Re: La réforme du code du travail
Posté : 29 mar 2016 18:00
oki y'a pas de souci, c'était juste une remarque de ma part, pas une incitation à agir ou pas.
Forum sur la bisexualité
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La seule fois où j'ai fait grève c'été une grève larvéeTitsouribi a écrit :Il faut bosser pour être en grève Vigix
Quid des violences et des dégradations de certains manifestants?Ascagne a écrit : Et on a eu droit aussi à des violences policières injustifiées.
Tu peux les évoquer si tu veux. Mais il y a une grosse différence entre quelques casseurs qui viennent casser (comme d'habitude, j'ai envie de dire) et des fonctionnaires de police, dépositaires de l'autorité de l'Etat et supposés protéger la population, qui s'adonnent à des violences dans des situations qui ne sont absolument pas des situations de légitime défense.vigix a écrit :Quid des violences et des dégradations de certains manifestants?Ascagne a écrit : Et on a eu droit aussi à des violences policières injustifiées.
Toi, tu n'as pas regardé les moments où le journaliste interroge l'ouvrier, puis celui où on évoque les réactions des syndicats, et enfin la conclusion de la voix off indiquant que les nouveaux emplois créés sont en grande majorité des emplois à temps partiel, autrement dit des emplois plus précaires. Gaffe, hein : souvent, quand un néo-libéral te parle de "flexibilité", le résultat réel est "perte de droits + précarité".RIHANNO a écrit :En 2012 en Espagne le code du travail a été réformé en Espagne ce qui a apporté plus de flexibilité :
4 ans après quel est le bilan de ce changement :
http://lci.tf1.fr/jt-20h/videos/2016/as ... 29402.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Je t'invite aussi à regarder une autre petite vidéo : celle d'Acrimed pour Là-bas si j'y suis, "Loi El Khomri : les médias contre les mouvements sociaux", qui détaille la façon dont une grande partie des médias adoptent un traitement largement orienté en faveur de la réforme et des idées ultra-libérales en matière d'économie.Petit guide contre les bobards sur la loi travail a écrit :En Espagne, la réforme de 2012 a facilité les licenciements et privilégié les accords d’entreprise, et le nombre de chômeurs a baissé de 1,5 million entre 2012 et 2015. La preuve que ça marche ? Sauf que… 21 % des travailleurs espagnols sont encore au chômage (alors qu’ils n’étaient que 8,3 % avant 2007). Le gouvernement a un peu desserré l’étau de l’austérité budgétaire en 2015. Cela a permis une petite reprise de l’économie en 2015 (+3 %) qui a créé des emplois mais aucunement rattrapé l’effondrement intervenu avec la crise. Et si le taux de chômage a un peu baissé, c’est aussi parce que près de 300 000 Espagnols ont dû émigrer entre 2012 et 2015 pour aller chercher ailleurs.
En Grèce aussi, les licenciements ont été facilités et les conventions collectives démantelées au bénéfice des accords d’entreprise. Mais l’emploi n’a pas augmenté. Si le taux de chômage a légèrement diminué (de 28 % à 25 %) c’est là aussi en grande partie du fait de l’émigration. Comme au Portugal, d’ailleurs, un pays de 10 millions d’habitants qui en a perdu 400 000 depuis 2010.
Et l’Italie, dernier exemple en date brandi par les promoteurs de la loi Travail, Matteo Renzi a lui aussi libéralisé les licenciements et imposé un contrat de travail unique « à protection croissante », donc sans protection les premières années. 200 000 emplois ont été créés en 2015 (+1 %), alors que l’Italie connaissait une légère reprise économique qui aurait de toute façon bénéficié à l’emploi. Surtout, beaucoup de patrons ont licencié leurs salariés en CDD pour les réembaucher immédiatement en CDI précaire et bénéficier de deux années avec zéro cotisation sociale : des emplois très chèrement payés sur le budget de la protection sociale.
Et moi je t' invite à lire mes posts précédents, tu comprendras ainsi que je suis contre la loi El Khomri...Ascagne a écrit :Toi, tu n'as pas regardé les moments où le journaliste interroge l'ouvrier, puis celui où on évoque les réactions des syndicats, et enfin la conclusion de la voix off indiquant que les nouveaux emplois créés sont en grande majorité des emplois à temps partiel, autrement dit des emplois plus précaires. Gaffe, hein : souvent, quand un néo-libéral te parle de "flexibilité", le résultat réel est "perte de droits + précarité".