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Quinn
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Message par Quinn » il y a 14 ans

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Pour sa 13ème marche qui aura lieu le samedi 10 octobre 2009 à 14h au départ du métro Jourdain, l’Existrans interpelle le Ministère de la Santé. Dans un contexte politique de réforme, les associations LGBT s’inquiètent quant à la continuité de la prise en charge et la considération des personnes Trans’ et intersexué.e.s. Mme Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des sports, a annoncé le 16 mai 2009 la « déclassification de la transsexualité des affections psychiatriques de longue durée ». Nous saluons cette initiative symbolique mais nous continuons de revendiquer la dépsychiatrisation totale et effective de la transidentité à savoir l’absence du recours obligatoire au psychiatre pour démarrer une transition. Néanmoins, cela ne doit pas être synonyme d’un arrêt des remboursements pour les personnes Trans’ et intersexué.e.s.




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Message par Jagix » il y a 14 ans

Nous saluons cette initiative symbolique mais nous continuons de revendiquer la dépsychiatrisation totale et effective de la transidentité à savoir l’absence du recours obligatoire au psychiatre pour démarrer une transition.
c'est pas un peu imprudent? Oo

autant je comprend bien que pour un-e trans en début de transition c'est pas facile à vivre, voir carrément inacceptable dans les cas oui ils-elles sont traité-e-s comme des souris de laboratoires ou des monstres humains, autant il existe aussi des personnes instables, lunatiques, schizophrène, souffrant de trouble neurologiques et j'en passe qui pourraient très bien vouloir changer de sexe sans être pleinement responsables de leur décision, un examen psychiatrique n'est-il pas nécessaire pour confirmer la bonne santé mentale avant une telle opération?

est-ce que cette démarche, au lieu d'apporter plus de liberté aux trans, ne risque pas plutôt d'ouvrir grand la porte aux critiques type "c'est une pathologie, ils feraient mieux de les enfermer à l'HP au lieu de dépenser l'argent du contribuable pour eux"?

les analyses psychiatriques donnent peut être l'impression, pour les trans qui le vivent, de considérer le transsexualisme comme une pathologie, mais ça donne également l'argument qu'avant d'entamer une transition, des psychiatres se sont assuré de leur bonne santé mentale, et donc que justement ce n'est pas une pathologie (à moins que le serment d'Hippocrate précise que l'on peut permettre aux gens atteints d'une pathologie de subir une opération lourde et irréversible pour satisfaire à un délire).

je trouve qu'un accompagnement spécifique du corps médical (qu'il s'agisse de médecins ou de psychiatres) serait une meilleure revendication.
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Message par Blue » il y a 14 ans

Jagix a écrit :
autant je comprend bien que pour un-e trans en début de transition c'est pas facile à vivre, voir carrément inacceptable dans les cas oui ils-elles sont traité-e-s comme des souris de laboratoires ou des monstres humains, autant il existe aussi des personnes instables, lunatiques, schizophrène, souffrant de trouble neurologiques et j'en passe qui pourraient très bien vouloir changer de sexe sans être pleinement responsables de leur décision, un examen psychiatrique n'est-il pas nécessaire pour confirmer la bonne santé mentale avant une telle opération?
Globalement, je suis d'accord, mais en fait, je suis pour une évaluation psychiatrique avant toute modification corporelle définitive, même "simplement" liposuccion ou se faire refaire le nez (mais pas forcément une évaluation lourde, juste vérifier que la personne est bien consciente de sa décision, des implications, etc etc).

Il parait que les chirurgiens esthétiques sont tenus de prendre en compte l'aspect psychologique, pour détecter s'il n'y a pas une pathologie derrière la demande de modification d'apparence. Mouais... C'est comme tout, il y en a qui le font sûrement sérieusement...

C'est compliqué tout ça !

