Bi... et épanoui ? Oui ma p'tite dame, ca commence ;)
- sérendipité
- Biberon
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Bi... et épanoui ? Oui ma p'tite dame, ca commence ;)
C'est par ce titre amusant et amusé que je voulais faire mon retour parmi vous... Il y a quatre mois, je venais vous interpeller sur ma situation somme toute assez banale, celle d'un jeune adulte qui se découvre une bisexualité naissante. En plein dans ma période d'amour platonique, de timidité maladive, et de recherche de mon "moi", cette découverte m'avait complètement catastrophé même si je ne paraissais pas aussi alarmiste...
Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, et j'ai l'impression d'être un papillon sorti de sa chrysalide Et ceci, grâce à vous mais aussi grâce à Laurent...
Début novembre, alors que j'essayais de me convaincre de ma stricte hétérosexualité, que ces désirs bisexuels allaient passer avec le temps, je ne pouvais m'empêcher d'y penser quand même et de fantasmer sur les hommes... Chassez le naturel, il revient au galop Ne sachant que faire, j'avance doucement vers lui et nous nous faisons la bise. Il me propose un café, j'accepte volontiers, et je me dirige vers le salon où je m'assieds, complèment crispé...
Un soir, alors que je rentrais d'un petit concert ma foi assez sympathique, je rejoins un groupe d'amies de la fac qui me présentent Laurent, jeune trentenaire... ma foi très mignon et au sourire ravageur Un gendre idéal, un beau brun bien bâti, un mec très sympa... mais célibataire ! "Comment se fait-ce", demandais-je à une amie. "Il est gay", me répond-elle. ARRRG ! Enfer et damnation, pas lui, naaaan... Oui ben n'empêche, j'ai beau refouler ça à coup de palmes, mon sentiment reste le même : il me plaît
Malgré toute l'appréhension qui est la mienne, je m'approche de lui et j'engage la conversation, assez maladroitement... Je tremble comme une feuille, manquant de peu de renverser ma bière. "Allez, une grande respiration, le prétexte du froid vif dehors, et il n'en paraîtra rien...". Niet, tu parles, il m'avait bien vu venir le Laurent... Et l'alcool aidant, la conversation est de plus en plus détendue, les regards appuyés, les sourires équivoques, les frôlements fréquents, la chaleur suffoquante... La soirée s'arrête là, je pars dormir chez une amie qui m'héberge pour la nuit
Heureusement, j'avais eu la présence d'esprit de lui demander son numéro de portable... Je joins le geste à la volonté deux semaines après, après avoir re-gambergé sur ma bisexualité dont je ne voulais pas entendre parler... Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore disait l'autre.
Le lendemain après-midi, j'arrive fébrilement à son appartement... Tremblant comme une feuille, j'appuye tant bien que mal sur le bouton de la sonnette. La porte s'ouvre, et je redécouvre son sourire charmeur Il s'avance pour me faire la bise, et je m'execute non sans une certaine appréhension... Je cogite à cent à l'heure, "Il va me sauter dessus", "Il va fermer la porte !", etc. Je me calme tant bien que mal, essaye de dissimuler ma gêne derrière un sourire de façade. Il me propose un café que j'accepte volontiers, et me dirige vers le salon où je m'assieds dans le premier fauteuil venu.
Quelques minutes passent, et le revoici avec une tasse de bon café dans chaque main. Je m'allège de mon caban, le remercie, mais je n'ose pas le regarder... De but en blanc, il me demande ce que je suis venu faire ici... Ne sachant trop que répondre, je marmonne difficilement un "Je ne sais pas" avant de me raviser, et de lui dire en toute franchise "Je ne sais pas quoi faire, je crois que je suis bisexuel, et je n'arrive pas à l'accepter."
Très patient et compréhensif, il me raconte les dix dernières années de sa vie, du moment où il a découvert son homosexualité à aujourd'hui, ses sentiments, ses appréhentions, ses premières relations... Il me fait tantôt rire, tantôt compatir avec les moments difficiles qu'il a vécu, et je me détends complètement. J'apprends à découvrir la personnalité d'un inconnu, j'apprends de sa vie et de son expérience, j'apprends aussi de sa sagesse... Le temps passe, et il me propose de me raccompagner à Vaise dans sa voiture...
