Identité de genre : se sentir neutre ?
- Bixy
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Je ne me sens pas "neutre" mais je ne me sens pas totalement masculin non plus. Pour moi il y a une échelle des genres comme il y a une échelle de Kinsey pour les orientations sexuelles. Du 100% masculin au 100% féminin (si ils existent ?) il y a tout un tas de genres différents intégrant plus ou moins de féminité et plus ou moins de masculinité. Moi je me sens biscuit, et un biscuit c'est un savoureux mélange de masculin et de féminin, dans des proportions sans doutes inégales mais trop complexes à définir en ce qui me concerne.
Bixy
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Et merci m'sieur pour la visibilité!
"Fear me. I've killed hundreds of Time Lords.
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"Et finalement dans le langage il ne manque pas de genre. Il y en a juste 2 de trop."
~Eleventh
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Pour ma part cela dépend de beaucoup de choses, finalement c'est comme un vêtement ou une humeur qui varient selon le contexte, les personnes qui m'entourent etc. Pour certaines choses, je sens bien que je ne corresponds mon idée de ce qu'attend la société d'une femme : comment elle doit se comporter, parler ou penser...
Je suis tentée de penser que se sentir tantôt féminine, tantôt plus masculine, est liée à la représentation de soi et au désir et à sa façon d'aller vers l'autre, selon l'image de soi que l'on veut donner à ce moment là, plus ou moins consciemment bien sûr. Donc ce serait aussi lié en quelque à l'orientation sexuelle d'une manière ou d'une autre. Je reste prudente sur cette affirmation car j'ai conscience que genre et orientation sexuelle sont 2 choses différentes mais je pense qu'elle peuvent être liées, comment je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste... il n'en reste pas moins que ces questions sont souvent soulevées chez les bi et le homos cqfd.
Mais finalement: n'est ce pas la société qui à travers l'élaboration de stéréotypes du genre nous dit que si on est un homme gay c'est que l'on a un comportement féminin et si l'on est une femme lesbienne on a un comportement masculin? D'ailleurs quel plaisir de scruter le pd du quartiers ou la gouine du coin pour épier ses moindres travers ici exacerbés! (si on est bi c'est déjà plus compliqué ) - Et par la même, ne serait-ce pas un moyen de marginaliser ces populations et poser directement une barrière entre homo vs hétéros? - On cerne mieux par là le malaise éprouvé face aux bisexuels puisque inclassables (et donc fourbes car aux intentions peu clairement définies!!!).
Car quoi de plus "rassurant" que de pouvoir identifier immédiatement une lesbienne (parce qu'elle est masculine) pour un homme qui aurait peur de cette fausse amie qui pourrait bien lui prendre sa femme? Pour une femme qui voudrait éviter toute ambiguïté de fausse camaraderie ? Quoi de plus rassurant pour un homme de se dire que lui, il n'est pas pareil, et d'ailleurs ça se voit, qu'il ne fait pas partie de ces gens là? Qu'on homme qui se fait pénétrer est une femme et qu'une femme qui pénètre est un homme ?
Mais en prenant un peu plus de recul, lorsque je me ballade dans la rue et que j'observe les gens, je constate bien évidement que personne ne ressemble vraiment à la femme idéale qu'on essaie de nous imposer. Beaucoup de femmes "hétéro" ne sont pas aussi féminines que ça finalement, si on décortique tous les aspects de sa personnalité. Car certaines actions de la vie quotidienne, o combien à l'opposée des poses glamours que l'on nous impose à longueur de publicité, impliquent une attitude ou un comportement allant au delà de ces questions, et dans la spontanéité du réel, on peut souvent penser que telle ou telle femme n'est pas très féminine.
Ce sont des conventions sociales, liées également aux conditions sociales: il est plus facile d'avoir de l'allure lorsqu'on a un travail intellectuel par exemple plutôt qu'un travail physique. Je pense aussi qu'un(e) intellectuel issu de classe modeste aura toujours des manières plus "rustres" malgré elle/lui puisque remontant à son éducation, ce qui pour une femme est vu comme un manque de raffinement et donc de féminité.
voilà pour mon point de vue,
désolée pour le pavé...
