Je me trouve trop émotive...

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Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Depuis quelques mois je me trouve trop émotive :coeur: . Je tombe (trop) facilement amoureuse et comme c'est lié aux échanges que je peux avoir avec une personne (ce qui ne veut pas dire que je tombe amoureuse de toute personne avec qui je discute, heureusement...), mes sentiments jouent au "Yo-Yo", c'est-à-dire qu'ils diminuent ou augmentent en fonction de l'intensité et de la teneur des propos tenus avec une personne dont j'apprécie la personnalité (en l'occurrence, depuis plusieurs mois, celle dont j'ai déjà parlé dernièrement sur ce forum). Cette relative instabilité émotionnelle, je la vie plus ou moins bien car je suis limite euphorique lors de mes pics amoureux et quasi dépressive dans la situation inverse. Ma psychologue me dit que tout ça devrait se stabiliser ou, tout du moins, que je devrais m'y habituer, j'espère...
Est-ce que ce genre de situation parle à quelqu'un ? Avez-vous des expériences plus ou moins similaires ? Je serai ravie d'en discuter...
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Capri56000 » il y a 7 ans

Je ne vais pas t'être d'une grande aide, je le crains...
Pour ma part, cela m'arrive uniquement quand j'ai des soucis hormonaux, qui jouent beaucoup sur mes humeurs et mes émotions.

J'espère que tu pourras t'y faire ou trouver un moyen de maîtriser cela.

Bisous! :smack:
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Fun4love » il y a 7 ans

Peut-on vraiment être trop émotif ?
C'est ce que j'ai cru aussi pendant des années ; avec ce même Yoyo difficile à gérer. J'ai aussi fait un travail psycho-thérapeutique en profondeur pour en connaître les causes. Au plus je les réfutais , au plus j'avais des crises où je me sentais au plus mal. A d'autres moments , je vivais des tranches de vie sur un petit nuage rose bonbon où rien ne pouvait m'atteindre...

- Étais je bipolaire ?
J'en avais certains symptômes et c'est ce qui m'a incité à faire une thérapie cognitivo-comportementale ( en thérapie brève ). Une psychologue spécialisée dans ce type de thérapie m'a libéré assez rapidement de certaines sources de mal-être , telles que la culpabilité ou encore l'impression de ne pas être à la hauteur dans certaines situations. J'ai aussi travaillé en méditation dynamique ( visualisation créatrice ) pour gérer l'ensemble de mes émotions.

- Et maintenant ?
Comme l'a précisé ta psychologue , il y a une stabilisation bien réelle et la joie de vivre est presque permanente. J'ai fait trois thérapies différentes bien ciblées , dont une solide puisqu'elle m'a ouvert les yeux sur des schèmes éducationnels de la petite enfance ( liés à ma maman ).

- Mais encore ?
Ces troubles comportementaux trouvent aussi leurs sources sur le plan intuitif , certains signaux apparaissent au fond de nous-mêmes et on ne les décode pas facilement. Nous vivons dans une société qui met en exergue l'intelligence ( le mental ) , parfois on parle du cerveau émotionnel sans vraiment en tenir compte. Et maintenant , le courant néo-psychanalytique admet qu'en l'humain existe aussi un cerveau intuitif. Je crois que c'est Christophe André qui est le fer de lance dans ce domaine en Europe francophone... (voir ses livres et sur Google) Il n'est pas le seul , la littérature psy est abondante à ce sujet.

Se découvrir et se comprendre est une école de liberté intérieure , l'acceptation de Soi qui s'en suit nous stabilise. Beaucoup de peurs disparaissent ( se diluent ? ) et les relations avec les autres deviennent saines et surtout beaucoup plus simples.

Voilà cette tranche de vie personnelle que je désire partager , dont la motivation première repose sur t'exprimer les résultats obtenus en travaillant sur Soi. Ça n'arrive pas qu'aux autres de se sentir bien , et tout le monde peut y arriver. Ne t'inquiète pas trop de ces états d'âmes , au fil du temps tu les transformeras en Joie de Vivre.

