauche, qui, depuis toujours, est un expert de toutes les coteries, courants et sous-courants, influences visibles ou occultes du Parti socialiste – c’est même son seul vrai talent – ait pu se laisser piéger par une fausse manœuvre aussi grossière, qui dresse la moitié de la gauche contre lui.
Vieux crocodile d’un marigot dont il sait toutes les ressources et les dangers, il a, en toute logique, agit sciemment pour provoquer une crise qu’il prévoyait, en s’attaquant à quelques-unes des vaches sacrées les plus emblématiques de la gauche.
Quelle logique, alors, a pu animer sa démarche qui, à priori, lui ôte toute chance, non seulement d’être réélu, mais probablement même d’être candidat ?
Hollande choisit sa sortie
Cette logique est simple, elle est celle du réalisme le plus élémentaire : François Hollande sait désormais que ses chances sont quasi nulles, que non seulement les Français, mais également le Système, c’est-à-dire les forces socio-économiques dominantes, ne veulent plus de lui.
La campagne récente lancée sur le thème il faut une primaire à gauche a été la manœuvre la plus visible pour le déstabiliser, mais très certainement, dans les coulisses, les coups sont tout aussi vicieux.
Il est probable que François Hollande ait pensé que la nomination de Valls à Matignon, puis celle de Macron à Bercy, lui permettaient de reprendre la main pour mener à bien un jeu subtil de billard à trois bandes : d’un côté, je donne des gages aux milieux économiques pour lesquels Macron est le nouveau prophète de la modernité libérale assumée ; de l’autre, je fais de la surenchère dans le sociétal pour occuper la galerie de gauche (d’où l’importance qu’avait Taubira) ; et, d’un troisième, je fais du symbolique émotionnel (je compassionne et je commémore) pour émouvoir le bon peuple et j’agite du disciplinaire verbal avec les coups de menton de Valls.
Cette équation, pertinente sur le papier, s’est abîmée sous le choc du réel. On ne peut rejouer tous les mois « Je suis Charlie», face à la dérive ascendante du chômage, la crise agricole ou la violence combinée du terrorisme et du tsunami migratoire. Face aux temps d’angoisse que nous vivons, en dépit de la propagande anesthésiante du Système médiatique, les Français sont en quête d’un message d’autorité et de volonté. Le débarquement de Taubira avait, de fait, signé l’échec de cette stratégie, soumise à trop de tiraillements.
François Hollande n’a pas les épaules pour porter cette rupture attendue et tout son parcours et sa personnalité font de lui un homme ligoté par les compromis inavoués et les arrangements à la petite semaine. Il ne peut rompre avec le Système qui lui a permis d’exister pour affronter un destin qu’il ne peut pas même imaginer en dehors de ce Système. Et, dans ce cadre, ses capacités de manœuvre se réduisent dangereusement.
L’axe Juppé/Macron droit devant
S’il ne peut bousculer le cours de l’histoire, il peut, en revanche, agir sur sa propre histoire. Il peut décider, face à l’évidence de la défaite, de choisir sa façon à lui de quitter la scène. Au lieu de s’enliser dans une campagne présidentielle où tous les coups sont à prendre, il peut vouloir sortir par le haut, en prenant lui-même l’initiative d’une rupture à gauche qui lui permet de se draper dans la toge du réformateur audacieux que la médiocrité de l’appareil politique et de ses apparatchiks n’a pu comprendre. Un dégagement à la Schröder, en quelque sorte !
Dans cette logique, les choses prennent sens, et François Hollande, préparant sa sortie en beauté, finit d’achever un PS qu’il aura instrumentalisé pour assouvir ses ambitions, comme Mitterrand l’avait fait avant lui, tout en ouvrant la voie à une recomposition sociale libérale menée par un Juppé plébiscité par le Système : un recentrage que dans son for intérieur il approuve, mais qu’il n’a pas été capable de mener à bien. Mitterrand, également, avait vu d’un bon œil la victoire de Chirac en 1995.
Macron fera l’interface idéale entre la gauche recentrée et la « droite » juppéiste pour cimenter cette nouvelle majorité. Un futur poste de premier ministre attend Emmanuel Macron, dans un futur gouvernement Juppé. Peut-être pas dès 2017, mais probablement assez rapidement.
