Complexe d'oedipe
- IcePanther
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Complexe d'oedipe
Bonsoir,
je me pose des questions sur ce fameux complexe. Comment savoir si on a encore des sentiments ?dipiens? Plus précisément dans la relation père/fille ("complexe d'Electre")
Ensuite, quels problèmes sa non-résolution peut-il engendrer et comment le résoudre?
je me pose des questions sur ce fameux complexe. Comment savoir si on a encore des sentiments ?dipiens? Plus précisément dans la relation père/fille ("complexe d'Electre")
Ensuite, quels problèmes sa non-résolution peut-il engendrer et comment le résoudre?
- Steph
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Le mieux est de demander à Oreste d'assassiner Clytemnestre et Égisthe après que ceux-ci aient tués Agamemnon.
Ainsi l'avenir sera accompli...
Plus sérieusement:je me défie un peu de ce modèle qui me semble-mais je me trompe peut-etre- judeo-christiano centré. En effet, parle-t-on du complexe d'oedipe dans d'autres cultures, notamment celles où les enfants ne sont pas élevés par leurs parets mais par toute une communauté?
Ainsi l'avenir sera accompli...
Plus sérieusement:je me défie un peu de ce modèle qui me semble-mais je me trompe peut-etre- judeo-christiano centré. En effet, parle-t-on du complexe d'oedipe dans d'autres cultures, notamment celles où les enfants ne sont pas élevés par leurs parets mais par toute une communauté?
Un cavalier
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"je suis un mec un peu mec mais pas trop mec" L.F
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Re: Complexe d'oedipe
à moins que tu sois directement concernée, la question est-elle : cela existe t-il ? OuiIcePanther a écrit :Bonsoir,
je me pose des questions sur ce fameux complexe. Comment savoir si on a encore des sentiments ?dipiens? Plus précisément dans la relation père/fille ("complexe d'Electre")
Ensuite, quels problèmes sa non-résolution peut-il engendrer et comment le résoudre?
sans doute freud était-il directement ou indirectement concerné, peut-être pas
ce qui est actuellement contesté -par des psys entre autre-, ce n'est pas le complexe d'oedipe mais sa généralisation en modèle explicatif à tout et surtout au modèle binaire-cisgenre comme étant le seul métamodèle viable et stable universellement
[img]http://natamauve.free.fr/avatar/a-patteroux.gif[/img] la philosophie est une affaire d'arguments griffus
- IcePanther
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Merci pour vos avis.
Je sais que le travail de Freud est décrié de nos jours, et je suis d'accord avec ceux qui pensent qu'on ne peut appliquer à tous ces idées. Cependant, en supposant que ce complexe ?dipien existe réellement pour certains, je repose mes questions du début.
Je précise que c'est bien pour moi que je me les pose.
Je sais que le travail de Freud est décrié de nos jours, et je suis d'accord avec ceux qui pensent qu'on ne peut appliquer à tous ces idées. Cependant, en supposant que ce complexe ?dipien existe réellement pour certains, je repose mes questions du début.
Je précise que c'est bien pour moi que je me les pose.
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- intellolynxe
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Re: Complexe d'oedipe
classiquement, ressentir une attirance pour son père et jalouser sa mère que l'on ressent alors comme une ennemie qui ne sait pas commet s'y prendre, rendre un homme heureux, etc........IcePanther a écrit :Bonsoir,
Comment savoir si on a encore des sentiments ?dipiens? Plus précisément dans la relation père/fille ("complexe d'Electre")
[quote="IcePanther"Ensuite, quels problèmes sa non-résolution peut-il engendrer et comment le résoudre?[/quote]
l'explosion de la famille si le père ne réagit pas et-ou cède à sa fille
un conflit ouvert entre la mère et la fille
la fille s'enferre dans son conflit, surtout si la mère manifeste de l'indifférence ou du mépris, lequel se cristallise.