Que le meilleur soit en toi et pour toi ,
Avec toutes mes amitiés ( virtuelles mais bien réelles sur le plan émotionnel )

:wink:
- « Ce n'est pas parce que je grignote ce qu'il y a dans les assiettes des autres, que je laisse refroidir ce qu'il y a dans la mienne ».

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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Fun4love » il y a 7 ans

( Suite ... ) :
Je souhaitais trouver un complément à mes propos sur Christophe André.
J'ai trouvé un excellent entretien sur le site Psychologie :
- http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Emotions/" onclick="window.open(this.href);return false;
Et particulièrement celui-ci ( page 3 ? ) :
- http://www.psychologies.com/Moi/Se-conn ... tre-survie" onclick="window.open(this.href);return false;

Bonne lecture et bon weekend ,

:wink:
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Tout d'abord merci à vous deux pour vos réponses.

Capri56000,
C'est sûr qu'il y a une question hormonale derrière mes émotions, il y a eu beaucoup de changements de ce côté-là ces derniers temps mais ils sont normaux vu ce que j'ai entamé il y a trois ans maintenant et surtout ce que j'ai fait en début d'année 2016. Après, globalement je suis heureuse d'avoir pleins d'émotions car j'en avais pas assez auparavant mais elles sont probablement arrivées trop vite et j'ai réagi comme elle : trop vite d'où ma chute émotionnelle qui m'a fait sentir honteuse et limite dépressive. Mais à la lecture de articles envoyés par Fun4love je réalise, vu la "rapidité" (c'est toujours trop long) avec laquelle j'ai remonté la pente que ce n'était qu'un gros chagrin.

Fun4love,
Merci pour tes commentaires chaleureux et tes liens que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt. La phrase ci-dessous représente bien ce qu'était ma situation il y a quelques temps :
"Certaines personnes se présentent d’emblée comme peu expressives – très souvent parce qu’elles craignent de souffrir d’un trop-plein d’émotivité"

Aujourd'hui, et depuis plusieurs mois maintenant je ne souhaite plus vivre, et je ne vis plus, dans cette absence d'émotions. Je dois juste apprendre à mieux les appréhender, les accepter probablement aussi et avec le temps, beaucoup de choses dans ma vie devrait continuer à s'améliorer... :)
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Capri56000 » il y a 7 ans

Je n'avais pas vu ta réponse :)

Si tu as vécu longtemps sans laisser sortir ces émotions, il est normal que tu aies besoin d'un temps d'adaptation.

Je te souhaite bon courage :smackjoue:
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Merci Capri :fleur:

Depuis quelques jours, je dois reconnaitre que je vais bien.
En tout cas, non seulement j'ai vécu longtemps sans exprimer beaucoup d'émotions mais ma situation personnelle a beaucoup évoluée depuis le début de l'année... donc oui, tu as entièrement raison, j'ai besoin d'un temps d'adaptation. Je suis à nouveau dans une phase plutôt euphorique que je dirai modérée et j'aime mieux ça que d'avoir le cerveau à moitié dans l'obscurité comme ce fut le cas il y a plus d'un mois.
:smackjoue:
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Carmen » il y a 7 ans

Je me reconnais beaucoup dans ce que tu as écrit dans le premier post du sujet.

J'ai des émotions très vives et j'ai tendance à faire un peu le yo-yo. Actuellement, toutefois, c'est moins violent qu'il y a deux ans. Je n'ai jamais trop réfléchi au fait que ça pouvait ne pas être normal. A terme, j'espère me poser, me stabiliser de façon positive. Là tout de suitei je me sens bien et suis donc assez confiante sur le sujet, mais je suppose que je resterai émotive et qu'il continuera d'y avoir des vagues dans ma vie intérieure, simplement ce seront peut-être plus des vaguelettes que des montagnes russes.

