Rien de précis. Je comprends tout à fait ton sentiment d'injustice profond et vouloir aider ton ami est tout à ton honneur; mais je trouve le traitement du donneur, pas très très humain. Après c'est peut-être des raccourcis maladroits, mais mis bout à bout, quelque chose que tu présentes comme un simple service s'avère contraignant:Achilléa a écrit :( qu'ai-je dit ??? quels posts ???)
prises de sangs, bilan sanguins. Bien évidemment, les MST...Mais qui va prescrire ces examens, et surtout, qui va les subir? Un petit merci pour lui.
Il y a peu de considération pour le géniteur en lui-même:ce pseudo anonymat qui n'en est pas un mais qui en fait est une manière de mettre une distance. Ce que je comprends tout à fait:tes amies veulent avoir un enfant à elles, quoi de plus légitime? Mais alors pourquoi ne pas le dire directement?
Il y a aussi la partie pragmatique du recueil de sperme. Bon là je pense que c'est davantage une maladresse de style, mais ça fait un peu glauque.
Enfin, il y a la partie juridique. Tu présentes les choses comme pour dissuader au géniteur de reconnaitre l'enfant (tu parles de pension alimentaire, d'obligations). or la vraie raison, c'est que tes amies veulent élever seules, l'enfant qui ne sera que le leur! Encore une fois, c'est légitime, mais on peut le dire et insister dessus surtout (car tu l'as dit), par souci d'honnêteté. Et le dire si possible de manière diplomatique, revoir la partie considération
C'est certainement une double maladresse, dues au fait que tes amies ne présentent pas leur requête elles-même (ce qui met déjà de la distance) et ton empressement pour aider tes amies (la fougue de l'amitié). mais la manière dont c'est présenté, à mon avis seul un homme voulant faire plaisir à tes amis et donc de proche pourrait accepter...et on retombe dans le schéma de difficultés dont tu parlais, notamment en évoquant les raisons pour lesquelles ton mari ne pouvait être donneur.
ça, ça aurait pu arriver aussi dans un couple hétéro séparé avec de nouveaux conjoints. Et il faut penser également que même si elles ont un enfant, tes amies peuvent être amenées à se séparer (ce que je ne leur souhaite pas, bien évidemment) et qu'à ce moment là, une seule des deux sera reconnue juridiquement comme le parent de l'enfant. De quoi faire une histoire tragique également. Donc, finalement, la coparentalité, c'est pas si angoissant que ça...à condition, encore une fois d'être proche de l'autre couple, ou célibataire(pas forcément homo ou bi d'ailleurs).LA coparentalité ça aussi c'est un joyeux foutoir, disons que dans l'entourage cette "expérience" a été tentée, le résultat est carrément hard, le père et la mère biologiques qui se déchirent la garde, les conjoints respectifs mis à la poubelle...C'est pas un exemple très rassurant et j'espère pas représentatif mais ça fait quand même réfléchir...
Voilà, j'espère ne pas t'avoir heurtée. C'est juste un ressenti en grande partie irrationnel accentué par de petites maladresses (subjectives, je te l'accorde )