qu'advient-il ? très variable selon les vécus
comment s'en défait-on ? un suivi est souhaitable mais en s'assurant que le psy ne va pas enferrer cette histoire en croyant notamment que le complexe d'oedipe et universel et exige une seule et même réponse à tous et toutes et valide inconsciemment une croyance dans ce complexe et ce faisant, risque de le renforcer
concrètement, les gens s'en sortent en raison d'une heureuse rencontre avec quelqu'unE mais ça ne se commande pas et surtout il n'y a pas de suivi
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- Chanterelle
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Punir au nom d'Oedipe sur regardconscient.net
Résumé : En vulgarisant le complexe d'?dipe, la psychanalyse a contribué à justifier la violence éducative exercée sur l'enfant et à le priver notamment d'une relation nourrissante avec sa mère. Il appartient à chaque parent de renverser ce processus en accueillant son histoire au lieu de la projeter sur sa progéniture.
Extraits:
L'accueil très favorable réservé à la théorie des pulsions depuis plus d'un siècle s'explique certainement par le fait qu'elle permet aux parents de reproduire sur leurs enfants une certaine violence éducative, voire sexuelle, tout en gérant leur sentiment de culpabilité. Plutôt que d'accueillir les souffrances qu'ils ont vécues face à l'inconscience de leurs propres parents, les adultes vont attribuer à l'enfant la cause de leur malaise et réprimer la vitalité de celui-ci, avec l'espoir illusoire de maîtriser leur vécu refoulé. Dans cette perspective, l'?dipe freudien apparaît comme un concept fabriqué sur mesure.
L'un des nombreux avatars de la théorie des pulsions consiste en effet à penser que l'enfant « fait un caprice » chaque fois qu'il exprime la souffrance que ses parents ne répondent pas simplement à ses besoins. Ces derniers admettront difficilement que leur propre sentiment d'abandon puisse être à l'origine de leur compulsion à perturber le lien que l'enfant établit spontanément avec sa mère d'abord, puis avec son père. Inconsciemment, ils se persuaderont que leur rejeton est une créature insatiable qui - dans leur fantasme - pourrait bien les engloutir entièrement s'ils ne mettaient un frein à sa voracité.
Résumé : En vulgarisant le complexe d'?dipe, la psychanalyse a contribué à justifier la violence éducative exercée sur l'enfant et à le priver notamment d'une relation nourrissante avec sa mère. Il appartient à chaque parent de renverser ce processus en accueillant son histoire au lieu de la projeter sur sa progéniture.
Extraits:
L'accueil très favorable réservé à la théorie des pulsions depuis plus d'un siècle s'explique certainement par le fait qu'elle permet aux parents de reproduire sur leurs enfants une certaine violence éducative, voire sexuelle, tout en gérant leur sentiment de culpabilité. Plutôt que d'accueillir les souffrances qu'ils ont vécues face à l'inconscience de leurs propres parents, les adultes vont attribuer à l'enfant la cause de leur malaise et réprimer la vitalité de celui-ci, avec l'espoir illusoire de maîtriser leur vécu refoulé. Dans cette perspective, l'?dipe freudien apparaît comme un concept fabriqué sur mesure.
L'un des nombreux avatars de la théorie des pulsions consiste en effet à penser que l'enfant « fait un caprice » chaque fois qu'il exprime la souffrance que ses parents ne répondent pas simplement à ses besoins. Ces derniers admettront difficilement que leur propre sentiment d'abandon puisse être à l'origine de leur compulsion à perturber le lien que l'enfant établit spontanément avec sa mère d'abord, puis avec son père. Inconsciemment, ils se persuaderont que leur rejeton est une créature insatiable qui - dans leur fantasme - pourrait bien les engloutir entièrement s'ils ne mettaient un frein à sa voracité.
- Léna
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Le problème que je trouve avec ce que tu cites Chanterelle, c'est que, si effectivement ça fait un siècle qu'on ne répond plus aux "caprices" des enfants à cause du mythe du complexe d'Oedipe, on devrait avoir des générations qui n'osent plus affirmer leurs besoins. Or, j'ai plutôt l'impression que de manière générale, la frustration est de moins en moins bien gérée/acceptée.
