Re: Qui ici est Bi et surdoué, hypersensible, TDA et/ou TPL
Posté : 08 jui 2012 19:35
Une chose me saute aux yeux. Déjà, comme dit plusieurs fois dans ce sujet, beaucoup de bis à travers le monde qui viennent de milieux pas forcément favorisés, qui n'ont pas accès comme nous, à autant de moyens de communications ou de moyens de s'ouvrir sur le monde, ne rentrent pas dans la statistique. Ainsi que tous les bis parfaitement idiots, qui ne se donnent pas la peine de philosopher sur un forum, ou juste sans être idiots ni surdoués, ne s'expriment pas, vivent ça cachés et donc ne rentrent pas en compte.
On ne peut pas juger quelqu'un sur des sites internet, certains voulant rentrer dans un moule, écrivant sms alors qu'ils sont tout fait capables d'écrire très correctement. Mais quand on échange un peu, on commence à cerner le personnage sur ses réponses et réactions. Conclusion, sur les sites de rencontres (eux, toujours eux, c'est triste mais pour l'instant mon expérience de mecs bis se réduit à ça) le QI des bis ne crève pas le plafond, ils constituent même la majorité des plus crétins avec qui j'ai pu échanger. Une approche de la vie basique, sexiste, réductrice, bref des abrutis complets. Pas tous bien sûr, mais pas mal. Donc si j'en jugeais par ces sites, j'aurais presque le résultat inverse, les plus "intelligents" étant gays.
Je pense qu'il y a plusieurs façons d'approcher la bisexualité. On peut être suffisamment ouvert d'esprit, curieux pour se laisser tenter et la vivre ( si l'envie est présente bien sûr) en remettant en question une société hétéro-normée pleine de barrières et de fragmentations. Ou l'on peut tout simplement n'obéir qu'à ses pulsions, ses envies, ses fantasmes. Je pense que beaucoup d'hommes bis (je ne sais pas pour les femmes) le font car l'envie est trop forte, ils aiment ça, mais ça n'entraîne chez eux aucune réflexion ou ouverture d'esprit. Ils en ont envie, ils le font (cachés souvent) mais c'est tout. Il y a l'intellect, la libido, et les deux ensemble, certains n'ont que l'un ou l'autre, d'autres les deux, les motivations qui nous poussent à vivre la bisexualité ne sont pas les mêmes pour tous. On peut être parfaitement idiot, mais avoir ces envies de sexe avec les deux genres et ne pas résister tout simplement parce-que nos pulsions sont trop fortes, alors sans pour autant remettre en cause la société, on assouvit nos fantasmes en cachette (ou pas), mais on ne culpabilise pas pour autant, on se fait du bien dans son coin et la vie continue.
La bisexualité se manifeste différemment, dans notre société qui devient plus tolérante, elle s'exprime de plus en plus. Mais comme toujours, ce sont les gens les plus réfléchis, les plus instruits, qui vont se manifester les premiers, donner de la voix, rendre cette bisexualité visible, ils défrichent pour les autres. Je pense qu'une majorité de gens pourraient être bisexuels, à des degrés variables bien sûr, s'il n'y avait de barrière d'éducation, de morale et de société. Seulement ce n'est pas le cas, alors ce sont ceux principalement qui ont plus d'armes intellectuelles qui s'affranchissent de ces barrières tant bien que mal dans un premier temps. Laissant les autres à la clandestinité et à l'anonymat pour l'instant.
Dans mon cas, comme j'avais en horreur les maths ma mère me traina chez un psychologue à 14 ans. J'ai fait un test et j'ai eu entre 120 et 130, résultat sur une fourchette car faisant un blocage sur les maths, les maths faisant partie du test et moi bloquant anormalement dessus car mon cerveau refusait de réfléchir dès que ça touchait à cette discipline, c'était donc une anomalie dans le barème. Résultat bas 120 résultat haut supposé sans blocage 130. Depuis la bonne nouvelle c'est que je me suis débloqué, dès que les maths n'ont plus été une contrainte en fait. Je calcule même souvent plus vite que les autres maintenant.
Sinon j'étais plutôt doué en dessin, j'apprenais très facilement des pages de cours par coeur, j'étais très curieux donc souvent plus cultivé que les autres enfants, je voulais toujours comprendre, bon en rédaction, histoire et géographie. J'ai été un enfant sensible, drôle, mais aussi susceptible et parfois colérique, je ne me laissais pas faire tant verbalement que physiquement, s'il fallait je me battais, peut-être importe avec qui. J'étais aussi moqueur et un peu manipulateur, j'aimais me donner en spectacle, sortir du lot. Je détestais être enfermé, je parlais beaucoup, j'étais bon en sport, j'aimais être dehors, courir, monter dans les arbres, nager, jouer, bref j'aimais l'action. Passionné d'animaux, surtout sauvages, d'histoire, de nature. J'ai été un affabulateur à l'imagination débordante, m'inventant des vies et des richesses totalement fausses, je voulais être admiré et impressionner. J'inventais des stratégies pour ne pas me faire prendre, j'inventais plusieurs histoires suivant les gens, enfants ou ados ou adultes, suivant mes intérêts du moment. De mes 6 ans à mes 12 ans, point culminant entre 9 et 12 ans où je passais mon temps à raconter des bobards à mes copains (jamais à ma famille).