Dans ton cas, tu dois peut-être te laisser le temps de te poser et de t'installer dans ta nouvelle situation.

La sensibilité est une richesse, même si parfois il faut un peu de temps avant d'apprendre à vivre avec.

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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Oui les émotions sont positives surtout quand il s'agit d'amitié ou d'amour. Et je prend mon temps pour ne pas revivre toutes les souffrances que j'ai connues cet été.
Je te souhaite, Carmen, de connaitre des vaguelettes, pas des montagnes russes ! :smackjoue:
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

J'ai fait une petite recherche sur internet sur le rôle des hormones dans les relations amoureuses. Je me permet de vous les livrer. Personnellement, ça m'explique un certain nombre de comportements ou d'émotions que j'ai eu ces derniers mois.

Voici :

http://www.doctissimo.fr/html/psycholog ... dopant.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

Non l'amour, ce n'est pas uniquement dans la tête, ce sentiment se traduit par de profondes variations hormonales. Celles-ci pourraient d'ailleurs expliquer ce besoin de trouver l'âme soeur et la sérénité des gens qui vivent en couple. A tel point que certains n'hésitent pas à proposer des philtres pour préserver cette union… Découvrez les secrets de l'alchimie de l'affection.

Le sentiment amoureux a un impact important sur l'organisme. Attention, rien à voir avec les "simples" effets de nuits torrides : il est question ici des bouleversements occasionnés par la rencontre de l'âme soeur...

Les amphétamines de l'amour

Non, tomber amoureux n'est pas une chose anodine ! Cela provoque de profonds changements dans votre organisme… Bien sûr, les premiers instants de la rencontre vont être une véritable tempête hormonale qui va dévaster votre corps : dopamine, adrénaline, ocytocine… Le chef de file de votre excitation porte un nom : la phényléthylamine. C'est l'amphétamine naturelle de l'amour et du bonheur. D'ailleurs, on la retrouve en petite quantité dans le chocolat, ce qui expliquerait que les demoiselles qui n'ont pas trouvé l'âme soeur compensent le célibat par quelques tablettes…

Sur un petit nuage

Mais passé les premiers émois, le sentiment amoureux prend une autre tournure : la présence rassurante de l'être aimé, et peut-être les câlins, vont favoriser la production d'endorphines, cette morphine fabriquée naturellement par le corps.
Une autre hormone est également produite : l'ocytocine. Celle-ci a été baptisée "l'hormone de l'attachement" par certains scientifiques, car elle serait notamment secrétée chez toutes les espèces animales monogames, dès le premier rapport sexuel… Résultat de cette production hormonale : l'anxiété, le stress et autres tensions disparaissent. Le couple devient un moyen de rester zen. Quoique des études ont montré que certains couples voyaient leur taux de cortisol, l'hormone du stress, s'élever…


http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ ... e-l-alcool" onclick="window.open(this.href);return false;

L'hormone de l'amour (ocytocine)
Cerveau : l'amour produit des effets similaires à l'alcool
par Hugo Septier

Euphorie, confiance en soi... Grâce à une étude sur "l'hormone de l'amour", des scientifiques anglais ont fait un lien entre les effets de l'ivresse et le sentiment amoureux.
« L’ivresse de l’amour », et si finalement cette belle phrase était une réalité scientifique ? C’est en tout cas ce qu’affirme cette étude publiée dans la revue Neuroscience and Biobehavioral Reviews, dont les premières conclusions avancent une corrélation forte entre le sentiment amoureux et celui de l’ivresse.

L'ocytocine, des effets identiques à l'alcool

Des chercheurs de l’université de Birmingham ont en effet comparé les effets de « l'hormone de l'amour », l’ocytocine, avec les différents effets de l’alcool. « Nous avons considéré que le sujet valait le coup d'être exploré, donc nous avons regroupé les recherches existantes concernant à la fois les effets de l'ocytocine et de l'alcool. Et nous avons été frappés par les incroyables similarités entre les deux composés », explique Ian Mitchell, l’un des responsables de ces recherches.