Nous terminons la discussion dans sa voiture, jusqu'à arriver à la station. Et là, nous restons silencieux tous deux avant que nous ne réagissions pour nous faire la bise. J'ai tellement envie qu'il me prenne dans ses bras, mais je vois les passants qui nous regardent. Je le quitte et me dirige rapidement vers le métro, en me retournant pour le saluer.
Après un long mois de silence, je le recontacte et je le revois à son appartement. Tendu mais moins stressé que la fois précédente, nous nous asseyons dans son canapé l'un à côté de l'autre, et tandis qu'il me scrute, je fais mine d'observer son home cinéma... Il me demande comment je vais depuis la dernière fois, et je lui réponds franchement que notre rencontre m'a troublé, que j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras... J'en ai tellement envie, mais je n'ose pas... Mais si, j'ose quand meme et je découvre la douce chaleur de ses bras musclés, j'apprécie sa main qui caresse mes cheveux, je me sens tellement bien...
Ce câlin dure, mais je sais que je ne le désire pas sexuellement. Il le devine, et nous nous quittons doucement, tranquillement, sans regrets... Je lui fais la bise et je m'en vais... Je me sens tellement bien...
Et depuis, je m'épanouis chaque jour un peu plus... Je suis de plus en plus chaleureux avec mes collègues féminines de fac, très nombreuses, j'ai envie de plaire, de séduire... Je me fais beau, je montre mon plus beau sourire Et surtout, j'assume ma bisexualité Je sais ce que veux, ou plutôt qui je veux, je me surprend à fantasmer sur certains des (rares) étudiants masculins du campus, surtout les beaux bruns...
Bref, je me sens câlin, copain, câlin, bien ;) Et ceci, grâce à vous aussi, grâce à une certaine demoiselle du forum dont je n'ai pas oublié les douces paroles sensées... Alors merci à tous et à toutes
Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, et j'ai l'impression d'être un papillon sorti de sa chrysalide Et ceci, grâce à vous mais aussi grâce à Laurent...
Début novembre, alors que j'essayais de me convaincre de ma stricte hétérosexualité, que ces désirs bisexuels allaient passer avec le temps, je ne pouvais m'empêcher d'y penser quand même et de fantasmer sur les hommes... Chassez le naturel, il revient au galop Ne sachant que faire, j'avance doucement vers lui et nous nous faisons la bise. Il me propose un café, j'accepte volontiers, et je me dirige vers le salon où je m'assieds, complèment crispé...
Un soir, alors que je rentrais d'un petit concert ma foi assez sympathique, je rejoins un groupe d'amies de la fac qui me présentent Laurent, jeune trentenaire... ma foi très mignon et au sourire ravageur Un gendre idéal, un beau brun bien bâti, un mec très sympa... mais célibataire ! "Comment se fait-ce", demandais-je à une amie. "Il est gay", me répond-elle. ARRRG ! Enfer et damnation, pas lui, naaaan... Oui ben n'empêche, j'ai beau refouler ça à coup de palmes, mon sentiment reste le même : il me plaît
Malgré toute l'appréhension qui est la mienne, je m'approche de lui et j'engage la conversation, assez maladroitement... Je tremble comme une feuille, manquant de peu de renverser ma bière. "Allez, une grande respiration, le prétexte du froid vif dehors, et il n'en paraîtra rien...". Niet, tu parles, il m'avait bien vu venir le Laurent... Et l'alcool aidant, la conversation est de plus en plus détendue, les regards appuyés, les sourires équivoques, les frôlements fréquents, la chaleur suffoquante... La soirée s'arrête là, je pars dormir chez une amie qui m'héberge pour la nuit
Heureusement, j'avais eu la présence d'esprit de lui demander son numéro de portable... Je joins le geste à la volonté deux semaines après, après avoir re-gambergé sur ma bisexualité dont je ne voulais pas entendre parler... Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore disait l'autre.
Le lendemain après-midi, j'arrive fébrilement à son appartement... Tremblant comme une feuille, j'appuye tant bien que mal sur le bouton de la sonnette. La porte s'ouvre, et je redécouvre son sourire charmeur Il s'avance pour me faire la bise, et je m'execute non sans une certaine appréhension... Je cogite à cent à l'heure, "Il va me sauter dessus", "Il va fermer la porte !", etc. Je me calme tant bien que mal, essaye de dissimuler ma gêne derrière un sourire de façade. Il me propose un café que j'accepte volontiers, et me dirige vers le salon où je m'assieds dans le premier fauteuil venu.
