La réforme du code du travail

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Fablyon
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Re: La réforme du code du travail

Message par Fablyon » il y a 8 ans

Les ASSEDIC sont issus de cotisations solidaires. Ce n'est pas un budget d'état.
La liberté ne se donne pas, elle se prend ;)

vigix
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Re: La réforme du code du travail

Message par vigix » il y a 8 ans

RIHANNO a écrit :J 'ai jamais critiqué les fonctionnaires ou autres :
Je confirme !

Je pense que tout le monde ici est conscient qu'un Etat sans fonctionnaires ne pas fonctionner, tout comme un fonctionnaire est fonctionnaire parce que l'Etat l'a embauché. Après en avoir en juste nombre ou pléthore c'est un autre débat ... inutile de perdre ses nerfs et de tomber dans des raccourcis facile sur le bataclan ou autre...

Bref, pour en revenir au sujet principal:
RIHANNO a écrit : Lisez et comprenez : quand l' Etat paye 8000 €/an et par employé embauché par une entreprise autant l'employer le faire travailler pour l' Etat
Je ne suis pas d'accord. Une entreprise a des frais (chauffage, électricité, transports...), l'Etat aussi... une personne employée par une entreprise coûtera de fait moins cher à la collectivité qu'une personne employée par l'Etat.

Par ailleurs après avoir fait ma petite recherche sur le chiffre de 8K€ que tu avances. Il s'agit d'une détaxation, pour une valeur de 24 K€ sur trois ans... l'Etat ne fait pas de "chèque" ; ce n'est pas un coût à proprement parlé... et de fait on en arrive au poids de la fiscalité qui pèse sur les entreprises...

"La précarité, toujours mieux que le chômage ":
http://www.bfmtv.com/societe/ces-autres ... 58027.html" onclick="window.open(this.href);return false;

"Loi El Khomri : ces économistes qui défendent le projet" :
http://www.rtl.fr/actu/economie/loi-el- ... 7782229130" onclick="window.open(this.href);return false;

"un échec de la loi El Khomri plongerait l’économie française en coma prolongé":
http://www.atlantico.fr/decryptage/iceb ... 13827.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Quelques extraits :
La majorité des agents économiques, les syndicats patronaux et les syndicats de salariés, les organisations professionnelles et les économistes, analystes de tout poil, sont tous au diapason. Quand on les interroge dans les allées du pouvoir, dans les salles de marché ou même dans les travées du Salon de l'agriculture, qui était cette semaine the place to be, tout le monde reconnaît que la loi El Khomri va dans le bon sens si on veut débloquer la France et la sortir de son coma économique.
.../...Tous ceux qui avait fêté Marine Le Pen la veille en l'accueillant comme une reine (d'ailleurs elle était venue avec sa cour), et bien les mêmes ont reçu Macron comme une rock star (il était venu avec son orchestre de jeunes cadres). Preuve que les agriculteurs sont aussi assez attirés par le discours protestataire de Marine Le Pen que par le pragmatisme moderne de Macron..../...

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Ascagne
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Re: La réforme du code du travail

Message par Ascagne » il y a 8 ans

Les prochaines manifestations, outre celles qui ont lieu aujourd'hui (oui, trois jours après celle de mercredi : article du Monde), sont prévues jeudi 17 mars, un peu partout dans le pays là aussi. Il y a un événement sur Facebook et une carte des initiatives prévues par ville (il y en a vraiment un peu partout).
La grande journée de mobilisation suivante, après le 17, est prévue pour le 31 mars.
Mon beau-frère Silvius tient le Biplan, un blog sur la bisexualité (actualités, militantisme, réflexions de fond). Passez donc voir, si le coeur vous en dit :
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Re: La réforme du code du travail

Message par Fablyon » il y a 8 ans

Deux grosses dates à venir :

24 mars et 31 mars
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RIHANNO
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Re: La réforme du code du travail

Message par RIHANNO » il y a 8 ans

Que l' Etat fasse un chèque de 24 000 € ou qu 'il baisse les charges de 24 000 € le résultat est le même non ?

Ce soir sur Canal + en 2ème partie de soirée il y a l' émission Spécial Investigation (inédit)

Le sujet : "Aides aux entreprises : le grand bluff "

http://www.canalplus.fr/c-infos-documen ... ation.html

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Re: La réforme du code du travail

Message par vigix » il y a 8 ans

RIHANNO a écrit :Que l' Etat fasse un chèque de 24 000 € ou qu 'il baisse les charges de 24 000 € le résultat est le même non ?
le résultat oui, mais pendant que les entreprises remplissent la paperasse pour toucher un chèque elles ne font pas autre chose... franchement pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?

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Re: La réforme du code du travail

Message par Ascagne » il y a 8 ans

Des témoins dénoncent une évacuation violente de la fac de Tolbiac par les CRS
Faïza Zerouala, Mediapart, 19 mars 2016

Jeudi 17 mars, à l’issue de la manifestation organisée en protestation contre la loi sur le travail, plusieurs dizaines d’étudiants s’étaient réunis pour une assemblée générale à Tolbiac alors que le site était fermé. En fin d’après-midi, les CRS les ont évacués avec violence, en brutalisant ceux qui étaient aux abords de l’université, d’après plusieurs témoignages.

