Message
par Chaynal » il y a 15 ans
J'ai bien aimé, dans cet article, c'est le nombre de questions soulevées, et l'absence de parti-pris.
On peut y relever, en vrac :
- la maîtrise consciente des informations qu'on divulgue sur la toile ;
- la place à donner aux technologies de traçabilité dans notre vie ;
- le fait que ces technologies nous touchent souvent par incitations plutôt que par contrainte ;
- subséquemment, le développement inévitable de ces technologies ;
- le fait que l'exhibitionnisme sur la toile ne justifie pas les atteintes à la vie privée (la mise en parallèle avec "l'appel au viol" est pertinente) ;
- enfin, même si elles sont faciles d'accès, les données "sensibles" représentent un volume bien trop important pour être archivé (ce qui n'interdit pas le développement de systèmes de renseignement intelligents qui recenseraient de façon rapide et efficace ce qui traîne sur la toile à un moment donné).
La thèse de la disparition de la vie privée est farfelue : la libération sexuelle n'a pas fait disparaître la fidélité, l'exclusivité, l'hétérosexualité.
Mais une redéfinition des limites de la vie privée, et de la façon dont on protège notre jardin secret, sans doute.
"N’oublions jamais que le droit au rêve ne prend toute sa valeur qu’accompagné du droit à la lucidité." - Georges Charpak