Bisexuel ? mon cul

Quand les médias traitent de la bisexualité : presse, télévision, internet...
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xender
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Message par xender » il y a 14 ans


En 1948, Alfred Kinsey, avance que nous sommes pratiquement tous bisexuels: “Le monde ne se résume pas à des oppositions binaires, explique-t-il. Tout n’est pas noir ou blanc." Dans un essai coup de gueule, Karl Mengel en profite pour renvoyer dos à dos les hétéros-racistes et les homos-sexistes.

Osez-la-bisexualite

Hétéro, homo… Pourquoi vouloir à tout prix se définir? Alors que pour l'essentiel d'entre nous, la vérité se trouve ailleurs, dans une zone indéfinie, trouble et troublante, qui englobe des désirs polymorphes et des motivations obscures. Selon Alfred Kinsey, père de la sexologie, "la nature ne produit que très rarement des catégories parfaitement étanches. Il n’y a que l’esprit humain pour inventer des groupes, étiqueter le réel et forcer les faits à entrer dans de petites cases distinctes. Le monde du vivant est un continuum, dans tous ses aspects, un large éventail constitué d’un seul tenant. Plus tôt nous assimilerons cette idée en ce qui concerne la sexualité humaine, plus tôt nous parviendrons à une solide compréhension des réalités du sexe.”

Dans son ouvrage Pour et contre la bisexualité, publié à La Musardine, Karl Mengel ajoute que dans le règne animal –“des punaises aux baleines et des cygnes aux putois, en passant par les lions, les libellules, les aigles, les girafes et les pieuvres”- quelque 1500 espèces jouent l’alternance, sans se préoccuper de savoir si elles sont à voile ou à vapeur: “Les hérissons se branlent mutuellement avant d’aller voir l’autre sexe, les escargots s’enfilent en longues chaines après l’accouplement reproductif de rigueur, les gentils dauphins vont et viennent (…) les cerfs adorent monter un semblable quand il est en train de se faire une biche et les éléphants trimbalent une bite de 25 kg dont l’encombrement les pousse, ne serait-ce que pour se reposer, à faire souvent semblant qu’ils se sont trompés de trou.”

Les pulsions humaines n’échappent pas à cette joyeuse absence de règle. Rares sont les hétéros totalement insensibles à l’idée d’une relation homosexuelle. Après tout, eux aussi possèdent une prostate et, pour la majorité d’entre eux, cette prostate est une zone érogène. Les hétéros aiment donc la sodomie. Qu’elle soit faite à l’aide d’un gode ou d’un pénis n’est qu’une question accessoire. Le phallus des gays ne reste pas non plus de marbre devant les film porno-straights. C’est peut-être dérangeant pour eux, mais voilà: il y a des filles qui peuvent les exciter, ne serait-ce que par identification. Quant aux femmes, qu’elles soient hétéro ou homo, leur clitoris les rend aussi sensibles aux caresses venant de l’autre que du même sexe. Morphologiquement, les différences de genre n’ont aucune importance en matière de plaisir. L’anus est identique sous les jupes et les pantalons. Les langues, les doigts, les mots, les fantasmes et les envies sont également les choses du monde les mieux partagées. Une femme peut très bien avoir le même cul, la même libido et les mêmes mots qu’un gay. Un homme peut très bien avoir la même langue, les mêmes doigts et les mêmes envies qu’une lesbienne. Etc.

Sur le plan strictement physique, nous sommes tous ambivalents. C’est-à-dire capables de jouir –en fermant les yeux, en nous laissant aller au vertige– sans trop savoir qui est celui, ou celle, qui nous absorbe ou qui nous pénètre. Sur le plan érotique, bien sûr, chaque être ayant ses préférences, nous avons besoin de choisir nos partenaires. Il y en a qui préfèrent les hommes, d’autres les femmes, ou les trans ou les garçons manqués, c’est certain. Mais faut-il pour autant en déduire que les mots "hétéro" ou "homo" sont pertinents? Le mot "bisexuel" est-il lui-même pertinent? Dans Pour et contre la bisexualité, Karl Mengel dénonce l’usage de ce terme -“bi”- qui renvoie de façon réductrice à la norme binaire: “lorsque le sexe est entré dans le discours, les néologistes se sont mis en tête de jeter un pont (bi) entre deux chimères, dont l’une (hétéro) avait au préalable été créée comme un pendant artificiel à l’autre (homo), elle-même illusion langagière visant à cloisonner le champ sexuel au nom de la morale du moment.”