Pour le démontrer, les chercheurs ont injecté cette substance via un spray nasal à différentes personnes. Grâce à cette expérience, ils ont pu comparer ses effets avec ceux de l’alcool. Les résultats sont flagrants, il existe dans les deux cas une sorte de désinhibition ainsi qu’un regain de confiance. Il est à noter que ces sprays nasaux sont en vente libre dans les pharmacies.

L’ocytocine est une hormone produite dans l’hypothalamus et sécrétée par la glande pituitaire. Si elle a longtemps été reconnue comme étant importante au moment de l’accouchement et dans la création du lien maternel, des études ont aussi montré qu’elle joue un rôle important dans la détermination de nos interactions sociales. L’ocytocine augmente ainsi les comportements d’altruisme, de générosité et d’empathie, comme le fait parfois l’alcool.

Une hormone à double tranchant

En revanche, les chercheurs mettent en garde contre les différents effets néfastes que peut avoir l’hormone sur le corps humain. L’étude souligne un effet désinhibant qui peut augmenter la vantardise, la jalousie voire l’agressivité. La perception de la fiabilité est également altérée, ce qui peut être également un danger pour les personnes concernées qui ont un regain de confiance. Un peu comme à l’image de l’alcool, l’amour et ses répercussions auraient un côté destructeur.

Auparavant, l’ocytocine et ses différents effets avaient déjà été étudiés. Selon les travaux d’une équipe de chercheurs américains, c’est également cette hormone qui pousse au mensonge. En revanche, point positif, l’ocytocine serait capable de réguler l’appétit des hommes lorsqu’elle est pulvérisée dans le nez. Il s’agirait d‘un moyen plutôt efficace de lutter contre l’obésité.
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Carmen » il y a 7 ans

Merci de nous avoir fait partager ces articles sur le rôle des hormones dans l'éclosion du sentiment amoureux.

Je voulais aussi réagir par rapport à ce que tu as écrit dans ton premier post sur ta facilité à tomber amoureuse.
FTQ a écrit :Je tombe (trop) facilement amoureuse
J'ai remarqué pour ma part que je pouvais facilement tomber sous le charme de quelqu'un, plutôt de femmes d'ailleurs. Je ne sais pas si l'expression "tomber amoureuse" est adéquate, du moins si on entend par là quelque chose de très fort. Mais je peux avoir assez facilement un béguin plus ou moins fort pour une femme dont je suis proche. Au début, cela m'angoissait pas mal et j'associais ce sentiment à de la souffrance puisqu'il ne pouvait pas forcément se concrétiser en une relation amoureuse. Maintenant je suis plus sereine car j'ai remarqué que ce type de sentiment allait et venait de façon naturelle, se transformait parfois aussi en quelque chose de plus détaché sans que ne se perde le lien avec la personne. Du coup, quand, maintenant, je vois que je ressens ça pour quelqu'un et qu'a priori il y a peu de chances que cela n'aboutisse à une véritable relation amoureuse, je suis juste contente de voir que je peux ressentir des émotions pour les autres et je cherche à apprécier la présence de l'autre sans me prendre la tête.

Ce va-et-vient de mes sentiments ne m'empêche pas de faire preuve d'une assez grande constance dans mes relations et vis-à-vis des gens qui m'intéressent, mais maintenant j'accepte la possibilité de tomber assez régulièrement légèrement amoureuse de quelqu'un dans mon entourage, sans vouloir chercher à tout prix à "concrétiser". Rechercher sa compagnie, oui, mais pas me prendre la tête si il n'y a rien de plus. Je n'ai plus envie de vivre toujours dans l'angoisse et la souffrance, alors j'essaye de changer de point de vue sur ce qui m'arrive. Après tout, tomber amoureux, n'est-ce pas un signe de bonne santé psychique ?

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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Merci pour ta réponse Carmen.