Ou alors je n'ai pas bien compris les conséquences de la croyance en le complexe d'Oedipe
Ou alors je n'ai pas bien compris les conséquences de la croyance en le complexe d'Oedipe
"I mean, ask me to research stuff on wave-particle dualities or the Schrodinger Equation and I'm a hellcat. But this..." Winifred Burkle
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Curieux, je raisonne à l'inverse
- le petit enfant exprime ses besoins (pleurs, cris)
- ses parents le laissent pleurer, ne le nourrissent pas quand ce n'est pas l'heure, n'écoutent pas ses besoins (ça lui fera les poumons, il est capricieux...)
- l'enfant comprend très tôt que ça ne sert à rien d'exprimer ses besoins, qu'il ne sera pas entendu. Il refoule. Il n'exprime plus. A quoi bon ?
- les frustrations s'accumulent, les souffrances aussi, et un jour ça explose. Tôt... ou tard.
Je ne parle pas de petites frustrations - celles qu'on perçoit le plus facilement de l'extérieur, comme "non, pas de bonbon avant le repas" - mais de frustrations dans les besoins (à ne pas confondre avec envies !) essentiels (être rassuré, valorisé, se sentir aimé ...) bref, tout ce qui permet à un enfant de devenir plus tard un adulte équilibré et confiant en ses propres ressources.
Je rajoute un autre lien http://maternage.free.fr/maternage.htm#maternage8 auquel ton post m'a fait repenser.
Lire plus particulièrement les 2 derniers (petits) pavés Les erreurs principales / Changer l'éducation pour changer l'homme
- le petit enfant exprime ses besoins (pleurs, cris)
- ses parents le laissent pleurer, ne le nourrissent pas quand ce n'est pas l'heure, n'écoutent pas ses besoins (ça lui fera les poumons, il est capricieux...)
- l'enfant comprend très tôt que ça ne sert à rien d'exprimer ses besoins, qu'il ne sera pas entendu. Il refoule. Il n'exprime plus. A quoi bon ?
- les frustrations s'accumulent, les souffrances aussi, et un jour ça explose. Tôt... ou tard.
Je ne parle pas de petites frustrations - celles qu'on perçoit le plus facilement de l'extérieur, comme "non, pas de bonbon avant le repas" - mais de frustrations dans les besoins (à ne pas confondre avec envies !) essentiels (être rassuré, valorisé, se sentir aimé ...) bref, tout ce qui permet à un enfant de devenir plus tard un adulte équilibré et confiant en ses propres ressources.
Je rajoute un autre lien http://maternage.free.fr/maternage.htm#maternage8 auquel ton post m'a fait repenser.
Lire plus particulièrement les 2 derniers (petits) pavés Les erreurs principales / Changer l'éducation pour changer l'homme
- Léna
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Enormément de choses intéressantes dans ce lien, avec cependant de gros bémols :
_le site parle de "comportements sexuels anormaux", je n'ose pas imaginer ce qu'il met derrière cela (ce qui me parrait en contradiction avec le fait de revaloriser la "sexualité féminine")
_l'essencialisme binaire, se traduisant notemment par l'instinct maternel
_la description des piercings et tatouages comme des mutilations. D'autant plus dommage qu'on a pas besoin de ces exemples pour considérer que les auto-mutilations augmentent (scarification).
_le site parle de "comportements sexuels anormaux", je n'ose pas imaginer ce qu'il met derrière cela (ce qui me parrait en contradiction avec le fait de revaloriser la "sexualité féminine")
_l'essencialisme binaire, se traduisant notemment par l'instinct maternel
_la description des piercings et tatouages comme des mutilations. D'autant plus dommage qu'on a pas besoin de ces exemples pour considérer que les auto-mutilations augmentent (scarification).
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Je continue sur les besoins, la frustration etc...
"Nos besoins, de quelqu'ordre qu'ils soient : physiques, affectifs, mentaux (intellectuels) ou spirituels, s'organisent tous selon un processus, un cycle psycho-physiologique en cinq étapes que l'on appelle "cycle de la satisfaction des besoins" ; à savoir : sensation - prise de conscience - énergétisation - contact - retrait.