La gauche archaïque, qui feint encore de croire que ses valeurs morales forment le socle de sa raison d’être, jouera jusqu’au bout le rôle de la vertu trahie et bafouée, avec une Martine Aubry dans le rôle d’une mère fouettard usée jusqu’à la corde, dont les coups de gueule n’impressionnent, ni n’intéressent plus grand monde.
Pour décrypter Hollande, il ne faut jamais oublier que ce dernier est, d’abord et avant tout, un bébé Mitterrand. L’élève reproduira, immanquablement, les schémas tactiques qui sont la griffe du maître et qui ont tant marqué sa vision de l’action politique ; quelques crans en dessous, toutefois, dans l’art de la mise en scène.
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Re: La réforme du code du travail
Moais bof, de l'analyse de salon, une de plus, à prendre et surtout à laisser... et tu ne nous dis pas qui en est l'auteur ni sur quel site tu l'as lue.
Bixy
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Re: La réforme du code du travail
Encore une diatribe avec des majuscules sur les noms communs...
Une oligarchie ? Un système ?
Ça sent le biberon de conspirationnisme réchauffé.
Pour la crédibilité, on fait mieux.
Une oligarchie ? Un système ?
Ça sent le biberon de conspirationnisme réchauffé.
Pour la crédibilité, on fait mieux.
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Re: La réforme du code du travail
Hélas tout est vrai l' Oligarchie dicte ce qu 'il y a à faire à nos politiques ils s'en cachent même pas !
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- Biscotte
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Re: La réforme du code du travail
Ca sent la fin de régne : même les gens de la majorité disent que cette loi c'est du n' importe quoi !
http://www.lesechos.fr/politique-societ ... 201284.php
http://www.lesechos.fr/politique-societ ... 201284.php
Re: La réforme du code du travail
Mummmm pas vraiment d'accord. Pour rester dans le cadre de la réforme du code du travail ; on entend que c'est à l'avantage des patrons et au désavantage des salariés, et que ça ne peut pas permettre de créer des emplois... qu'est ce qu'ils en savent? Ils ont testé?Biscuit a écrit :Ils me font toujours rire les politiques avec leur changement. Ca ne veut rien dire le changement, tout dépend de ce qu'on change, et pour mettre quoi à la place. Personne n'est hostile au changement en lui même, là on enfonce des portes ouvertes...
Dans ma vie pro je pourrai en raconter de beaux exemples ; proposer à des gens des solutions qui ne leur offrent que des avantages et qui ne les font pas... par peur, juste par peur de l'inconnu (on ne connaît pas, jamais entendu parler...) et quitte à se foutre dans la merde...
Pour moi le débat il est là ; les gens connaissent (globalement) leurs droits, leur chômage, leurs malheurs... et là ils ont peur du saut vers l'inconnu...la peur, la peur du changement.
Après rapide recherche... Didier Beauregard,essayiste... Riposte LaïqueBiscuit a écrit :Moais bof, de l'analyse de salon, une de plus, à prendre et surtout à laisser... et tu ne nous dis pas qui en est l'auteur ni sur quel site tu l'as lue.
Que nos politiques s'accrochent à leurs sièges et au pouvoir à tout prix en racontant tout et n'importe (Hollande 2012... mumm mumm rien à voir avec 2016), je suis ok. Mais qu'une oligarchie leur dicte ce qu'ils ont à faire c'est juste une vaste blague... sinon pourquoi Hollande n'a pas fait dès 2012 ce qu'il tente de faire en 2016 ??? (et au passage éviter ses conneries de 2012...)RIHANNO a écrit :Hélas tout est vrai l' Oligarchie dicte ce qu 'il y a à faire à nos politiques ils s'en cachent même pas !
Quelle majorité? Tout le monde le sait qu'il est carbo... lui aussi... à part le mariage pour tous que restera-t-il dans l'Histoire de son passage à l'Elysée? Alors s'il peut tenter de partir en laissant une trace de réformisme (genre à la Schroder)...RIHANNO a écrit : Ca sent la fin de régne : même les gens de la majorité disent que cette loi c'est du n' importe quoi !
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Re: La réforme du code du travail
Ce projet de loi est clairement un recul pour les droits des salariés. Après est ce que ça peut créer de l'emploi c'est difficile à dire en effet. A partir de là on ne peut reprocher aux gens de ne pas vouloir de changement : vous allez prendre cher pour peut être créer de l'emploi... non mais et puis quoi encore !vigix a écrit :Mummmm pas vraiment d'accord. Pour rester dans le cadre de la réforme du code du travail ; on entend que c'est à l'avantage des patrons et au désavantage des salariés, et que ça ne peut pas permettre de créer des emplois... qu'est ce qu'ils en savent? Ils ont testé?