Sinon je suis une éponge en matière de ressentit et d'adaptation. Je ressens la souffrance ou la joie des gens assez fortement, c'est pourquoi je n'aime pas m'entourer de gens négatifs ou tristes, car ils m'épuisent. Bien sûr si ce sont mes proches qui sont tristes je suis là et je les aide, mais quand je rencontre des gens je fuis très vite les gens sombres, déprimés ou agressifs, méprisants. Le bon côté c'est que je m'adapte très facilement suivant les gens, les pays. Comme en plus j'absorbe vite, je suis du coup doué pour les langues, car je n'ai pas d'accent français ou très peu. J'ai les sens en éveil, très sensible aux odeurs, au toucher, au goût (j'adore la nourriture) j'ai le sens de l'orientation, je suis observateur, une bonne mémoire visuelle, l'oreille en alerte. Contemplatif, j'aime être en communion avec la nature.
Sensible, hyper-sensible selon certains. Je suis fort et je sais refaire surface, mais les sentiments c'est mon gros point faible. Je suis très attaché aux gens, les gens que j'estime ou qui me sont proches sont ma corde sensible. S'ils me blessent ou pire s'il leur arrive quelque-chose j'en suis dévasté à m'en rendre malade. L'expression "arracher le coeur" n'est pas exagérée dans ce cas. J'aime tellement fort certaines personnes, principalement ma famille que je pourrais donner ma vie pour les protéger, et ce n'est pas du mélo. Je le sais, je suis déjà passé par ces moments où je n'existe plus, moi ça n'a aucune importance, tout ce qui importe c'est l'autre, je ne pense pas à moi, je ne pense qu'à l'autre qui est en danger. Rien que de l'écrire j'en ai le ventre noué, quand il m'est arrivé de penser que peut-être il m'arriverait quelque-chose, que je mourrais, je ne pouvais pas y penser car ma mort ne me touchait pas autant que la souffrance de mes proches, c'est quelque-chose d'insupportable. Bref j'ai un coeur prêt à éclater, ce n’est pas toujours un atout, mais ce qu'il me permet de ressentir et d'aimer passionnément n'a pas de prix.
Donc voilà, je suis ouvert sur le monde, soif de découvrir, sensible, les sens en alerte, au QI supposé supérieur à la moyenne, ne supporte que très mal les contraintes, les restrictions, d'être enfermé, besoin de liberté. Est-ce que cela explique ma bisexualité, honnêtement je n'en sais rien, mais ça l'a aidé à s'exprimer et moi à la comprendre.
On ne peut pas juger quelqu'un sur des sites internet, certains voulant rentrer dans un moule, écrivant sms alors qu'ils sont tout fait capables d'écrire très correctement. Mais quand on échange un peu, on commence à cerner le personnage sur ses réponses et réactions. Conclusion, sur les sites de rencontres (eux, toujours eux, c'est triste mais pour l'instant mon expérience de mecs bis se réduit à ça) le QI des bis ne crève pas le plafond, ils constituent même la majorité des plus crétins avec qui j'ai pu échanger. Une approche de la vie basique, sexiste, réductrice, bref des abrutis complets. Pas tous bien sûr, mais pas mal. Donc si j'en jugeais par ces sites, j'aurais presque le résultat inverse, les plus "intelligents" étant gays.
Je pense qu'il y a plusieurs façons d'approcher la bisexualité. On peut être suffisamment ouvert d'esprit, curieux pour se laisser tenter et la vivre ( si l'envie est présente bien sûr) en remettant en question une société hétéro-normée pleine de barrières et de fragmentations. Ou l'on peut tout simplement n'obéir qu'à ses pulsions, ses envies, ses fantasmes. Je pense que beaucoup d'hommes bis (je ne sais pas pour les femmes) le font car l'envie est trop forte, ils aiment ça, mais ça n'entraîne chez eux aucune réflexion ou ouverture d'esprit. Ils en ont envie, ils le font (cachés souvent) mais c'est tout. Il y a l'intellect, la libido, et les deux ensemble, certains n'ont que l'un ou l'autre, d'autres les deux, les motivations qui nous poussent à vivre la bisexualité ne sont pas les mêmes pour tous. On peut être parfaitement idiot, mais avoir ces envies de sexe avec les deux genres et ne pas résister tout simplement parce-que nos pulsions sont trop fortes, alors sans pour autant remettre en cause la société, on assouvit nos fantasmes en cachette (ou pas), mais on ne culpabilise pas pour autant, on se fait du bien dans son coin et la vie continue.