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Message par Jagix » il y a 14 ans

c'est le cas oui, je me souviens d'un chirurgien qui parlait du cas d'une patiente qui n'arrêtait pas de se refaire le nez, le menton, les yeux... bref tout ce qui pouvait se refaire dans le but de fuir au maximum l'image de sa mère.

dans un cas comme celui là un soutien psychiatrique est nécessaire, et il est donc indispensable d'avoir l'avis d'un professionnel avant.

dans le cas de la chirurgie esthétique, les chirurgien on fait des études de médecines donc de psychologie, mais bon... je ne pense pas que ceux qui pionçaient en psycho n'aient pas réussi à devenir chirurgien quand même, et puis certains n'hésitent pas à baisser leurs critères de sélection pour avoir un maximum de clientèle, buisness is buisness...
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Message par Quinn » il y a 14 ans

Jagix a écrit :dans un cas comme celui là un soutien psychiatrique est nécessaire, et il est donc indispensable d'avoir l'avis d'un professionnel avant.
Il faut savoir de quoi on parle... d'une ou plusieurs consultations avec un psycologue ou 2 ans minimum de suivit psychiatrique et de considération de malade mental avant d'avoir, au bon vouloir du psychiatre, l'accès éventuel a un traitement.

Vu la lourdeur, le temps et l'importance d'une telle opération, même si elle était en aussi "libre" service que la chirurgie esthétique, je ne penses pas que ce dont tu parles arrives véritablement souvent. C'est quelque chose qui se fait par étape, qui coûte des sous, qui est douloureux et qui change tout dans une vie, l'endocryno, le chirurgien ou n'importe quel autre médecin pratiquant toutes les opérations ne font pas ça à la chaine et généralement, il faut un entretient préalable etc... Donc même sans l'étape du psychiatre, il n'y aurait pas beaucoup de cas négatifs et ça permettrait à toutes celles et ceux qui, ne voulant pas subir cela passe par le "marché noir" d'avoir l'accès à un traitement adapté et un suivit médical et donc éviter beaucoup de problèmes de santés.

Une dépsychatrisation c'est aussi arrêter de les considérer comme des malades mentaux et donc qu'ils soient un peu moins mal vu et qu'il ne soit plus déontologiquement correcte de licencier un trans, ce qui permettrait peut être qu'ils et elles aient moins souvent recours à la prostitution et vivent dans des conditions déplorables et se fassent régulièrement agressé et malmenés par les flics.

et encore, je ne me lance pas plus loin dans le débat cher ami.


Entre une psychatrisation et le conseil de consultations psychologique il n'y a pas seulement un fossé ou un gouffre, un il y a océan. :wink:
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Message par Steph » il y a 14 ans

Blue a écrit :
Globalement, je suis d'accord, mais en fait, je suis pour une évaluation psychiatrique avant toute modification corporelle définitive, même "simplement" liposuccion ou se faire refaire le nez (mais pas forcément une évaluation lourde, juste vérifier que la personne est bien consciente de sa décision, des implications, etc etc).

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis, Blue. De même que certains patients devraient pouvoir bénéficier d'un entretien/soutien psychologique avant une intervention chirurgicale quelconque par exemple etc...Mais c'est un autre débat.
Et je crois que le souci, dans le cas des trans, c'est que cette "aide psychologique" ou "évaluation psychiatrique" tourne à la persécution et à l'humiliation.
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Message par Yeuse » il y a 14 ans

les analyses psychiatriques donnent peut être l'impression, pour les trans qui le vivent, de considérer le transsexualisme comme une pathologie, mais ça donne également l'argument qu'avant d'entamer une transition, des psychiatres se sont assuré de leur bonne santé mentale, et donc que justement ce n'est pas une pathologie (à moins que le serment d'Hippocrate précise que l'on peut permettre aux gens atteints d'une pathologie de subir une opération lourde et irréversible pour satisfaire à un délire).
Sauf qu'ils considèrent préalablement qu'il s'agit d'une maladie mentale et ne vérifie donc pas si la personne en est atteinte ou non. Le prétendu "suivi psy" consiste donc à mettre la personne entre parenthèses pendant des années et tenter le plus possible d'empêcher que la personne bouge un doigt.
Quant à l'information pour un consentement éclairé (puisque c'est le sujet de fond que vous semblez traiter), relire phrase au-dessus. Nous étions tout simplement suspendus à un interrogatoire pendant des années.
Les prises en charge ont commencé en France vers 1980 à Paris. 4 à 5 personnes allaient jusqu'au terme, c'est-à-dire l'opération de conversion et n'ont pu obtenir, avec difficulté, des papiers que 10 ans plus pour certainEs. Or, des centaines de personnes consultaient. Nombre de personnes (dont moi) sont restées des années en attente avant de se faire rejeter du contrôle sans rien.

