Eleventh a écrit :
Bon du coup le débat est passé à la trappe.
Et je te remercie de ne pas l'avoir perdu de vue
Eleventh a écrit :
On pourrait croire que c'est HS mais je dirai pourquoi ça me semble totalement dans la question après.
Bref, Vigix, je ne sais pas si hypocrite est le mot,
Je ne pense pas non plus. Je ne pense même pas qu'il s'agit de mot mais de "vision", de valeur, bref je sais pas non plus en fait comment le définir.
Eleventh a écrit :
mais aller à un mariage alors qu'on est contre cette institution me semble poser plusieurs problèmes:
- D'abord comme je l'ai évoqué, le fait que des amis qui invitent quelqu'un en sachant qu' à la base sur lui arrache le cul, c'est un poil irrespectueux et j'y vois le message "je me fous de ce que tu penses ce que je veux c'est un image de toi pour que la photo soit complète".
Je suis pas trop d'accord. L'usage, dans la société actuelle, est d'inviter les personnes on va dire les plus proches, en priorité celle qui compte le plus, les intimes quoi. Toujours dans la société actuelle, le fait de ne pas les inviter aurait plutôt tendance à faire jaser. Après que dans ta conception à toi, que tu considères que c'est "irrespectueux" ça peux se comprendre, mais dans le modèle actuel et le plus courrant tu pourras, je pense, "comprendre" pourquoi ça peut coincer.
Eleventh a écrit :
- Ensuite et surtout, aller à un mariage alors qu'on aime pas l'institution, bien souvent c'est parce que "malgré tout, on y bouffe/picole/rit bien". Et ça me donne un peu une image si ce n'est hypocrite, au moins "profiteuse" (je ne trouve pas le mot quelqu'un pourra p'tet m'aider): quand je n'aime ou ne cautionne pas quelque chose, je le "boycotte" dans sa globalité. Je ne prends pas seulement ce qui m'arrange. J'assume de me couper de la partie plaisante de la chose.
J'ai bien noté les guillemets du côté intérêt ainsi que tes arguments, mais d'un d'autre côté ne penses tu pas que le fait de dire que je ne vais pas à un "simple" événement "un mariage" d'un pote (pas rien) parce que l'institution me "déplaît" peux être considéré comme quelque chose "d’égoïste"?
Eleventh a écrit :
Si un pote qui fait les meilleures tartes du monde s'avère être un sombre connard (sur des critères intolérables, tu dois bien en avoir aussi Vigix, appliques les pour l'exemple, je ne peux pas les choisir à ta place) je vais décider d'arrêter de le voir, totalement. Je ne vais pas arrêter de le voir "sauf quand il fait des tartes" parce qu'après tout "ses tartes sont bonnes, je vois pas pourquoi je m'en passerai juste parce que c'est un connard". Ben pour moi c'est assumer ses idées, son point de vue. Décider que quelqu'un ou quelque chose est mauvais/stupide/inutile/chiant/inacceptable etc... Ça a des conséquences. Sinon ce ne sont que des paroles en l'air.
Personnellement si un type est un connard, une chose est sure c'est que je n'ai JAMAIS été ami avec, j'ai pour habitude de faire le ménage à l'entrée ^^
J'applique, j'applique, non désolé j'ai pas ça en stock... bon ok à la limite une copine qui est pas fan du mariage gay, elle est un peu coincée du cul mais on y travaille... pour une ancienne homophobe elle a (très) bien évoluée
Sinon, non désolé, vraiment pas ça en stock
Après si effectivement il advenait qu'un connard fini (selon mes critères : subjectif encore) passe les mailles du filets c'est sure qu'il ne ferait pas long feu...
Eleventh a écrit :
Donc c'est pas de l'hypocrisie, pas vraiment, mais c'est une faiblesse intellectuelle que j'ai du mal à comprendre. Et qui à mon avis est une des causes de la difficulté a vivre en société.