Karl Mengel s’explique: le terme "hétérosexuel" n’a été inventé qu’après l’apparition de l'étiquette "homosexuel". La première trace du mot homosexualität ("homosexuel") se trouve dans la correspondance privée d’un certain Karl-Maria Benkert, en 1868. Cet “obscur mais néanmoins précoce défenseur de la liberté de baiser en paix s’est mis en tête de remplacer les multiples noms d’oiseau qui servaient jusqu’alors à désigner les amateurs du même”: il substitue aux termes cinaèdes, bougres, bardaches, culistes, pédérastes, gitons, uranistes, enculés, invertis, antiphysiques, pédés, pédales, folles et autres tantes un mot absurdement composé d’une racine grecque (homo: “même”) et d’une racine latine (sexus: “sexe”).

Résultat catastrophique: son invention est “immédiatement reprise à bon compte par les maniaques du rangement comportemental” qui en font non plus une catégorie mais une pathologie bientôt cernée par Krafft-Ebing dans son célèbre Psychopathia sexualis. Il s’agit pour Krafft-Ebing de recenser les perversions d’un point de vue médical et non plus religieux, afin de les guérir. “Le sodomite diagnostiqué homosexuel n’était donc plus coupable mais à plaindre –ce qui revenait en gros à échanger le bûcher contre –plus tard– le Sida” se moque Karl Mengel.

Le mot "hérérosexuel" n’apparait qu’après, comme pour conforter l’idée qu’il existe deux camps. Celui du bien et celui du mal, évidemment. “A la base, les censeurs veulent une boîte commode où ranger ceux et celles qui vont et viennent librement entre la norme et l’anormalité constituée, nommée, donc sous contrôle.” Problème: les homosexuels eux-mêmes participent à cette “mise en boîte”: ils revendiquent leur filiation avec les grecs et les romains de l’antiquité ainsi qu’avec les samouraïs, et les féroces initiateurs-combattants d’Afrique, d’Océanie ou d’Amérique du sud, qui, pendant plusieurs siècles érigent l’amour mâle en modèle de vertu guerrière. Les homosexuels oublient cependant une chose: les soldats-amants de Thèbes ou de Sparte, les érastes (adultes) crétois, les bushi (guerriers) japonais, les binômes zaggalah, les mâles Keraki ou les hommes libres de l’Empire Romain n’étaient pas homosexuels. Ils étaient omnisexuels. Ils avaient des femmes et des amants. L’institution “pédérastique” (ensemencement viril d’un adolescent) allait de pair -obligatoirement- avec l’institution du mariage.

“C'est ainsi que tous les personnages du passé qui avaient entre autres goûté aux joies du même, à une époque innocente où prévalait l’indifférenciation d’avant l’hétérosexisme, ont été pris en otage par un courant de pensée partisan qui les a maquillé en purs homosexuels” se plaint Karl Mengel. Et au diable l’anachronisme! Le militantisme gay a donc mis en place un mythe aussi schématique et grossier que ce dont pouvaient rêver les pères de l’Église: quiconque –par le passé– avait eu des relations homosexuelles est devenu homosexuel. Jules Cesar, David roi d’Israël, Alexandre le Grand, Casanova, Henri III, Ivan le terrible, Socrate, Richard Cœur de Lion, Cervantes, Michel-Ange, Pierre le Grand, Goethe, etc. “Évidemment, l’autre bord n’a pas levé le petit doigt (sic) pour s’opposer à la profanation, vu qu’il y trouvait parfaitement son compte: l’occasion était trop belle de laisser les “anormaux” se constituer en un bloc à la fois hermétique et distinct. Purger, sans se salir les mains, quelle veine.” Karl Mengel ajoute : “En réalité, ces illustres ancêtres n’étaient pas homos, ni hétéros, pas plus qu’ils n’étaient bi -même indépendamment du fait que ces notions n’existaient pas. Leur sexualité s’organisait autour de hiatus différents, et ses enjeux touchaient plus à la découverte de soi (en passant) par les autres qu’à la construction artificielle d’une identité reposant sur des choix instrumentaux.”