La maladie des trans est exactement la même que les homos et les bis, une phobie culturellement entretenue.
En fait de suivi, c'est un contrôle social via un "diagnostic différentiel". On vérifie qu'en effet, il ne s'agit pas d'une véritable maladie mentale. On procède donc par élimination des symptômes les plus connus. S'il reste le transsexualisme, on considère que la personne en est "atteinte". Ce travail d'approche peut être fait par une équipe en 2 mois maximum et non 2 ans minimum en rejetant toutes les personnes qui ne correspond pas à un strict cahier des charges. Exemple : une personne bi ou homosexuelle après transition...

En résumé, autant vous dire que le terme de psychiatrisation, j'en m'en fous. Reste la question de surface : qui ici a envie d'être traité comme malade mental en sachant que ce n'est pas le cas, que ce discours est véhiculé pour contourner toutes les dispositions légales pour éviter que des individus soient enfermés ou vos droits mis en parenthèses ?
Ce n'est pas un soutien, un suivi et encore moins un accompagnement en France sans compter que les opérations sont régulièrement mal foutues, voire à refaire. L'hôpital de Toulouse a ainsi été fermé par décision pour cette raison.

La lourdeur d'un tel changement ne pèse strictement rien face à la chape de plomb qui nous pesait dessus. Pour traiter correctement les questions, il aurait fallu ouvrir des débats, permettre le dialogue. Pendant 10 ans, nous invitions les praticiens comme toutes les assos en Europe. En 10 ans, personne n'est venu mais au contraire, les praticiens (psys en tête) continuent de militer pour dévaloriser les militants et le travail associatif. Qui dit mieux ?
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Message par cookie_ » il y a 14 ans

Les psy refusent d'opérer les Trans qui le veulent...

et les pédo-psy opèrent et traitent à outrance les intersexes
qui eux pour la plus part, ne veulent pas !

De plus, pour la plus part des psy l'homosexualité est taboue,
et les intersexes que l'on force a devenir des filles,
qui veulent se marier doivent le faire avec un homme !
en toute légalité.

Et les homo filles ou garçons, ou ...
n'on pas le droit au mariage ?!?

Et encore : Le sexe anal est plus populaire auprès des hétérosexuels
( Source : to the Centers for Disease Control’s National Survey of Family Growth,)


Belle Humanité, et belle LIBERTE ! :x

Mais la vie est belle, vive la diversification humaine,
cela occupe certains a comprendre et déchiffrer tout cela :cheesy:

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Message par Steph » il y a 14 ans

Les générations futures nous considèreront comme des barbares ignorants et arriérés. Tout comme nous, lorsque nous considérons les sacrifices rituels humains.
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Message par Quinn » il y a 14 ans

Attention les amis, aujourd'hui les hormones, les opérations etc sont concidéré comme des traitements du syndrôme du transsexualisme, ça enlève le malêtre du malade... D'après les médecins.

Et devoir attendre qu'un médecin te donne son accord pour que tu entame une transition c'est donner à une personne et a son seul jugement le pouvoir de décider de ta vie, de ton identité et de ton bien être et ce n'est pas normal.

Qui plus est, aujourd'hui pour être "traité" il ne faut jamais avoir été marié, ne pas avoir d'enfant, être homosexuel et encore énormément de choses bizarre. Donc par le parcours publique (donc remboursé) les trans sont soumis à des règles et se doivent de rentrer dans des cases et de dire "oui oui, je suis malade mental" pour avoir leur ordonance. Et ça c'est dévastateur chez certaines personnes.

Ces deux ans de psychatrisation forcées sont très dur pour beaucoup de personnes.