Je suis tentée de penser que se sentir tantôt féminine, tantôt plus masculine, est liée à la représentation de soi et au désir et à sa façon d'aller vers l'autre, selon l'image de soi que l'on veut donner à ce moment là, plus ou moins consciemment bien sûr. Donc ce serait aussi lié en quelque à l'orientation sexuelle d'une manière ou d'une autre. Je reste prudente sur cette affirmation car j'ai conscience que genre et orientation sexuelle sont 2 choses différentes mais je pense qu'elle peuvent être liées, comment je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste... il n'en reste pas moins que ces questions sont souvent soulevées chez les bi et le homos cqfd.
Mais finalement: n'est ce pas la société qui à travers l'élaboration de stéréotypes du genre nous dit que si on est un homme gay c'est que l'on a un comportement féminin et si l'on est une femme lesbienne on a un comportement masculin? D'ailleurs quel plaisir de scruter le pd du quartiers ou la gouine du coin pour épier ses moindres travers ici exacerbés! (si on est bi c'est déjà plus compliqué ) - Et par la même, ne serait-ce pas un moyen de marginaliser ces populations et poser directement une barrière entre homo vs hétéros? - On cerne mieux par là le malaise éprouvé face aux bisexuels puisque inclassables (et donc fourbes car aux intentions peu clairement définies!!!).
Car quoi de plus "rassurant" que de pouvoir identifier immédiatement une lesbienne (parce qu'elle est masculine) pour un homme qui aurait peur de cette fausse amie qui pourrait bien lui prendre sa femme? Pour une femme qui voudrait éviter toute ambiguïté de fausse camaraderie ? Quoi de plus rassurant pour un homme de se dire que lui, il n'est pas pareil, et d'ailleurs ça se voit, qu'il ne fait pas partie de ces gens là? Qu'on homme qui se fait pénétrer est une femme et qu'une femme qui pénètre est un homme ?
Mais en prenant un peu plus de recul, lorsque je me ballade dans la rue et que j'observe les gens, je constate bien évidement que personne ne ressemble vraiment à la femme idéale qu'on essaie de nous imposer. Beaucoup de femmes "hétéro" ne sont pas aussi féminines que ça finalement, si on décortique tous les aspects de sa personnalité. Car certaines actions de la vie quotidienne, o combien à l'opposée des poses glamours que l'on nous impose à longueur de publicité, impliquent une attitude ou un comportement allant au delà de ces questions, et dans la spontanéité du réel, on peut souvent penser que telle ou telle femme n'est pas très féminine.
Ce sont des conventions sociales, liées également aux conditions sociales: il est plus facile d'avoir de l'allure lorsqu'on a un travail intellectuel par exemple plutôt qu'un travail physique. Je pense aussi qu'un(e) intellectuel issu de classe modeste aura toujours des manières plus "rustres" malgré elle/lui puisque remontant à son éducation, ce qui pour une femme est vu comme un manque de raffinement et donc de féminité.
voilà pour mon point de vue,
désolée pour le pavé...
- Ellena
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
C'est très intéressant de vous lire et de découvrir, comme biscuit le dit, une échelle de genre, comme une échelle de Kinsley. Un dégradé de genre. Je trouve l'image très belle.
Par contre, pour ma part, je me trouve au bout du dégradé. Je suis femme et me sens femme. Toujours. Non pas que j'en sois constamment consciente, mais ce fait est ancré en moi. J'aime bien l'image de la flamme qu'utilisait eighteen. C'est un savoir qui est en moi, même quand je n'y pense pas. Et il ressort à certains moments, quand je me sens sûre de moi, quand je me sens fière, toute mon identité s'affirme plus fortement en moi. Et dans ces moments-là, je me sens femme. Je me sens en parfait accord avec mon corps.
Par contre, me sentir femme n'équivaut pas pour moi à être féminine (coiffure parfaite, mini-jupe, ongles manucurés et maquillée). Je le suis, un peu, féminine, mais je me sentais tout autant femme, quand à l'époque où je jouais du théâtre, je montais sur scène déguisée en homme.
Pour moi, mon genre est une certitude au fond de moi. Alors peut-être que cette certitude a été implantée en moi, parce que je jouais au barbie étant enfant (remarque, j'aimais bien les légos aussi), mais elle existe, c'est tout ce que je sais.
En fait, quand on me demande qu'est-ce que ça fait de se sentir femme, c'est un peu comme si on me demandait qu'est-ce que ça fait de se sentir bisexuelle. C'est une certitude, voilà tout...