Pour moi le débat il est là ; les gens connaissent (globalement) leurs droits, leur chômage, leurs malheurs... et là ils ont peur du saut vers l'inconnu...la peur, la peur du changement.
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Re: La réforme du code du travail
La vérité dans tout ça est que les milieux patronaux, qui de nature soutiennent majoritairement les gouvernements de droite libérale (mis à part quelques exceptions) ne feront pas de cadeaux aux socialistes. Ils demanderont toujours plus sans promettre rien en retour.
Pour relancer l'économie il faut relancer l'optimisme; l'optimisme des affaires et l'optimisme des ménages. Il faut favoriser la fluidité du marché de l'emploi et des capitaux (inciter les banques à prendre plus de risques) et relancer l'emploi et la progression des salaires.
De l'aveu de bien de mes potes dans des grandes entreprises, du boulot il y en a, sauf que tout le monde reste paralysé dans la peur du prochain krach, de l'incapacité à pouvoir licencier en cas de besoin, de s'ajuster; c'est le sens de la flexibilité.
Sauf que l'optimisme des ménages, c'est aussi et surtout le pouvoir d'achat et la sécurité. L'un ne peut aller sans l'autre.
Or qu'est-ce qu'on voit - encore une fois !!!!!- dans ce projets de loi et les discussions sur les indemnisations chomage récentes par exemple ? Plus de flexibilité pour les patron et moins de sécurité pour les salariés. Pour une promesse hypothétique de reprise de l'emploi que le MEDEF se refuse à chiffrer ou à conditionner aux aides !
Évidemment que la grande majorité des français se dit qu'on les prend pour des couillons ! Quand je lis Vigix que tu ne comprends pas qu'en 2016 on puisse être contre ce genre d'évolution, je m'étrangle. Il n'y a rien dans ce texte qui donne de nouvelles raisons de se rassurer (je dis pas se réjouir, je dis se rassurer) pour les salariés ! C'est pourtant simple ...
Comment se fait-il que parmi les pays qui réussissent le mieux économiquement il y en ait qui soit plus larges encore en terme de traitement social que nous ?
De l'optimisme !!! Voila ce qu'il faut, l'optimisme du plus grand nombre. Un geste des élites de la nation et/ou du grand patronats (je ne parle pas des PME-PMI qui sont fragiles, je parle des gros groupes qui ont de la marge) envers les salariés permettrait de faire bien mieux passer la pilule de la flexibilité qui est je le pense nécessaire.
C'est comme ça qu'on négocie, c'est comme ça qu'on réforme; donnant- donnant.
Est-ce que c'est ce qu'on offre ? Non. Et pendant ce temps le pays n'avance pas.
C'est l'histoire de l'affrontement politique et idéologique stupide sur le terrain de l'économie cette impasse de toute façon. La droite (libérale) dit: boostons l'économie par le haut, dérégulons, baissons les impots, on va favoriser les riches, les "forces vives de la nation", aider les grosses boites, et le reste suivra (et en attendant nous et nos potes nous seront les premiers à en profiter). La gauche dit: boostons les ménages, les modestes, les salariés, la consommation tirera le pays vers le haut. On ne laisse personne sur le bord de la route, on progresse tous ensemble (et comme ça on a tous bonne conscience et les syndicats nous feront pas chier).
Individualisme contre collectivisme. L'efficacité est probablement quelque part entre les deux mais chacun campe sur ses positions et on alterne au gré des élections. Ça a quelque chose d'un peu gonflant à force ...
Pour relancer l'économie il faut relancer l'optimisme; l'optimisme des affaires et l'optimisme des ménages. Il faut favoriser la fluidité du marché de l'emploi et des capitaux (inciter les banques à prendre plus de risques) et relancer l'emploi et la progression des salaires.
De l'aveu de bien de mes potes dans des grandes entreprises, du boulot il y en a, sauf que tout le monde reste paralysé dans la peur du prochain krach, de l'incapacité à pouvoir licencier en cas de besoin, de s'ajuster; c'est le sens de la flexibilité.