Imaginez : vous êtes bisexuel et vous souhaitez vous marier avec une personne de l'autre sexe. Or pour cela vous êtes obligé de passer 2 ans a dire que vous n'avez jamais eu de relation homosexuel, que vous êtes complètement hétéro etc... Bref, que vous rentrez dans un cliché alors que ce n'est absolument pas le cas. Comment réagiriez vous?
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Message par Jagix » il y a 14 ans

après lecture de tous vos avis, je comprend mieux les revendications (car effectivement appliquée comme ça, la psychiatrisation n'est donc pas une bonne chose, loin de là).

cela dit je pense que le problème ne vient pas de la psychiatrisation elle même, mais de la considération du transexualisme par la psychiatrie "moderne" (oui, moderne mon cul, je trouve aussi).

donc, leur revendication est juste dans le sens ou elle s'oppose a ce mauvais traitement et je suppose que c'est le moyen le plus efficace de militer pour une meilleur considération du transexualisme, mais je continue d'espérer (oui je suis toujours utopiste, ça a pas changé) qu'à l'avenir, la situation des trans aura suffisamment évolué pour que cette revendication soit oubliée mais aura mené à une prise en charge du corps médical convenable (et donc a un SOUTIEN psychologique, et non à une étape "admettez que vous êtes malade sinon on ne traitera pas vos symptômes").
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Message par Yeuse » il y a 14 ans

Jagix a écrit : je continue d'espérer (oui je suis toujours utopiste, ça a pas changé) qu'à l'avenir, la situation des trans aura suffisamment évolué pour que cette revendication soit oubliée mais aura mené à une prise en charge du corps médical convenable (et donc a un SOUTIEN psychologique, et non à une étape "admettez que vous êtes malade sinon on ne traitera pas vos symptômes").
oui
continue d'espérer :D
d'autres informations d'importance sont :
- l'obtention du prénom et n° sécu dans le genre de destination dès la prise en charge signée par les parties ;
- le lien entre les opérations et l'obtention des papiers d'identité au TGI, ce qui fait que les transgenres malgré l'adoption d'une genre social définitif (opposé à leur genre d'éducation) ne peuvent obtenir de nouveaux papiers;
- le retrait de l'obligation de stérilité pour les trans ;
- l'obligation pour les chirurgiens de se former auprès des équipes chirurgicales internationales;
- la dissolution totale des équipes hospitalières autoproclamées experts en transsexualisme.


lynxe utopiste 8)
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Message par millenia » il y a 14 ans

Yeuse a écrit :- l'obligation pour les chirurgiens de se former auprès des équipes chirurgicales internationales;
Yeuse,
serais-tu assez aimable pour expliquer (ou me donner un lien sinon) histoire que je comprenne les implications de cette phrase ? j'avoue que là comme ça je ne comprends pas trop ce que ça veut dire.

Merciiii :)
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Message par Quinn » il y a 14 ans

Aujourd'hui en France il n'y a aucun chirurgien spécialisé dans les opération de "réattribution" sexuelle. D'après la loi, tout médecin spécialisé peut pratiquer la vaginoplastie par exemple (je peux envoyer un ou deux mail pour avoir la source si ça vous intéresse). On en arrive à un point où un chirurgien faisant partie de l'équipe autoproclamée du syndrome du transsexualisme, qui pratique donc des vaginoplastie sur les personnes passant par le système publiquej, est en réalité un micro chirurgien de la main. Qu'on m'explique comme un mec spécialisé dans les tendons et autres trucs de la mains est qualifié pour construire un néo-vagin et un néo-clitoris?
Et d'après ce médecin et ses statistiques, il a 1 complication GRAVE pour 8 opérations... C'est les même statistiques que pour la roulette russe...

Dans la communauté, c'est reconnu que les opérations faites en France sont plus des mutilations que de la réattribution, il arrive très régulièrement de perdre toute sensation dans cette région, de ne pas pouvoir avoir de pénétration et aussi que ça ne ressemble à rien.
Il y a plusieurs cas de suicides après des opérations faites en France.

Aujourd'hui, pour avoir une opération digne de ce nom, il faut aller aux USA, Canada, Belgique, Thaïlande etc... J'ai une amie qui va se faire opérer en Thaïlande : 1 mois de convalescence sur place plus encore un moment en France, prix du voyage, du logement, de l'opération, on atteint facilement les 10 000€ et les 2 mois d'absence. Il faut donc avoir cette somme et pouvoir partir 2 mois de son travail sans le perdre... Autremment dit ce n'est pas du tout une solution accessible pour beaucoup.

Après, ne parlons pas de phalloplastie vu que de toute façon, en France on n'en fait pas.
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Message par millenia » il y a 14 ans

d'accord, donc yeuse soulignait qu'il FAUT que les chirurgiens soient formés.....

J'avais mal interprété ça aussi !
Merci de tes éclairements Quinn !
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