Donc pour moi, le genre n'est pas qu'un construct social et l'"abolition" du genre n'est pas l'objectif, mais il faudrait effectivement faire comprendre au monde que le genre n'équivaut pas toujours au sexe effectif d'une personne.
Moi aussi, je m'excuse pour le pavé...
Par contre, pour ma part, je me trouve au bout du dégradé. Je suis femme et me sens femme. Toujours. Non pas que j'en sois constamment consciente, mais ce fait est ancré en moi. J'aime bien l'image de la flamme qu'utilisait eighteen. C'est un savoir qui est en moi, même quand je n'y pense pas. Et il ressort à certains moments, quand je me sens sûre de moi, quand je me sens fière, toute mon identité s'affirme plus fortement en moi. Et dans ces moments-là, je me sens femme. Je me sens en parfait accord avec mon corps.
Par contre, me sentir femme n'équivaut pas pour moi à être féminine (coiffure parfaite, mini-jupe, ongles manucurés et maquillée). Je le suis, un peu, féminine, mais je me sentais tout autant femme, quand à l'époque où je jouais du théâtre, je montais sur scène déguisée en homme.
Pour moi, mon genre est une certitude au fond de moi. Alors peut-être que cette certitude a été implantée en moi, parce que je jouais au barbie étant enfant (remarque, j'aimais bien les légos aussi), mais elle existe, c'est tout ce que je sais.
En fait, quand on me demande qu'est-ce que ça fait de se sentir femme, c'est un peu comme si on me demandait qu'est-ce que ça fait de se sentir bisexuelle. C'est une certitude, voilà tout...
Donc pour moi, le genre n'est pas qu'un construct social et l'"abolition" du genre n'est pas l'objectif, mais il faudrait effectivement faire comprendre au monde que le genre n'équivaut pas toujours au sexe effectif d'une personne.
Moi aussi, je m'excuse pour le pavé...
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Feuille blanche, permets-moi de renaître.
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
oui mon genre est comme ma sexualité, je ne me sens plus un genre, je me sens moi.
J'ai au début pensé être une femme comme bcp de femme. Puis je me sentais "homme" enfin ayant des caractéristiques de caractères dites "homme".
tout comme la sexualité hétéro parceque je n'avais que ce "choix" puis lesbienne puis bi puis moi.
je suis du genre "moi".
Je sais ca ne fait pas avancer le schimlblick mais c'est mon ressenti. Un peu comme si je m'étais stabilisée dans un état qui s'appelle "MOI".
J'ai au début pensé être une femme comme bcp de femme. Puis je me sentais "homme" enfin ayant des caractéristiques de caractères dites "homme".
tout comme la sexualité hétéro parceque je n'avais que ce "choix" puis lesbienne puis bi puis moi.
je suis du genre "moi".
Je sais ca ne fait pas avancer le schimlblick mais c'est mon ressenti. Un peu comme si je m'étais stabilisée dans un état qui s'appelle "MOI".
pour vivre heureux, vivons heureux
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
gaby a écrit :oui mon genre est comme ma sexualité, je ne me sens plus un genre, je me sens moi.
J'ai au début pensé être une femme comme bcp de femme. Puis je me sentais "homme" enfin ayant des caractéristiques de caractères dites "homme".
tout comme la sexualité hétéro parceque je n'avais que ce "choix" puis lesbienne puis bi puis moi.
je suis du genre "moi".
Je sais ca ne fait pas avancer le schimlblick mais c'est mon ressenti. Un peu comme si je m'étais stabilisée dans un état qui s'appelle "MOI".
Ca le fait avancer plus que tu ne saurais dire, gaby
Merci biscuit pour la visibilité
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Ma petite histoire de vie m'a amené à m'interroger sur les questions de genre. Ma mère aurait voulu une fille mais ça n'a pas marché. Quand j'étais môme je jouais à la guerre avec les copains, j'aimais pas ça du tout mais sinon je passais pour une cloche, c'est important de pas passer pour une cloche quand on est petit. Et puis j'aimais bien mes amies filles, chez elles je jouais avec ken et barbie, aux petits poneys. Et puis j'ai grandi et j'ai parfois dû évolué dans des milieux virilistes, surtout à l'école c'était dur, au collège je m'intéressais surtout à la littérature et l'histoire, en sport j'étais nul et en équipe j'étais bon pour me faire lyncher. Les filles avaient des sympathies pour moi même si j'étais introverti, raison de plus pour les petits machos de me détester. Au lycée je me suis intéressé à Simone de Beauvoir et j'ai compris que le genre était aussi et surtout une construction sociale. Plus tard mal à l'aise dans ma peau de mec je me suis demandé si j'étais pas intersexe parce que maman tu m'as fait j'suis pas beau. J'avais même pris un rendez-vous chez une endocrinologue. Et puis à la suite en évoluant dans des milieux militants radicaux dans lesquels c'est bien vu de se redéfinir pour participer à la déconstruction du genre je me disais intergenre/genderbender. Tout ce que je sais c'est que j'aime pas « faire l'homme » et que ça n'a aucun sens pour moi.