Quelques minutes passent, et le revoici avec une tasse de bon café dans chaque main. Je m'allège de mon caban, le remercie, mais je n'ose pas le regarder... De but en blanc, il me demande ce que je suis venu faire ici... Ne sachant trop que répondre, je marmonne difficilement un "Je ne sais pas" avant de me raviser, et de lui dire en toute franchise "Je ne sais pas quoi faire, je crois que je suis bisexuel, et je n'arrive pas à l'accepter."
Très patient et compréhensif, il me raconte les dix dernières années de sa vie, du moment où il a découvert son homosexualité à aujourd'hui, ses sentiments, ses appréhentions, ses premières relations... Il me fait tantôt rire, tantôt compatir avec les moments difficiles qu'il a vécu, et je me détends complètement. J'apprends à découvrir la personnalité d'un inconnu, j'apprends de sa vie et de son expérience, j'apprends aussi de sa sagesse... Le temps passe, et il me propose de me raccompagner à Vaise dans sa voiture...
Nous terminons la discussion dans sa voiture, jusqu'à arriver à la station. Et là, nous restons silencieux tous deux avant que nous ne réagissions pour nous faire la bise. J'ai tellement envie qu'il me prenne dans ses bras, mais je vois les passants qui nous regardent. Je le quitte et me dirige rapidement vers le métro, en me retournant pour le saluer.
Après un long mois de silence, je le recontacte et je le revois à son appartement. Tendu mais moins stressé que la fois précédente, nous nous asseyons dans son canapé l'un à côté de l'autre, et tandis qu'il me scrute, je fais mine d'observer son home cinéma... Il me demande comment je vais depuis la dernière fois, et je lui réponds franchement que notre rencontre m'a troublé, que j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras... J'en ai tellement envie, mais je n'ose pas... Mais si, j'ose quand meme et je découvre la douce chaleur de ses bras musclés, j'apprécie sa main qui caresse mes cheveux, je me sens tellement bien...
Ce câlin dure, mais je sais que je ne le désire pas sexuellement. Il le devine, et nous nous quittons doucement, tranquillement, sans regrets... Je lui fais la bise et je m'en vais... Je me sens tellement bien...
Et depuis, je m'épanouis chaque jour un peu plus... Je suis de plus en plus chaleureux avec mes collègues féminines de fac, très nombreuses, j'ai envie de plaire, de séduire... Je me fais beau, je montre mon plus beau sourire Et surtout, j'assume ma bisexualité Je sais ce que veux, ou plutôt qui je veux, je me surprend à fantasmer sur certains des (rares) étudiants masculins du campus, surtout les beaux bruns...
Bref, je me sens câlin, copain, câlin, bien ;) Et ceci, grâce à vous aussi, grâce à une certaine demoiselle du forum dont je n'ai pas oublié les douces paroles sensées... Alors merci à tous et à toutes
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Finalement, tu as concrétisé avec ce laurent?sérendipité a écrit :Merci à toutes, ça fait un bien fou (surtout venant de demoiselles ;)
Du tout, du tout Poses ta questionSteph a écrit :j'ai une question bebette, mais je m'abstient, je ne veux pas gacher l'ambiance
C'était Biscuit, ou pas?
Un cavalier
Qui surgit hors de la nuit
"je suis un mec un peu mec mais pas trop mec" L.F
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pour les 30 ans j'ai fait exprèsBiscuit a écrit :je ne suis pas gay, et je ne suis pas de Lyon, et je n'ai pas 30 ans
bon, cependant, vous croyez qu'au bout du troisième grand rendez vous il a concrétisé avec laurent?
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- sérendipité
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Naaan, même pas et pourtant Dieu sait qu'il aurait été l'amant presque idéal... beau gosse, brun comme je les aime, un sourire cajoleur, un physique au poil...Steph a écrit :pour les 30 ans j'ai fait exprèsBiscuit a écrit :je ne suis pas gay, et je ne suis pas de Lyon, et je n'ai pas 30 ans
bon, cependant, vous croyez qu'au bout du troisième grand rendez vous il a concrétisé avec laurent?
Lors du deuxième rendez-vous, nous nous sommes massés chacun à notre tour et... brrr, malgré les frissons qui me parcouraient, je n'étais pas disposé à aller plus loin...