Des deux côtés du poste-frontière établi entre les normes obligatoires, il y a donc des gens qui se méfient des autres (stigmatisés “bisexuels”) et qui les traitent de “traitres”, d’imposteurs ou de menteurs. Il semble en effet louche que l’on puisse trouver du charme aussi bien aux hommes qu’aux femmes de nos jours, tellement les idéologues ont bien fait leur travail: les hommes viennent de Mars, les femmes de Venus, alors faites votre choix. Et pas question d’être dans l’entre-deux. Ce qui fait dire à Karl Mengel: “C’est un fait peu connu, mais Eros s’appelle aussi Metis dans la théologie orphique. La métaphore dit joliment l’évidence qui voit la sexualité réunir les opposés, cela à l’intérieur de soi. On a donc forcément un peu de l’autre dans le corps, qu’importe son genre, et le désir s’en trouve complexe, insaisissable mais infini.” La libido contient tous les possibles.
http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_ ... 0-gay.html
Discuter avec un troll, c’est comme essayer de jouer aux échecs avec un pigeon.
Tu as beau être très fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier
et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné.

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Message par Ascagne » il y a 14 ans

Ce qui fait dire à Karl Mengel: “C’est un fait peu connu, mais Eros s’appelle aussi Metis dans la théologie orphique. La métaphore dit joliment l’évidence qui voit la sexualité réunir les opposés, cela à l’intérieur de soi. On a donc forcément un peu de l’autre dans le corps, qu’importe son genre, et le désir s’en trouve complexe, insaisissable mais infini.”
Tiens, j'avais zappé ça. Wouaouh, il case aussi l'orphisme, en plus. Un des trucs les moins bien connus et les plus compliqués à expliquer de la religion grecque ancienne, et il définit ça en deux lignes pour dire en gros "c'étaient des rebelles". Accessoirement je ne vois pas bien pourquoi il dit qu'Eros et Metis sont des opposés (ni pourquoi il parle de métaphore, d'ailleurs...). Et puis, il pourrait expliquer un peu ce qu'est la mètis : en gros, une notion qui mêle intelligence et ruse. Ce qui ne s'oppose pas vraiment à Eros. En plus, bon, sortir de nulle part un bout de théogonie orphique et le récupérer comme ça, ça réclame plus d'explications ! déjà que les gens connaissent de moins en moins la mythologie dite "classique", alors la théogonie orphique...
Bref. Encore une fois, autant sur le plan des arguments il y a de bonnes choses dans ce bouquin, autant je trouve qu'il ne s'est vraiment pas foulé sur le plan des recherches, sans parler du nécessaire travail de vulgarisation (sur les notions propres aux gender studies et sur le reste, comme ici sur la Grèce).

Cela dit, c'est toujours bien qu'on en parle.
Mon beau-frère Silvius tient le Biplan, un blog sur la bisexualité (actualités, militantisme, réflexions de fond). Passez donc voir, si le coeur vous en dit :
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Message par Léna » il y a 14 ans

Pour moi, il fait une énorme faute de logique, qui relève de l'ignorance ou de la malhonnêteté intellectuelle, au choix.

En effet, il fait semblant de croire que les monosexualités (homos ou hétéros) ne reposent que sur le fait d'être attiré par un clitoris ou une bite, pour ensuite vanter d'autres clivages non basés sur le sexe. Or déjà, la corporalité c'est bien plus complexe et vaste que le génital et accessoirement il y a aussi toute une sociabilité différenciée. Si on est attiré par un trait de caractère particulier qui se retrouve chez 10% des gens de son sexe et 0.1% des personnes du sexe opposé, on va se définir comme homo, même si "corporellement" on est peut-être bi ou pan.
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Message par Jagix » il y a 14 ans

Reste que se définir homo ou hetero ne relève pas toujours (rarement même) du seul fait d'être attiré par les femmes ou hommes, ca rentre dans un processus d'identification et donc on a tendance a choisir la monosexualité car elle renvoie vers une "définition de soi" (standardisée bien sur) plus claire : "je suis hetero" ou "je suis gay".

