Je vois tout à fait ce que tu veux dire, j'ai eu de nombreux moments comme ça. Rupture puis sentiment de liberté pendant un temps très court puis arrivée d'une grosse grosse déprime puis fond du gouffre pendant le temps nécessaire à retrouver quelqu'un. Par contre, je ne sais pas pourquoi je ressens ainsi les choses et pourquoi j'agis comme ça...Biscuit a écrit :Bonne question. J'ai très peu été célibataire dans ma vie mais à chaque fois je ne me sentais pas bien du tout et il me fallait rapidement trouver quelqu'un, quitte à parfois me jeter dans les bras de la première qui passait...
Ben moi non plus je ne comprends pas en fait et c'est la raison de ce topic. La différence entre ta première copine et moi c'est que j'ai en général préféré rompre quand ça n'allait plus quitte à me retrouver seule plutôt que d’enchaîner. Mais je suis rarement restée seule car cela me terrifie et j'ai parfois eu des relations que je n'aurais pas dû avoir juste à cause de ça... Quand j'y pense, je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça alors que j'aime aussi avoir du temps pour moi, pour pouvoir réfléchir ou faire les activités que j'aime en solo. Mais ce besoin de liberté est complètement submergé par l'angoisse d'être seule. C'est vraiment un aspect de moi que je n'explique pas et que j'aimerais faire évoluer.Titsouribi a écrit :J'avoue avoir toujours eu du mal à comprendre les personnes qui ont du mal à vivre la solitude, qui préfèrent se jetter dans les bras de la première personne venue que d'attendre une relation plus satisfaisante.
"Avoir besoin du tourbillon de la vie des autres" est une jolie formule En fait, j'ai l'impression qu'il y a ceux qui se nourrissent de la présence des autres, de leur conversation et de leur amour, quel que soit la nature de l'amour qui leur est porté (amitié, amour familial....) et que cela leur suffit. Une question de confiance en soi ? De connaissance de soi ? Et puis il y a celles/ceux, dont je fais partie, qui ne se sentent vivants que lorsque quelqu'un.e est amoureux/se d'elles.eux. Cela vous semble-t-il juste ?Desmodromique a écrit :Je pense que ce sont deux choses différentes. On peut avoir du mal à vivre la solitude sans pour autant être prêt à se jeter dans n'importe quelle histoire. On peut ne pas aimer être seul, avoir besoin du tourbillon de la vie des autres autour de soi, sans forcément "tomber amoureux" de la première personne qui nous manifeste de l'intérêt.
Après, les raisons derrière cette façon d'être et les manières d'y remédier, car je n'aime pas ce côté de moi, ne sont pas évidentes à trouver. D'où les questions sur la psychothérapie