Kip a écrit :Il est indéniable qu'il y a encore, ancrés au fond de bon nombre de nos chers concitoyens de vieux reflexes homophobes machistes et racistes, mais de là à écrire que ce sont ces gens et leurs réflexes qui dictent encore les références les plus courantes des normes sociales chez nous, je pense que c'est largement faux, et c'est tant mieux.
à peu de choses près, c'est ce que je dis ou voulais dire : "on refuse ce modèle (?) qui a prévalu"?
par contre, je n'ai jamais écrit que ces gens nous dictent encore les références? ils n'en n'ont d'ailleurs nullement besoin? nous suivons pour la plupart les schémas sociaux binaires qui relèvent de la socialité ordinaire, de l'organisation bianire des identités et de la société dnas son ensemble dans sa division homme/femme, masculin/féminin.
Nul besoin donc d'une société fascisante et dictotoriale : l'Occident a trouvé beaucoup mieux pour faire accepter un tel moule binaire : le naturaliser. tu me prêtes des termes que je n'ai pas écris
Pour la plupart des gens, il faut se retrouver dans une minorité sinon nous ne remettons pas en cause un schéma car il nous convient
l'immense majorité de gens ne remettent pas en cause le schéma principal de la binarité, à savoir l'existence de deux sexes bien définis (et deux seulement) qui définissent deux genres sociaux également bien définis, causals, fixes et inamovibles;
peu remettent en cause la définition même des identités binaires, c'est-à-dire son caractère naturel et ses caractéristiques causales, fixes et inamovibles
peu remettent en cause la régulation sociojuridique de la binarité sexuée, notamment pour les intersexué-es et les transidentités
peu remettent en cause la construction même de l'identité et de la structure binaire de la société?
etc?
Alkea a écrit :les mots comme homosexualité par exemple ont été inventé par opposition à la normalité :hétérosexualité...(l'aspect binaire fonctionne bien...)
mieux, le mot homosexualité a été inventé à la fin du 19e siècle et le mot hétérosexualité au début du 20è tant on pensait qu'il n'y avait nul besoin d'un mot pour décrire une sexualité naturelle
a ce moment, toutes les théories postulaient que nous devenions en droite ligne de notre naissance et notre identité de genre (femme, homme?) se construisait en fonction de notre sexuation et notre sexualité
depuis les théories en psychologie, psychologie sociale, queer? ont invalidé cette théorie naturaliste ou essentialiste et ce faisant ont invalidé définitivement le binarisme en se penchant sur les intersexes puis les trans et aujord'hui les identités androgynes et variantes et ont invalidé au passage le schème sain/pathologique qui relève plus de l'idéologie que de la médecine
Alkea a écrit :c'est pourquoi je préfère me considérée comme un être sexuel avec une sexualité variable selon les moment de ma vie, de mes rencontres....
nous appelons cela la pansexualité