Maintenant, Laurent a un copain et je me vois mal reprendre contact avec lui, sachant ce qui aurait pu se passer...
Par contre, je sais maintenant quel est mon idéal de mec ;)
Hello.
Moi je suis un peu aussi dans le même cas, sauf que moi je n?ai pas 20 ans mais 40 le double , ton témoignage m?a fait plaisir sérendipité.
Car il ne mais pas facile de dire ce que je ressens, en vers quelqu?un qui me plait, souvent, j?en ai très envie psychologiquement, et quand il s?agit de passer a la pratique, je me bloque, peut-être par timidité, ou alors par manque de confiance en moi.
Pour discuter, je n?ai pas de problème, je peux discuter de tout et de rien, je n?ai pas de tabous, et j?accepte les différences de l?autre ou des autres.
Mais si il s?agit d?aller un peu plus loin, dans la relation, malgré que bien souvent j?en ai très envie, je perds tout mes moyens, et souvent au risque de perdre l?autre?
En fait je crois que je suis bi psychologiquement, qui essaie de se reconnaître, et de s?affirmer en tant que tel, mais cela n?est pas toujours évident.
J?ai rencontrer plusieurs personnes jusqu?a présent, dont quelqu?un qui était gay, et qui m?a demander clairement si j?était actif ou passif, qu?est-ce que j?en sais, n?ayant pas franchis ce cap là , je n?en sais absolument rien !
Un autre m?a dit aussi, après m?avoir raconter tous ces déboires sexuels, dans des lieux divers et exotique, me dit : ??que quelque part j?ai oublié de grandir, que si l?on se trouverai nus ensembles, qu il ne sait même pas si il osera me toucher??.
Il y en a encore un autre, cette fois un bi, parce que je n?ai pas répondu de suite, me dit qu?il a trouver quelqu?un d?autre,
Cette fois, j?ai rencontrer quelqu?un de bi qui et comme moi, pas presser et qui se pose les même question que moi, vis-à-vis de notre bisexualité, alors, je me dis qu?il faut laisser le temps au temps, pour le moment nous sommes devenu de très bon amis, et on verra ce que le temps dira.
Pour conclure, je pense qu?il ne faut pas se presser, prendre le temps de vivre sa vie et l?ami/amant viendra quand il le faudra.
laigle
Moi je suis un peu aussi dans le même cas, sauf que moi je n?ai pas 20 ans mais 40 le double , ton témoignage m?a fait plaisir sérendipité.
Car il ne mais pas facile de dire ce que je ressens, en vers quelqu?un qui me plait, souvent, j?en ai très envie psychologiquement, et quand il s?agit de passer a la pratique, je me bloque, peut-être par timidité, ou alors par manque de confiance en moi.
Pour discuter, je n?ai pas de problème, je peux discuter de tout et de rien, je n?ai pas de tabous, et j?accepte les différences de l?autre ou des autres.
Mais si il s?agit d?aller un peu plus loin, dans la relation, malgré que bien souvent j?en ai très envie, je perds tout mes moyens, et souvent au risque de perdre l?autre?
En fait je crois que je suis bi psychologiquement, qui essaie de se reconnaître, et de s?affirmer en tant que tel, mais cela n?est pas toujours évident.
J?ai rencontrer plusieurs personnes jusqu?a présent, dont quelqu?un qui était gay, et qui m?a demander clairement si j?était actif ou passif, qu?est-ce que j?en sais, n?ayant pas franchis ce cap là , je n?en sais absolument rien !
Un autre m?a dit aussi, après m?avoir raconter tous ces déboires sexuels, dans des lieux divers et exotique, me dit : ??que quelque part j?ai oublié de grandir, que si l?on se trouverai nus ensembles, qu il ne sait même pas si il osera me toucher??.
Il y en a encore un autre, cette fois un bi, parce que je n?ai pas répondu de suite, me dit qu?il a trouver quelqu?un d?autre,
Cette fois, j?ai rencontrer quelqu?un de bi qui et comme moi, pas presser et qui se pose les même question que moi, vis-à-vis de notre bisexualité, alors, je me dis qu?il faut laisser le temps au temps, pour le moment nous sommes devenu de très bon amis, et on verra ce que le temps dira.
Pour conclure, je pense qu?il ne faut pas se presser, prendre le temps de vivre sa vie et l?ami/amant viendra quand il le faudra.
laigle
Très beau témoignage, Sérépendité (heu ... du coup j'ai peur d'accrocher ton pseudo , excuse ...), très sympa à lire.