Je suis persuadé qu'une grande majorité de ces hetero ou gays ont, également une attirance pour le sexe qui est hors de leurs critères (bon on se comprend hein? évitez moi des tournures de phrases capilotractées pour définir clairement ce point), mais se refusent d'y penser ou d'y céder pour ne pas renier leur "identité" (ou plus clairement ce a quoi ils s'accrochent pour se définir).

C'est le même mécanisme mentale qu'un ado qui va chercher a appartenir a un groupe social pour s'identifier: je suis goth = je m'interdit de m'habiller avec une chemise a carreaux, je suis wesh = je m'interdit d'avoir une crète, je suis métalleux= je m'interdit d'écouter du rap etc...
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Message par Yeuse » il y a 14 ans

Nous adorons tout simplement nous placer dans une situation inconfortable de telle manière à ce que nous soyons enchantées d'avoir à la défendre. Le reste est affaire d'éducation (cf les mécanismes mentaux) d'appartenance-identification.
Qu'un gay s'identifie à une femme à quatrepattes dans un film hétéroporno étonne qui ? Mais ça ne fait pas de lui un bisexuel. on glisse sans arrêt de l'identité à la sexualité en faisant précisément la même erreur que Kraft-Ebbing (encore que lui ne faisait pas d'erreur mais de la morale et de la politique).

les mâles Keraki ou les hommes libres de l’Empire Romain n’étaient pas homosexuels. Ils étaient omnisexuels. Ils avaient des femmes et des amants. L’institution “pédérastique” (ensemencement viril d’un adolescent) allait de pair -obligatoirement- avec l’institution du mariage.
Le mariage dans la Grèce et la Rome antique est plutôt analysé comme une manière d'enchaîner les femmes au rôle de procréation, déconnecté du plaisir et surtout de toute position sociale valorisé et digne de statut, tandis que les alliances sociales intergénérationnelles entre hommes matures et jeunes hommes avaient trait d'abord à un statut et une fonction de passage rituel avant de devenir culturellement cette homosexualité dont nous parlons, c'est-à-dire relatif au plaisir (dont sont exclues les femmes dans la société en général, le mariage en particulier). Cette situation change en Grèce et à Rome lorsque le couple homme-femme est valorisé (et avec lui le mariage) et l'égalité des genres plus équilibré et stable donnant lieu au droit de statut pour la femme.
C'est moins une histoire de sexualité (et certainement pas au sens contemporain avec son débat politique de pathologisations de contre-nature qui est une oppression spécifiquement chrétienne à partir du 19e siècle) que d'alliances sociales dans un contexte donnant lieu à des rituels spécifiques en fonction de croyances. Or, nous ne plaçons plus du tout nos croyances dans la sexualité et réciproquement mais dans des fonctions telles que l'épanouissement personnel, le plaisir sexuel, la dimension érotique au sens esthétique du terme.

Le mot "bi" a t-il un sens ? Mendel se place dans un surplomb intellectuel, glissant de la sexualité à l'identité (lorsqu'il parle de goûts et préférences érotiques notamment), pour en faire une nouvelle chimère de la morale (sexuelle). C'est dire si cette morale a prise sur nos identités via la sexualité et tient lieu (encore) de régulation et de contrôle sociaux : "pas question d’être dans l’entre-deux. ". On ne peut mieux dire.
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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Askmemenowhy » il y a 14 ans

Hello
j'ai pas trop pigé votre contestation
on défend la bisexualité , on la généralise me^me à tous, et les premiers concernés s'en offusquent (par communautarisme ? ) ^^

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Léna » il y a 14 ans

Ce n'est pas parce qu'une personne "défend" une certaine vision de la bisexualité qu'on va forcément être d'accord. Par exemple, ma conception de la bisexualité laisse la possibilité à d'autres personnes d'avoir des sexualités différentes, sans que ces sexualités soient forcément moins bonnes, moins "abouties", plus "coincées".
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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Askmemenowhy » il y a 14 ans