La bisexualité se manifeste différemment, dans notre société qui devient plus tolérante, elle s'exprime de plus en plus. Mais comme toujours, ce sont les gens les plus réfléchis, les plus instruits, qui vont se manifester les premiers, donner de la voix, rendre cette bisexualité visible, ils défrichent pour les autres. Je pense qu'une majorité de gens pourraient être bisexuels, à des degrés variables bien sûr, s'il n'y avait de barrière d'éducation, de morale et de société. Seulement ce n'est pas le cas, alors ce sont ceux principalement qui ont plus d'armes intellectuelles qui s'affranchissent de ces barrières tant bien que mal dans un premier temps. Laissant les autres à la clandestinité et à l'anonymat pour l'instant.
Dans mon cas, comme j'avais en horreur les maths ma mère me traina chez un psychologue à 14 ans. J'ai fait un test et j'ai eu entre 120 et 130, résultat sur une fourchette car faisant un blocage sur les maths, les maths faisant partie du test et moi bloquant anormalement dessus car mon cerveau refusait de réfléchir dès que ça touchait à cette discipline, c'était donc une anomalie dans le barème. Résultat bas 120 résultat haut supposé sans blocage 130. Depuis la bonne nouvelle c'est que je me suis débloqué, dès que les maths n'ont plus été une contrainte en fait. Je calcule même souvent plus vite que les autres maintenant.
Sinon j'étais plutôt doué en dessin, j'apprenais très facilement des pages de cours par coeur, j'étais très curieux donc souvent plus cultivé que les autres enfants, je voulais toujours comprendre, bon en rédaction, histoire et géographie. J'ai été un enfant sensible, drôle, mais aussi susceptible et parfois colérique, je ne me laissais pas faire tant verbalement que physiquement, s'il fallait je me battais, peut-être importe avec qui. J'étais aussi moqueur et un peu manipulateur, j'aimais me donner en spectacle, sortir du lot. Je détestais être enfermé, je parlais beaucoup, j'étais bon en sport, j'aimais être dehors, courir, monter dans les arbres, nager, jouer, bref j'aimais l'action. Passionné d'animaux, surtout sauvages, d'histoire, de nature. J'ai été un affabulateur à l'imagination débordante, m'inventant des vies et des richesses totalement fausses, je voulais être admiré et impressionner. J'inventais des stratégies pour ne pas me faire prendre, j'inventais plusieurs histoires suivant les gens, enfants ou ados ou adultes, suivant mes intérêts du moment. De mes 6 ans à mes 12 ans, point culminant entre 9 et 12 ans où je passais mon temps à raconter des bobards à mes copains (jamais à ma famille).
Sinon je suis une éponge en matière de ressentit et d'adaptation. Je ressens la souffrance ou la joie des gens assez fortement, c'est pourquoi je n'aime pas m'entourer de gens négatifs ou tristes, car ils m'épuisent. Bien sûr si ce sont mes proches qui sont tristes je suis là et je les aide, mais quand je rencontre des gens je fuis très vite les gens sombres, déprimés ou agressifs, méprisants. Le bon côté c'est que je m'adapte très facilement suivant les gens, les pays. Comme en plus j'absorbe vite, je suis du coup doué pour les langues, car je n'ai pas d'accent français ou très peu. J'ai les sens en éveil, très sensible aux odeurs, au toucher, au goût (j'adore la nourriture) j'ai le sens de l'orientation, je suis observateur, une bonne mémoire visuelle, l'oreille en alerte. Contemplatif, j'aime être en communion avec la nature.
Sensible, hyper-sensible selon certains. Je suis fort et je sais refaire surface, mais les sentiments c'est mon gros point faible. Je suis très attaché aux gens, les gens que j'estime ou qui me sont proches sont ma corde sensible. S'ils me blessent ou pire s'il leur arrive quelque-chose j'en suis dévasté à m'en rendre malade. L'expression "arracher le coeur" n'est pas exagérée dans ce cas. J'aime tellement fort certaines personnes, principalement ma famille que je pourrais donner ma vie pour les protéger, et ce n'est pas du mélo. Je le sais, je suis déjà passé par ces moments où je n'existe plus, moi ça n'a aucune importance, tout ce qui importe c'est l'autre, je ne pense pas à moi, je ne pense qu'à l'autre qui est en danger. Rien que de l'écrire j'en ai le ventre noué, quand il m'est arrivé de penser que peut-être il m'arriverait quelque-chose, que je mourrais, je ne pouvais pas y penser car ma mort ne me touchait pas autant que la souffrance de mes proches, c'est quelque-chose d'insupportable. Bref j'ai un coeur prêt à éclater, ce n’est pas toujours un atout, mais ce qu'il me permet de ressentir et d'aimer passionnément n'a pas de prix.
Donc voilà, je suis ouvert sur le monde, soif de découvrir, sensible, les sens en alerte, au QI supposé supérieur à la moyenne, ne supporte que très mal les contraintes, les restrictions, d'être enfermé, besoin de liberté. Est-ce que cela explique ma bisexualité, honnêtement je n'en sais rien, mais ça l'a aidé à s'exprimer et moi à la comprendre.