"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves."
Herbert Marcuse
Ni Homo Ni Hétéro
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Merci Wildfire j'ai trouvé cette réponse très belle et émouvante, et à vrai dire je me retrouve sur quelques points
Benh moi mon père voulait un garçon: premier fils de l'ainé de la famille, fallait perpétuer le nom et toute la sainte clique patriarcale...
Il ne m'a jamais pardonné mon sexe fendu: j'étais son déshonneur
wildfire a écrit : Ma mère aurait voulu une fille mais ça n'a pas marché. .
Benh moi mon père voulait un garçon: premier fils de l'ainé de la famille, fallait perpétuer le nom et toute la sainte clique patriarcale...
Il ne m'a jamais pardonné mon sexe fendu: j'étais son déshonneur
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Très émouvant en effet!
Mes parents n'ont eu que moi à leur grand dam, et m'ont surnommée "mes bébés" ou "petitefille-petitgarçon", encourageant la multiplicité de genre chez moi. Et voilà le résultat! ^^
(qui me va très bien)
J'ai l'impression que nous déterminons notre/nos genre(s) très très tôt, dès la naissance et en relation avec le regard de nos plus proches.
Qu'en pensez-vous?
Mes parents n'ont eu que moi à leur grand dam, et m'ont surnommée "mes bébés" ou "petitefille-petitgarçon", encourageant la multiplicité de genre chez moi. Et voilà le résultat! ^^
(qui me va très bien)
J'ai l'impression que nous déterminons notre/nos genre(s) très très tôt, dès la naissance et en relation avec le regard de nos plus proches.
Qu'en pensez-vous?
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"Et finalement dans le langage il ne manque pas de genre. Il y en a juste 2 de trop."
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Après une transition MtF, je me sens bien dans une identité que j'appelle intergenre. Je ne me demande plus jamais si telle chose, sentiment, émotion, ressenti, valeur, etc.., est masculin ou féminin. Je suis les deux en permanence en référence à notre culture cisbinaire. Mais au fond de moi, je ne suis rien de cela et j'aurai tellement aimé que culture me permette de savoir tout cela avant ma transition même si je ne la regrette -bien au contraire- nullement.
Je rencontre très régulièrement dans la subculture trans comme dans les subcultures LGBTIQ en général, beaucoup de gens qui s'interrogent sur cette identité qu'ils identifiaient pendant longtemps par la négative au point justement de la nommer "non-identité", de se demander s'ils n'était pas "un peu trans" à leur manière. Certain.es se déclarent comme étant d'un "genre inconnu" ou FtU/MtU (féminin/masculin to unkown), d'autres comme "whatever" ou "transvariant".
Le cadre théorique queer le justifie par le décollement du sexe et du genre. L'un ne renvoie pas à l'autre, ne constitue pas l'autre.
Aussi , le rattachement sexe-genre analysé en termes de distinction (ou déconstruction) ne renvoie pas à un débat nature-culture mais culture-culture. Nous sommes en effet assigné.es à un genre selon une "tradition de sexe" et non sur le sexe (comme organe) lui-même.Nous avons pris la tradition d'assignation pour le symbole (la coïncidence sexe-genre). Si l'on prend pour prédicat théorique, pratique comme social que le genre n'est pas le sexe, un genre inconnu ou neutre ou non-binaire, coule de source.
Je rencontre très régulièrement dans la subculture trans comme dans les subcultures LGBTIQ en général, beaucoup de gens qui s'interrogent sur cette identité qu'ils identifiaient pendant longtemps par la négative au point justement de la nommer "non-identité", de se demander s'ils n'était pas "un peu trans" à leur manière. Certain.es se déclarent comme étant d'un "genre inconnu" ou FtU/MtU (féminin/masculin to unkown), d'autres comme "whatever" ou "transvariant".