Sauf que l'optimisme des ménages, c'est aussi et surtout le pouvoir d'achat et la sécurité. L'un ne peut aller sans l'autre.
Or qu'est-ce qu'on voit - encore une fois !!!!!- dans ce projets de loi et les discussions sur les indemnisations chomage récentes par exemple ? Plus de flexibilité pour les patron et moins de sécurité pour les salariés. Pour une promesse hypothétique de reprise de l'emploi que le MEDEF se refuse à chiffrer ou à conditionner aux aides !
Évidemment que la grande majorité des français se dit qu'on les prend pour des couillons ! Quand je lis Vigix que tu ne comprends pas qu'en 2016 on puisse être contre ce genre d'évolution, je m'étrangle. Il n'y a rien dans ce texte qui donne de nouvelles raisons de se rassurer (je dis pas se réjouir, je dis se rassurer) pour les salariés ! C'est pourtant simple ...
Comment se fait-il que parmi les pays qui réussissent le mieux économiquement il y en ait qui soit plus larges encore en terme de traitement social que nous ?
De l'optimisme !!! Voila ce qu'il faut, l'optimisme du plus grand nombre. Un geste des élites de la nation et/ou du grand patronats (je ne parle pas des PME-PMI qui sont fragiles, je parle des gros groupes qui ont de la marge) envers les salariés permettrait de faire bien mieux passer la pilule de la flexibilité qui est je le pense nécessaire.
C'est comme ça qu'on négocie, c'est comme ça qu'on réforme; donnant- donnant.
Est-ce que c'est ce qu'on offre ? Non. Et pendant ce temps le pays n'avance pas.
C'est l'histoire de l'affrontement politique et idéologique stupide sur le terrain de l'économie cette impasse de toute façon. La droite (libérale) dit: boostons l'économie par le haut, dérégulons, baissons les impots, on va favoriser les riches, les "forces vives de la nation", aider les grosses boites, et le reste suivra (et en attendant nous et nos potes nous seront les premiers à en profiter). La gauche dit: boostons les ménages, les modestes, les salariés, la consommation tirera le pays vers le haut. On ne laisse personne sur le bord de la route, on progresse tous ensemble (et comme ça on a tous bonne conscience et les syndicats nous feront pas chier).
Individualisme contre collectivisme. L'efficacité est probablement quelque part entre les deux mais chacun campe sur ses positions et on alterne au gré des élections. Ça a quelque chose d'un peu gonflant à force ...
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Re: La réforme du code du travail
En mai 2012 quand Hollande a été élu président, je me rappel que mon oncle à cette période avait croisé un patron d'une grosse PME qu 'il connait depuis longtemps, ce patron plutôt ancré à droite lui avait dit qu 'il avait pas peur que Hollande arrive au pouvoir car, lui a t il dit que les entreprises et le patronat ne se sont jamais aussi bien porté que sous les 2 septennats de Mitterrand : en effet pendant cette période aprés le tournant de 83 le patronat a bien profitéTitsouribi a écrit :La vérité dans tout ça est que les milieux patronaux, qui de nature soutiennent majoritairement les gouvernements de droite libérale (mis à part quelques exceptions) ne feront pas de cadeaux aux socialistes. Ils demanderont toujours plus sans promettre rien en retour.
Quand on pense que c'est la gauche mitterrandienne qui a fait de Bernard Tapie un héros et qu 'ils ont vendus la 5 chaîne de tv à Berlusconi...
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Re: La réforme du code du travail
Pendant ce temps, la pétition contre cette loi a dépassé le million de signatures (et allègrement : on en est à plus de 1 050 000).
Mon beau-frère Silvius tient le Biplan, un blog sur la bisexualité (actualités, militantisme, réflexions de fond). Passez donc voir, si le coeur vous en dit :
https://lebiplan.wordpress.com/
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Re: La réforme du code du travail
Pour moi ça commence le 09 dans la rue, ça doit se finir dans la corbeille pour se projet. Et tant qu'il faudra, on sera dans les cortèges. Et si nous sommes perdants, tant pis, au moins aurons nous essayé.
La liberté ne se donne pas, elle se prend ;)
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Re: La réforme du code du travail
Pour moi ça commence le 23 avril 2017 : on va lui régler son compte à Flamby !
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Re: La réforme du code du travail
Pour élire un autre qui proposera de toute façon la même chose à quelques détails près...
Bixy