La fin du salariat ?

[vigix]

A l'heure des manifs contre la réforme du code du travail et des changements en cours (uberisation, précarité, révolution numérique...) se dirige-t-on vers la fin du salariat?
Un article sur la génération dite "Z" et son rapport au travail pour illustrer les changements en cours : Les Z, ces indomptables du travail
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[Fablyon]

L'uberisation comme ultime frontière du libéralisme, on y vient.

Dans un marché du travail où l'automatisation va encore libéré du temps (et donc si on reste au 35 h on aura pas de travail pour tout le monde) voilà qu'on propose de devenir des chevalier ronin se vendant au plus offrants....

C'est logique, c'est barbare, c'est le capitalisme.

[vigix]

Un très bon argument l'automatisation ; de là à dire que c'est barbare p'tet pas quand même.
Des pannes il y'en a, il y'en aura toujours... des métiers vont disparaître et d'autre apparaître ; en quantité suffisante?

En rapport justement avant l'automatisation, les imprimantes 3D avaient été annoncé par la Harvard Business Revue comme la prochaine révolution technologique il y'a quelques années... la même revue qui avait déjà annoncé celle d'internet. Vu le potentiel et surtout les applications liés à cette technologie ça risque de très fortement bouleverser le secteur industriel...


des chevalier ronin ? was ist dass?

[bébé ours]

des chevalier ronin ? was ist dass?

Des chevaliers errants japonais. Des samouraïs sans maître, en quelque sorte.

[vigix]

oui oui mais je ne vois pas le rapport avec le sujet? surtout que pour Fablyon ni dieu ni maître et sauf erreur de ma part c'est censé lui plaire

[faraday07]

Je sais pas si vous avez remarqué mais les jeunes générations comme la mienne et après n'ont pas la même relation avec le salariat. On n'aime pas les barrières et rêvons d'indépendance. L'automatisation est alors une chose positive pour nous. Je sais pas comment vous percevez la chose mais moi je trouve ça cool.

[vigix]

On n'aime pas les barrières et rêvons d'indépendance.

Perso je supporte de plus en plus mal d'avoir "un chef"... dont je pourrai très bien me passer (bien que mon actuel soit très compétent... ça change).

[faraday07]

De plus en plus d'étudiants se lancent dans la création de start-ups à la sortie de l'école. Preuve que la génération est en marche. en plus d'être ton propre patron, tu fais ce qui te plaît en général.

[Fablyon]

Les chevaliers Ronins se vendaient au plus offrants. Pour démontrer leur supériorité sur les autres "à vendre", soit il s'entretuaient, soit ils commettaient des massacres gratuits. C'est un peu ce que nous vend cet article : au nom d'une liberté, on vend le fait du tous contre tous... C'est pas ni dieu ni maitre, mais juste de l'individualisme forcené.

L'automatisation, c'est une clef de l'avenir : nous entrons dans l'ère des méta-industries. Où le robot aura plus de place que l'humain.
En soi, ce n'est pas grave du tout si on l'entoure d'une volonté de partage (du temps de travail, des revenus, des moyens) sinon on sera rapidement dans une société séparatiste : ceux qui auront accès au luxe et les autres, dans des proportions bien pires que celle d'aujourd'hui.

@faraday07 : qui est financeur des start-up hum ? Les multinationales. Elles ont trouvé là les moyens d'externaliser la recherche en laissant des gens ne pas se payer, avoir des revenus très bas, pour mieux racheter les futurs brevets... Et puis, croire que tout le monde va pouvoir faire des études et monter des start up ... c'est même pas utopiste, c'est surréaliste ;) (c'est pas méchant, le surréalisme)

Sinon, je crois que tu te trompes sur le rapport au travail. Peu de gens aiment devoir travailler, avoir un emploi, etc...
Et si tu cherche l'An 01 de Gébé, tu verras que ça n'a rien de neuf ;)

[faraday07]

Oui, c'est tout à fait mais les patrons des grandes multinationales, ceux sont pas des (ex-)scientifiques ? S'ils avait ne serait-ce qu'un peu de respect, il récompenserai les inventeurs. Après surement que quelques millions pour elles; ce n'est pas grand chose, pour eux c'est énorme.

[vigix]

L'automatisation, c'est une clef de l'avenir : nous entrons dans l'ère des méta-industries. Où le robot aura plus de place que l'humain.
En soi, ce n'est pas grave du tout si on l'entoure d'une volonté de partage (du temps de travail, des revenus, des moyens) sinon on sera rapidement dans une société séparatiste : ceux qui auront accès au luxe et les autres, dans des proportions bien pires que celle d'aujourd'hui.

Je suis globalement ok avec toi

qui est financeur des start-up hum ? Les multinationales. Elles ont trouvé là les moyens d'externaliser la recherche en laissant des gens ne pas se payer, avoir des revenus très bas, pour mieux racheter les futurs brevets...

Je suis ok avec toi sur les multinationales qui externalise ; juste que les créateurs qui font ça y trouve leur compte et leur but à terme est de revendre leur boite à ces mêmes multinationales.
Par ailleurs il n'y a pas que les multinationales qui financent les start-up ; ça peut tout aussi bien être des particuliers (amis ou famille de créateur, particuliers souhaitant réduire leurs impôts via des FIP/FCPI, particuliers souhaitant investir via des plate-forme de financement participatif...)

Et puis, croire que tout le monde va pouvoir faire des études et monter des start up ... c'est même pas utopiste, c'est surréaliste ;) (c'est pas méchant, le surréalisme)

Tu as raison sur le fond. En France on met les études sur un piédestal, on envoi beaucoup de jeunes dans le mur car elles ne sont pas fait pour eux (ce n'est pas qu'ils sont plus bêtes que les autres mais qu'ils ont une manière d’acquérir les savoirs différentes) ; mieux vaut pour certain une formation terrain ; et là en France on est à la ramasse...

Oui, c'est tout à fait mais les patrons des grandes multinationales, ceux sont pas des (ex-)scientifiques ?

S'il y'en a ça tient du miracle. Ce sont des financiers purs et durs ; ils peuvent tout aussi bien diriger une société de production de chaussettes ou bien d'airbus...

S'ils avait ne serait-ce qu'un peu de respect, il récompenserai les inventeurs. Après surement que quelques millions pour elles; ce n'est pas grand chose, pour eux c'est énorme.

Lorsque les créateurs revendent ils gagnent .... au lancement et pendant le développement de la start-up la"multinationale" ne prend pas ou très peu de risques. Tout le monde y trouve son compte en fait.