À mon tour de réagir. Désolée si c'est un peu long...
Je ne dis pas que cela ne m'arrivera jamais mais les hommes, contrairement aux femmes, n'arrivent pas à éveiller chez moi des sentiments qui s'apparentent à ceux ressentis lorsque je suppose être amoureuse. Déjà, d'un point de vue physique, je me suis rendue compte lors des gay prides auxquelles j'ai participé que les hommes androgynes attiraient davantage mon regard mais bon, c'était bien avant d'achever ma transition... Le truc avec ma collègue, c'est que je me sens bien en sa présence mais qu'elle vient à me manquer rapidement (ex: les week-ends).
j'ai deux amies que j'apprécie énormément, elles apprécient mes engagements, mes activités culturelles, viennent me voir à chacun de mes concerts... Je me demande si je n'avais pas des légers sentiments amoureux totalement désintéressés envers l'une des deux puisqu'il n'y a aucune attirance physique. Entre les deux amies, c'est la deuxième qui est plus proche de moi. Depuis que je lui ai révélé mes attirances pour les femmes et ma situation amoureuse, elle s'est davantage approchée de moi allant jusqu'à me prendre franchement dans ses bras la dernière fois qu'on s'est vues. Et en me disant que j'étais quand même une sacré personne, un truc comme ça... Je crois qu'elle m'adore. Mais cette situation existe aussi parce qu'elle sait que je ne suis pas intéressée par elle. L'idéal serait donc de pouvoir éventuellement obtenir la même chose de la part de ma collègue et, pour ce, que je sois capable de me détacher complètement de mes souhaits la concernant. Pas facile...
Pour préciser mon état actuel, et le comparer avec les fois antérieures ou je pensais être amoureuse, je me sens trop bien en la présence de ma collègue mais ce bien être diminue avec le temps : elle me manque rapidement... C'est entre autre pour ça que j'étais vraiment vraiment mal quand elle ne travaillait plus dans le même bureau que moi. L'autre raison était la profondeur du malaise entre elle et moi suite à mon impatience. Elle a pris peur...
Ce que je ressens aujourd'hui : euphorie, insouciance, persistance amoureuse dans le temps, ou ce que j'ai pu ressentir : tristesse profonde comme quand j'ai pu penser que c'était fichu, culpabilisation suite à mon impatience, je ne l'ai jamais ressenti les fois précédentes.
Avec elle tout est arrivé si vite, sans que je m'y attende, et tout a failli se dégrader aussi vite pour les raisons que j'ai déjà évoquées plus haut. J'étais terriblement angoissée et déprimée à l'idée qu'elle reste distante. C'est aussi pour ça que je parle d'émotions "yo-yo".
Maintenant qu'elle revient à moi et que je pense avoir atteint mon objectif (lui faire oublier cet épisode lié à mon impatience), je dois accepter l'éventualité que nos relations ne soient qu'amicales ou pire : juste professionnelles. Maintenant que je la connais un peu plus, je suis persuadée que si une concrétisation doit se faire, elle se fera toute seule. Lui révéler la teneur de mes sentiments à son égard n'y changera rien, bien au contraire je pense. Et je la trouve tellement gentille que faire la différence entre sa gentillesse et quelque chose de plus me semble très difficile. Je ne voudrais pas me faire un film... En tout cas la complicité que nous avons pu avoir un moment me semble repartie, je ne dois en aucun cas, me montrer impatience et / ou intéressée, comme tu sembles y parvenir : je trouve génial que tu puisses avoir des sentiments envers des femmes et juste apprécier leurs présences sans en vouloir davantage.

