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J'ai du mal à saisir:si les partenaires sont vus en cachette, ça ne doit pas être plus difficile d'inventer une excuse pour ne plus donner, non? D'autant qu'on ne peut donner qu'un nombre limité de fois par an, et jamais si on a le moindre rhume...Ou on peut tout simplement ne plus en avoir envie. Bref, je me trompe peut-être, mais à mon avis, les personnes vraiment contrariées qu'on apprenne leur infidélité de cette manière ne doivent pas être si nombreuses que ça.

Steph a écrit :J'ai du mal à saisir:si les partenaires sont vus en cachette, ça ne doit pas être plus difficile d'inventer une excuse pour ne plus donner, non? .....

ou de ne rien dire du tout et de faire comme si on continuait à donner...

Article récent sur le sujet dans le Nouvel Obs.

Toujours la même chose. Un homosexuel n'est pas une personne comme "les personnes venant d'angleterre" mais un "homosexuel". Saviez-vous que l'homosexualité était un pays dont les ressortissant s'appellent les "homosexuels"?
Retourne dans ton ghetto, sale sidaïque homosexuel!
Si j'étais considéré comme un homme, on refuserait mon sang sous prétexte de mon orientation sexuelle:pourtant, je suis quasi certaine d'avoir eu bien moins de conduites à risques que l'hétéro qui me ferait le prélèvement!
C'était mon coup de gueule. Et oui, c'est du réchauffé, et oui, je l'ai déjà dit vingt fois au moins, et okay, je me tais et sors!

Steph a écrit :Toujours la même chose. Un homosexuel n'est pas une personne comme "les personnes venant d'angleterre" mais un "homosexuel". Saviez-vous que l'homosexualité était un pays dont les ressortissant s'appellent les "homosexuels"?
Retourne dans ton ghetto, sale sidaïque homosexuel!
Si j'étais considéré comme un homme, on refuserait mon sang sous prétexte de mon orientation sexuelle:pourtant, je suis quasi certaine d'avoir eu bien moins de conduites à risques que l'hétéro qui me ferait le prélèvement!
C'était mon coup de gueule. Et oui, c'est du réchauffé, et oui, je l'ai déjà dit vingt fois au moins, et okay, je me tais et sors!

non
reviens

Une chose que je ne comprends pas bien...

Pourquoi est-il nécessaire de manipuler les cellules d'un greffon de moelle osseuse pour vérifier la séronégativité du donneur ?
Pourquoi ne pas faire un test sanguin ?

Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil. Il faut s'abstenir... ou mentir.

Pour répondre au tout premier message, je n'étais pas au courant, et je trouve ça scandaleux..
On fait des prises de sang comme tout le monde, et si on est NEGATIF pour les maladies, ca veux dire NEGATIF, autant que pour un hétéro.. y abusent O_o

Quand c'est négatif, ça ne veut pas dire qu'on soit sûr à 100% que la personne n'est pas porteuse de la maladie, juste qu'il y a 99,9% de chances qu'elle le soit (ou 90%, je ne connais pas la fiabilité des tests effectués).

Hum... je vais au don du sang demain justement (enfin, dans quelques heures maintenant).
ça veut dire que ça va coincer ?

Je devrais dire que je suis bi ?

J'ai déjà donner mon sang mais je ne savais alors que j'étais bi...

Mel a écrit :Hum... je vais au don du sang demain justement (enfin, dans quelques heures maintenant).
ça veut dire que ça va coincer ?

Je devrais dire que je suis bi ?

J'ai déjà donner mon sang mais je ne savais alors que j'étais bi...

J'ai dit que j'étais bi et bizarrement on ne m'a plus jamais appelé pour le don de plaquettes...

En principe, ce ne sont que les hommes bi ou gays qui sont interdits de don, donc tu ne devrais pas avoir de soucis Mel. Et de toute façon, la question se trouve dans le formulaire à remplir avant un don sous la forme (pas exactement, mais quelque chose comme:) de "Avez-vous eu un rapport sexuel entre hommes depuis 1970 (plus sûre de la date, mais ça doit correspondre à l'apparition du SIDA)?". Tu n'as donc pas besoin de le mentionner si on ne te pose pas la question.

Et bonne chance pour ton don!

Ellena a écrit :En principe, ce ne sont que les hommes bi ou gays qui sont interdits de don, donc tu ne devrais pas avoir de soucis Mel. Et de toute façon, la question se trouve dans le formulaire à remplir avant un don sous la forme (pas exactement, mais quelque chose comme:) de "Avez-vous eu un rapport sexuel entre hommes depuis 1970 (plus sûre de la date, mais ça doit correspondre à l'apparition du SIDA)?". Tu n'as donc pas besoin de le mentionner si on ne te pose pas la question.