Prenons l'exemple d'une maman qui, chaque fois que son enfant s'approche d'elle pour recevoir de l'attention, des caresses, de l'affection, le repousse prétextant qu'elle est occupée et qu'il la dérange. Progressivement l'enfant risque de se détacher de son besoin, d'éviter de déranger et d'introjeter dans sa tête l'association suivante : "demander de l'amour dérange". Tout au long de sa vie, l'enfant devenu grand risque d'interrompre son processus à l'étape "contact" pour dévier et transformer son besoin, par exemple, en un contact agressif avec sa mère, puis, plus tard, avec les femmes qu'il rencontrera dans sa vie.
Chacun d'entre nous porte en lui une série de besoins insatisfaits de gestalten inachevées, qui occupent une place plus ou moins importante dans notre vie. La conscience que nous en avons se limite souvent à la souffrance qu'elles engendrent. Les conséquences sur notre vie, notre développement personnel et notre ouverture aux expériences nouvelles nous échappent fréquemment."
Source: http://www.mieux-etre.org/interactif/ar ... rticle=161
On s'éloigne de la problématique de l'Oedipe. Quoi que...
Dans mon idée, Oedipe a justement tué son père et épousé sa mère parce que ses parents et lui ne se connaissaient pas.
S'ils lui avaient témoigné amour et intérêt au lieu de vouloir l'éloigner d'eux (par peur), l'histoire aurait été différente.
Il n'y a pas de fatalité.
"Nos besoins, de quelqu'ordre qu'ils soient : physiques, affectifs, mentaux (intellectuels) ou spirituels, s'organisent tous selon un processus, un cycle psycho-physiologique en cinq étapes que l'on appelle "cycle de la satisfaction des besoins" ; à savoir : sensation - prise de conscience - énergétisation - contact - retrait.
Prenons l'exemple d'une maman qui, chaque fois que son enfant s'approche d'elle pour recevoir de l'attention, des caresses, de l'affection, le repousse prétextant qu'elle est occupée et qu'il la dérange. Progressivement l'enfant risque de se détacher de son besoin, d'éviter de déranger et d'introjeter dans sa tête l'association suivante : "demander de l'amour dérange". Tout au long de sa vie, l'enfant devenu grand risque d'interrompre son processus à l'étape "contact" pour dévier et transformer son besoin, par exemple, en un contact agressif avec sa mère, puis, plus tard, avec les femmes qu'il rencontrera dans sa vie.
Chacun d'entre nous porte en lui une série de besoins insatisfaits de gestalten inachevées, qui occupent une place plus ou moins importante dans notre vie. La conscience que nous en avons se limite souvent à la souffrance qu'elles engendrent. Les conséquences sur notre vie, notre développement personnel et notre ouverture aux expériences nouvelles nous échappent fréquemment."
Source: http://www.mieux-etre.org/interactif/ar ... rticle=161
On s'éloigne de la problématique de l'Oedipe. Quoi que...
Dans mon idée, Oedipe a justement tué son père et épousé sa mère parce que ses parents et lui ne se connaissaient pas.
S'ils lui avaient témoigné amour et intérêt au lieu de vouloir l'éloigner d'eux (par peur), l'histoire aurait été différente.
Il n'y a pas de fatalité.
Le lien ci-dessus parle de gestalt thérapie. Ca devrait t'intéresser.IcePanther a écrit :quels problèmes sa non-résolution peut-il engendrer et comment le résoudre?
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Alors je suis tombée sur le livret de famille de mes grands-parents, délivré en 38. En page de garde, quelques conseils pour s'occuper des enfants, dont la recommandation de les laver bien à fond, et aussi, de ne pas les laisser pleurer (surtout les garçons) parce que ça provoque des hernies.Chanterelle a écrit : - ses parents le laissent pleurer, ne le nourrissent pas quand ce n'est pas l'heure, n'écoutent pas ses besoins (ça lui fera les poumons, il est capricieux...)
J'ai bien ri ^^
Mais même si la raison en est farfelue, on recommandait bien de ne pas laisser pleurer les enfants
Mais aussi de ne pas trop les bercer (j'ai oublié ce que ça provoquait, mais c'était du même genre que la hernie ^^)
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