Prendre le temps, oui, c'est bien ça ...
Et en écho à Laigle, moi c'est tout pareil, un mec me plait, je sens qu'il y a qqch mais j'arrive pas, trop timide comme j'étais avec les nanas; lui aussi l'est trop ou pas pret encore je sais pas.
Il y a aussi trop de choses boulversées chez moi en ce moment, de quoi s'occuper en premier, mon couple, ce mec, je sais plus ...
La solution, et donc on en revient au début : prendre le temps ... !?!
Mais c'est dur parfois ..., non ?
Prendre le temps, oui, c'est bien ça ...
Et en écho à Laigle, moi c'est tout pareil, un mec me plait, je sens qu'il y a qqch mais j'arrive pas, trop timide comme j'étais avec les nanas; lui aussi l'est trop ou pas pret encore je sais pas.
Il y a aussi trop de choses boulversées chez moi en ce moment, de quoi s'occuper en premier, mon couple, ce mec, je sais plus ...
La solution, et donc on en revient au début : prendre le temps ... !?!
Mais c'est dur parfois ..., non ?
- sérendipité
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Merci merci
J'accepte désormais que la bisexualité soit dans ma personnalité même, mais il ne faut pas croire que ça a été une partie de plaisir... Loin de là même, je suis passé sur les longs jours de déprime, les têtes de chien battu à la vue du bonheur des autres, le pseudo-dégoût que j'éprouvais à l'égard de ce que je ressentais...
Je crois que le plus difficile aura été de se débarasser des clichés et du poids de la morale... Comprendre et accepter que la sexualité soit une source de plaisir partagée, sans prise de tête, et sans nécessairement vouloir construire une suite m'a pris énormément de temps et de travail sur moi...
Maintenant j'ai envie de sexe comme tout le monde J'ai envie de découvrir la sexualité telle que je la ressent, prendre du plaisir et en donner, avec des hommes ou des femmes... Moi qui concevais avant le sexe comme un passage obligé, comme un sacrifice, un moment à passer, je me surprends moi-même à fantasmer, à faire de doux et bons rêves érotiques...
Je pense toutefois qu'il est peut être moins difficile d'accepter sa bisexualité à 20 ans qu'à 40 : à 20 ans, on découvre sa personnalité, ses envies, on découvre le monde et l'on se construit au jour le jour ; à 40 ans, la plupart des personnes ont leur personnalité, construit un foyer, acquis certains repères et habitudes, et plus que tout, ils redoutent la réaction de leur conjoint.
Alors lyonnais, lyonnaises, et tous (toutes) les autres, j'ai hâte de vous connaitre
Etincelle a écrit :J'aime bien ton temoignage serendipite. Tu as l'air serein et d'accepter ta bisexualité !
J'accepte désormais que la bisexualité soit dans ma personnalité même, mais il ne faut pas croire que ça a été une partie de plaisir... Loin de là même, je suis passé sur les longs jours de déprime, les têtes de chien battu à la vue du bonheur des autres, le pseudo-dégoût que j'éprouvais à l'égard de ce que je ressentais...
Je crois que le plus difficile aura été de se débarasser des clichés et du poids de la morale... Comprendre et accepter que la sexualité soit une source de plaisir partagée, sans prise de tête, et sans nécessairement vouloir construire une suite m'a pris énormément de temps et de travail sur moi...
Maintenant j'ai envie de sexe comme tout le monde J'ai envie de découvrir la sexualité telle que je la ressent, prendre du plaisir et en donner, avec des hommes ou des femmes... Moi qui concevais avant le sexe comme un passage obligé, comme un sacrifice, un moment à passer, je me surprends moi-même à fantasmer, à faire de doux et bons rêves érotiques...
Je pense toutefois qu'il est peut être moins difficile d'accepter sa bisexualité à 20 ans qu'à 40 : à 20 ans, on découvre sa personnalité, ses envies, on découvre le monde et l'on se construit au jour le jour ; à 40 ans, la plupart des personnes ont leur personnalité, construit un foyer, acquis certains repères et habitudes, et plus que tout, ils redoutent la réaction de leur conjoint.
Alors lyonnais, lyonnaises, et tous (toutes) les autres, j'ai hâte de vous connaitre