Et bonne chance pour ton don!

Le questionnaire ca a toujours été le médecin qui l'avait en main, je n'ai jamais vu l'ensemble des questions.

Ellena a écrit :En principe, ce ne sont que les hommes bi ou gays qui sont interdits de don, donc tu ne devrais pas avoir de soucis Mel. Et de toute façon, la question se trouve dans le formulaire à remplir avant un don sous la forme (pas exactement, mais quelque chose comme:) de "Avez-vous eu un rapport sexuel entre hommes depuis 1970 (plus sûre de la date, mais ça doit correspondre à l'apparition du SIDA)?". Tu n'as donc pas besoin de le mentionner si on ne te pose pas la question.

Et bonne chance pour ton don!

Beuh !
J'ai été refusée.
Parce que j'ai eu plus d'un partenaire sexuel au cours des 4 derniers mois.

Fait chier !

Mel a écrit :

Ellena a écrit :En principe, ce ne sont que les hommes bi ou gays qui sont interdits de don, donc tu ne devrais pas avoir de soucis Mel. Et de toute façon, la question se trouve dans le formulaire à remplir avant un don sous la forme (pas exactement, mais quelque chose comme:) de "Avez-vous eu un rapport sexuel entre hommes depuis 1970 (plus sûre de la date, mais ça doit correspondre à l'apparition du SIDA)?". Tu n'as donc pas besoin de le mentionner si on ne te pose pas la question.

Et bonne chance pour ton don!

Beuh !
J'ai été refusée.
Parce que j'ai eu plus d'un partenaire sexuel au cours des 4 derniers mois.

Fait chier !

Cette façon de séquencer la vie sexuelle dans le but de limiter les risques d'avoir un donneur séropositif est très maladroite, à mon sens. Le fait que tu aies eu plus d'un partenaire peut présenter un risque, oui, mais une personne qui aurait eu un seul "coup" dans les quatre derniers mois ne pourrait-elle donc pas en faire de même ? Tout dépend des individus concernés.

Pour ce qui est de l'article, je lui trouve un aspect très... réduit, à propos de la question de la restriction infligée aux homosexuels mâles. Les phrases des médecins et autres spécialistes interrogés ont un ton quelque peu cassant à leur égard. Et enfin, la justification quant au prix des analyses... En effet, c'est un budget, et la recherche manque encore de ressources financières, pourtant l'analyse de tous - je dis bien TOUS - les donneurs, qu'ils soient hétérosexuels, bisexuels (les deux ayant apparemment eu un seul et unique partenaire durant les quatre mois précédant leur don) ou même homosexuels "non déclarés pour la bonne cause" est indispensable, pour la simple et bonne raison que certains éléments nous échappent encore et qu'il n'est pas si rare de se découvrir séropositif en allant faire une prise ou un don de sang... L'analyse doit être obligatoire pour tout don, le problème de l'homosexualité mâle dans cette affaire est tout bonnement... incompréhensible. Ca reviendrait à vouloir économiser des analyses parce que "de toute manière, on sait que les gays ont plus de risques".

Je me suis aussi souvent demandé quel était le sens de "ne pas accepter les population à risque" si de toute façon on analyse tout...
Mais en cours de statistique, j'ai appris que pour diagnostiquer certaines maladies dans des populations importantes (ceci a été utilisé pour diagnostiquer une maladie chez les soldats américains), on mélange des échantillons du sang de par exemple 5 personnes de même groupe sanguin et on test le mélange. Ainsi, on économise 4 test si le mélange est négatif. Plus la probabilité moyenne d'un donneur quelconque de la population est basse, plus on peut mélanger un grand nombre d'échantillons et économiser des tests... Donc, plus on intègre de groupes à risques, plus la probabilité moyenne de toute la population de donneurs (groupe à risque ou non) est élevée... Je ne sais pas si cette technique est utilisée pour les dons de sang, mais ce serait une explication...

Mais au-delà de tout ceci, une considération mathématique ne peut pas justifier l'exclusion d'une personne du don... Et je suis assez convaincu que le nombre de don en plus compenserait le coût supplémentaire dû à la diminution de la taille des "groupes de mélanges pour test"...

Oulà... Je sais pas si c'était clair, ce que j'ai écrit...