Exacte , il n'y a pas une bisexualité , mais des bisexualités

qu'elle soit représentative du cheminement d'un ado (et même adulte) jusqu'à son orientation sexuelle définitive entre hétéro ou homo
qu'elle soit l'hésitation inconsciente ou le choix impossible entre une sexualité hétéro ou homo
qu'elle soit affectivement hétéro et sexuellement homo ou inversement
qu'elle soit un va et vient continuel durant la vie entre une sexualité hétéro ou homo , que ça soit simultanément ou bien consécutivement

on peut être hétéro à penchant homo , ou homo à penchant hétéro

qu'importe , chacun se reconnaît dans sa propre réalité, et non pas la théorie ou la réalité d'un autre

l'homosexualité et l'hétérosexualité ne sont pas uniques non plus

il n'y a pas une vérité , mais des réalités
tenter de théoriser ces réalités , c'est forcément tronquer la vérité

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Chanterelle » il y a 14 ans

orientation sexuelle définitive entre hétéro ou homo
Tu fais partie de ceux qui pensent qu'il faut forcément choisir ?

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Broussaille » il y a 14 ans

Il me semble que Askmenowhy dit que la bisexualité peut être un état de transition, mais qu'elle peut également être autre chose (d'où le "il y a plusieurs bisexualités").

Mais le message n'est pas très clair, tu devrais faire attention Askmenowhy et bien te relire, tu as l'air doué pour créer des malentendus. :P

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Bixy » il y a 14 ans

L'hétérosexualité peut être un état de transition pour une personne fortement influencée par son environnement, qui vivra donc dans un premier temps une vie hétérosexuelle avant de se rendre compte qu'elle est profondément homosexuelle.
On peut faire dire tout et son contraire à n'importe quelle orientation sexuelle, en particulier lorsqu'on n'en connait pas vraiment les définitions.
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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par millenia » il y a 14 ans

j'utilise ce même "entre", mais avec un sens très clair :

Pour la majorité les deux extrêmes sont l'éhtéro- et l'homosexualité, mais entre ces deux, il y a tout un arc-en-ciel de niveaux de gris.....
Le moyen d'aimer une chose est de se dire qu'on pourrait la perdre.

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Askmemenowhy » il y a 14 ans

millenia a écrit :j'utilise ce même "entre", mais avec un sens très clair :

Pour la majorité les deux extrêmes sont l'éhtéro- et l'homosexualité, mais entre ces deux, il y a tout un arc-en-ciel de niveaux de gris.....

toi t'as lu Marina CASTANEDA non?
très bon libre que je conseille d'ailleurs

BISCUIT : tu n'es pas propriétaire de la bonne pensée
il n'y a pas de définition pour les différentes sexualités , il n'y a que des interprétations , subjectives in fine, tu as les tiennes , j'ai les mienne , elles sont propres à chacun d'entre nous, nos histoires , nos ressentis . je respecte ta façon de penser. Respecte la mienne. Si tu as un argumentaire valable pour contredire ce que je dis , sauf à lancer des critiques gratuites parce que je ne dis pas ce que tu veux entendre sur ce forum, alors argumente .

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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par millenia » il y a 14 ans

non j'ai pas lu....

Par contre moi j'ai plutot eu le sentiment que Biscuit complétait ton message en disant que l'on pouvait presque inverser "bisexualité" et "hétérosexualité" dans ton message précédent... et loin de te contrer te complétait... ne mords pas la main qui vient apporter quelques grains à ton moulin...
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Re: Bisexuel ? mon cul

Message par Steph » il y a 14 ans

Biscuit a le droit de dire ce qu'il pense tout autant que toi. Ce n'est pas une question de respect:ce n'est pas parce qu'on ne partage pas une idée et qu'on le dit qu'on ne respecte pas l'autre.
De plus, il me semble que Biscuit a argumenté lors de son dernier post et de toute façon à maintes reprises ce qui explique peut-être que tu as trouvé son dernier message peu explicite. Si les arguments ne réussissent pas à te convaincre, libre à chacun de poursuivre le débat.

Sinon, là où je suis en désaccord avec toi, c'est qu'il ne faut pas confondre, à mon sens, pratiques sexuelles et orientations sexuelles.
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"je suis un mec un peu mec mais pas trop mec" L.F

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