Le cadre théorique queer le justifie par le décollement du sexe et du genre. L'un ne renvoie pas à l'autre, ne constitue pas l'autre.
Aussi , le rattachement sexe-genre analysé en termes de distinction (ou déconstruction) ne renvoie pas à un débat nature-culture mais culture-culture. Nous sommes en effet assigné.es à un genre selon une "tradition de sexe" et non sur le sexe (comme organe) lui-même.Nous avons pris la tradition d'assignation pour le symbole (la coïncidence sexe-genre). Si l'on prend pour prédicat théorique, pratique comme social que le genre n'est pas le sexe, un genre inconnu ou neutre ou non-binaire, coule de source.
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
En kiosque, le 16 février prochain :
Cela nous donnera peut-être des pistes de réflexion pour ce post...ou pas."Mille excuses et aucune bonne raison" Mark Twain
"[Numéro 5bis] 21:26: Et même morts, on occupera encore la rubrique "A ceux que nous ne reverrons plus...""
"[Numéro 5bis] 21:26: Et même morts, on occupera encore la rubrique "A ceux que nous ne reverrons plus...""
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Alors Numéro 5bis, ça donne quoi ce magazine ?
- Mystrio
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
J'ai découvert le sujet avec beau coup de joie en me disant " je ne suis pas seul !".
Effectivement vivant avec une personne FtM je me suis rapidement posé des questions sur le genre ( même avant). Avoir le phallus ne fait pas tout
Je me suis dit au début comme la plus part des gens " je suis le sexe de ma carte d'identité ". Puis au final ce n'est pas ce qui me conviens. Après avoir réfléchis sur ça j'en suis arrivé à une conclusion assez simple: Dans mon corps je me sens garçon et dans mon esprit je me sens femme. Et c'est cette combinaison des deux qui va me définir en tant qu'Humain.
Et pourtant même si j'ai un esprit féminin je ne me vois pas faire la démarche de transition car je sais que je ne m'y retrouverais pas au final.
En tout cas je suis content de voir des sujets comme ceux ci sur le forum !
Ps : Pour enlever le genre des carte d'identité je suis pour ! Ca n’empêche pas de reconnaitre la personne en cas de contrôle etc.
Effectivement vivant avec une personne FtM je me suis rapidement posé des questions sur le genre ( même avant). Avoir le phallus ne fait pas tout
Je me suis dit au début comme la plus part des gens " je suis le sexe de ma carte d'identité ". Puis au final ce n'est pas ce qui me conviens. Après avoir réfléchis sur ça j'en suis arrivé à une conclusion assez simple: Dans mon corps je me sens garçon et dans mon esprit je me sens femme. Et c'est cette combinaison des deux qui va me définir en tant qu'Humain.
Et pourtant même si j'ai un esprit féminin je ne me vois pas faire la démarche de transition car je sais que je ne m'y retrouverais pas au final.
En tout cas je suis content de voir des sujets comme ceux ci sur le forum !
Ps : Pour enlever le genre des carte d'identité je suis pour ! Ca n’empêche pas de reconnaitre la personne en cas de contrôle etc.
" Que l'enfant soit la fin suprême de la femme, c'est là une affirmation qui a tout juste la valeur d'un slogan publicitaire. " Simone De Beauvoir.
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- Biscotte
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Je n'ai pas l'habitude de faire du Ascagne (lui, fait cela très bien Fils d'Énée ) alors je dirais juste qu'il est très à MON goût Les articles défendent l'idée suivante : l'hétérosexualité est une invention dont il faudrait revenir (il serait temps ). Je suis assez enchantée par les journalistes de Sciences Humaines qui ont pris soin dans chaque article de citer "hétéro, homo et bi" (visibilité-visibilité ). Pour le reste : Lisez-le ! et surtout faites-le traîner au bureau, entre amis, en famille...MeMyselfAndI a écrit :Alors Numéro 5bis, ça donne quoi ce magazine ?
"Mille excuses et aucune bonne raison" Mark Twain
"[Numéro 5bis] 21:26: Et même morts, on occupera encore la rubrique "A ceux que nous ne reverrons plus...""
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Re: Identité de genre : se sentir neutre ?
Pour rester dans le sujet, cela fait des siècles que je cherche le pilot de la série Pretty/Handsome...si quelqu'un veut bien me filer un coup de main Merci
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"Mille excuses et aucune bonne raison" Mark Twain
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