Tu comprendras qu'au vu de ce que j'ai dis que je ne peux pas arriver à la même conclusion.
Eleventh a écrit :
Quant au lien avec le sujet, ben c'est pareil avec les parents, ne pas aborder certains sujet avec eux parce qu'on sait que cela se passera mal, c'est vouloir garder quelque chose qu'on sait faux. C'est un peu comme demander à quelqu'un de garder un masque car, au fond, on sait que sans on sera obligé de reconnaitre qu'il est moche et, ça on le veut pas, parce qu'on ne pourrait plus le voir. C'est horrible pour bien des raisons. Raisons que je ne pense pas avoir à expliquer.
Bref, vouloir à tout prix garder quelque chose parce qu’on assume pas ce qu'on pense, et qu'on assume pas de "couper" si nécessaire, me semble plus grave que de régler le problème (avec une chance que ça fasse progresser tout le monde, si l'entente est plus forte que le désaccord).
Voila, j'espère avoir répondu.
Euffff comment dire. Déjà je suis content que tu reparles du sujet parce que je voulais y revenir.
Ensuite, je dirais que j'ai (enfin dans l'idéal) une approche plus "soft". Quand je tombe, par exemple sur un homophobe dans une conversation, j'aime bien commencer par me foutre de lui (c'est plus fort que moi), avec humour et le sourire qui va bien, histoire que tout le monde rigole et de le foutre mal à l'aise sans pour autant couper le "lien" et de le braquer, bref éviter de le fermer comme une huître. Ensuite je cherche à comprendre pourquoi il est homophobe et tente de faire sauter tout les arguments à la con ou les idées reçues, etc... ça prend du temps, mais le mec (ou la fille) d'une manière ou d'une autre, si tu le "marques" est obligé d'y repenser et de réfléchir. Je pourrais très bien lui rentrer dans la gueule direct, mais j'ai envie de dire: et ensuite? Ça mène à quoi? Je me suis défoulé et après? Rien.
Pour ce qui est du cas des parents, de mon point de vue c'est un cas particulier. On pourra comme d'autre l'on noté ici dire de manière radicale et sans nuances que ses parents c'est pas parce que c'est nos parents qu'on est obligé de les garder (bon j'ai pas retranscris mot pour mot mais c'est l'idée hein). En soit c'est une idée qui se défend.
Les parents, quoi qu'on en dise, ça reste du domaine de l'affect, c'est une relation particulière, une relation que chacun vit, ressent à sa manière et dans le fond je ne pense pas qu'il y est beaucoup de monde pour affirmer que ça ne les ferait pas chier de devoir couper les ponts.
Tu vois pour mon cas, mes parents ne sont pas au jus, je ne parle jamais de mes moitiés avec eux (parce que ma mère m'a pété les couilles par le passé avec ; du vécu et un moyen de me protéger), et tant que je n'aurai pas de relation que j'estimerai solide ils n'en entendront pas parler. Et si ça devait être un mec ils auront le double effet kiss cool, enfin bref. Si jamais ça se passait mal, et là tu vas dire que je me contredis ; j'irai à la serpe. Non pas parce que je ne crois pas en ce que j'ai dis plus haut ce qui reste à mes yeux si ce n'est la meilleure mais une pas trop mauvaise solution, mais tout simplement parce que je ne pense pas avoir la force de faire face à mes sentiments (ou émotion je ne sais pas le terme le plus adéquat) et de m’effondrer devant eux. J'ai un passif avec eux (que je ne souhaite pas partager ici) et je crains que tout ressorte d'un coup.
Chaque cas est unique.
Il est 2h du mat et je fatigue, alors j'espère que ça voudra dire quelque chose d'à peu près clair.
@Fablyon: vu tes idées et/ou points de vue bien arrêtés (à tors ou à raison) que tu assumes et le peu d'amis que tu dis avoir, je te souhaite, sincèrement, de ne jamais les perdre et de ne jamais te retrouver seul.