Par rapport à ta question concernant le fait de pouvoir tomber amoureuse et la bonne santé psychique, je pense que oui, tomber amoureuse est un signe de bonne santé à condition quand même de trouver un équilibre entre ses attentes et les limites de l'autre...
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

J'espère ne pas être lourde en écrivant encore quelques lignes ici avant même d'avoir eu une réponse mais j'ai besoin de bien comprendre tout mon "bazar" afin de mieux l'appréhender.
Je ne sais pas trop si ça se fait de copier quelques lignes d'un sujet pour les citer dans un autre, mais en parcourant le forum, toujours en quête de réponses à mes émotions, j'ai trouvé ceci (voir viewtopic.php?f=30&t=9857" onclick="window.open(this.href);return false;) :
Carmen a écrit :Il y a aussi quelque chose que j'ai lu ce week-end dans un livre de développement personnel (!) et qu'on ne dit pas assez souvent : l'amour ne fait pas souffrir, ça rend heureux. Ce qui fait souffrir, c'est la dépendance affective, ce sont les relations malsaines, déséquilibrées.
C'est une idée toute simple, limpide, tellement simple que je n'y avais jamais pensé !
Il faut dire aussi que je lis beaucoup et qu'en littérature les gens qui s'aiment sont (presque) toujours malheureux...
Je partage complétement cette analyse comme quoi l'amour rend heureux et la dépendance affective fait souffrir. C'est exactement ma situation : je suis heureuse en la présence de ma collègue, nos moindres échanges en font de même, et j'interprète comme une dépendance affective le fait qu'au-delà d'un certain temps passé sans elle ou sans aucun échange avec elle (disons 24h, ce qui n'est pas beaucoup), elle commence à me manquer... je suis toujours heureuse mais cette joie s'estompe petit à petit en son absence (J'ai déjà connu ça quand j'étais ado).
J'aimerais trouver des solutions pour éviter ou, au moins, minimiser cela afin de ne pas être totalement minée en cas de nouvelle séparation imprévue, prolongée et indépendante de toute volonté dans un premier temps et, surtout, pour ne pas que cela vienne compromettre notre complicité. Je serai probablement plus apte à y faire face que la première fois mais rien que l'idée me fait peur.
Si vous avez des conseils, je vous en remercie d'avance...
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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par Ykky II » il y a 7 ans

Rassure toi FTQ ça se fait.

Carmen en littérature les gens heureux c'est heu? $#@€&% ça y est c'est pas vendeur.

Dans ton avant dernier post FTQ tu as fait toi même une très belle réponse. .. Relie toi, avec un oeil différent. Et tu saura.

La dépendance affective est une perte totale de ta liberté. C'est une prison dont finalement tu ne veux pas la clef (à cause de la dépendance ).
Et mon conseil, il est pas de moi mais d'invictus:

Dans les ténèbres qui m’enserrent
Noires comme un puits où l’on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu’ils soient
Pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances
Je n’ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l’ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.
Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.

William E. Hensley

Pour moi tout est dis. Pour être sûr je vais quand même te poser une question et te demander de surtout pas me repondre: est ce que tu veux aller bien.

Ps : je te ferai ton petit topo en principe ce week end. Sinon mercredi prochain (quand mes enfants partent)
"Toi aussi tu m’ as impressionné et plutôt pour d’ autres raisons bien plus profondes : ta sensibilité d’écorché -vif, ta sensualité romanesque et cette légèreté émouvante qui font de toi un être si différent des autres."

Numéro 5

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Re: Je me trouve trop émotive...

Message par FTQ » il y a 7 ans

Merci Ykky pour ta réponse,

Oui, c'est vrai dans mon avant dernier message tout y est... Je pense que tu fais référence à ce que j'écris sur mon amie qui m'apprécie beaucoup (et pour laquelle je n'ai pas d'attente particulière) et sur ma collègue dont je suis amoureuse. Si j'ai effectivement la solution en moi, la mettre en œuvre n'est pas si facile. J'essaye de ne pas oublier toutes les étapes par lesquelles je suis passée avec elle pour rester consciente des bons rapports actuels que nous avons. Mais parfois mes désirs me le font oublier et mon impatience reprend le dessus, et c'est ça qui me fait peur. C'est une lutte permanente ou presque pour garder la tête froide en quelque sorte.
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