Ils auraient bien aimé pouvoir se réunir dans les locaux du centre Pierre-Mendès-France pour échanger sur la mobilisation. Seulement l’université est fermée depuis le 17 mars au matin. Derrière les grilles closes, une affichette annonce : « Le centre Tolbiac PMF est fermé au public, au personnel et aux étudiants du jeudi 17 mars au samedi 19 mars. Cette décision, liée à la manifestation contre la loi ‘Travail’ est motivée par des motifs de sécurité pour les bâtiments, les biens et les personnels. »

Cinq vigiles sont postés dans la cour de l’université pour empêcher toute intrusion. Les étudiants mobilisés contre la loi sur le travail se sont quand même donné rendez-vous devant la fac, rue de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement. Finalement, il est décidé de tenir la réunion du comité de mobilisation, en plein air et au soleil, au parc de Choisy, situé à quelques mètres. Soixante-dix jeunes gens s’installent en cercle sur la petite esplanade. Un mégaphone a été prévu pour faciliter les échanges. Une discussion primordiale pour le groupe puisqu’elle doit leur permettre de réfléchir à comment structurer le mouvement et, surtout, élaborer une stratégie pour le faire durer.

Lors de la deuxième journée de manifestation, entre 69 000 et 150 000 lycéens et étudiants ont défilé, le 17 mars, partout en France pour réclamer le retrait du projet de réforme du Code du travail. Malgré les quelques corrections apportées sur le texte par le gouvernement, il reste contesté par les principaux syndicats de salariés et de jeunes.

Ce vendredi après-midi, dans les têtes et les bouches, tournent les incidents de la veille. En fin de journée, plusieurs dizaines d’étudiants ont été évacués de l’université, avec violence, par des policiers. Dès le début de la journée du 17 mars, ils ont dû composer avec la fermeture de la fac, signifiée par la présidence par mail, la veille à 22h30. De quoi empêcher, de fait, la tenue de l’assemblée générale prévue avant d’aller à la manifestation. Faute de lieu disponible, les manifestants se sont dirigés vers la Sorbonne et le centre René-Cassin, autres sites de Paris 1. Les deux sont également clos. Finalement, une sorte d’AG sauvage est décidée place de la Sorbonne.

Après la manifestation, les étudiants sont toujours déterminés à trouver un moyen de se réunir pour discuter. Deux jours auparavant, ils avaient décidé de la tenue d’une AG réunissant les étudiants de Tolbiac, la coordination regroupant 21 universités et écoles d’Île-de-France ainsi que d’une assemblée inter-lutte indépendante. La coordination régionale a pu se réunir à l’École normale supérieure. Ces espaces de rencontre ont leur importance puisqu’ils permettent de réfléchir à des aspects cruciaux pour l’avenir tels que la représentativité du mouvement, c’est-à-dire savoir qui est légitime pour prendre des décisions au nom des étudiants, ou de manière plus pragmatique de décider des prochaines dates de mobilisation et modes d’actions divers.

Il est 18 heures lorsque les jeunes manifestants convergent vers Tolbiac. Vincent, 18 ans, étudiant en sciences politiques à Paris 1 présent devant l’université, explique que ce rassemblement n’était pas spontané mais le fruit d’une décision prise en assemblée générale le mardi 15 mars.

Là, une soixantaine d’étudiants décide d’entrer dans la fac en empruntant non pas l’entrée principale mais via l’entrée latérale, rue Baudricourt, menant vers l’amphi N, dont les portes sont restées miraculeusement ouvertes, rapportent plusieurs témoins. Certains sous-entendent que le responsable du site les auraient sciemment laissées ouvertes afin de les piéger. Sur ce point précis, Philippe Boutry, le président de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dément formellement sur la base de ce qui lui a été rapporté par les personnels de sécurité présents : « C’est ce qu’on appelle une légende urbaine. Personne ne les a fait rentrer. Une partie des barreaux a été forcée. Il s’agit d’une intrusion pure et simple de 150 personnes remontées par le parking. »

Au même moment, des CRS et policiers en civil se sont positionnés à l’extérieur de l’université, avant de s’y introduire pour déloger les occupants. « Les policiers de la BAC sont entrés avant les CRS. Ils ont défoncé la porte de l’amphi, c’était hyper violent. Ils ont matraqué des gens, nous ont ensuite poussés vers l’extérieur par la sortie de secours. Je n’ai pas été frappé. » Certains ont réussi à fuir en forçant le passage. D’autres, rapportent plusieurs témoins, ont été coincés dans des « nasses ».

Vincent poursuit son récit : « Les vigiles étaient postés devant les entrées de la fac, mais on a remarqué que les portes de l’amphi étaient ouvertes. Il n’y a donc pas effraction. On n’a jamais été violents, toutes nos actions se sont bien passées, sans aucun débordement. »

La centaine d’étudiants qui a réussi à pénétrer dans l’amphi a décidé, comme si de rien n’était, de tenir son AG. Enfin presque, tout juste ont-ils eu le temps de lire l’ordre du jour. Avertis par les SMS des camarades restés à l’extérieur de l’arrivée imminente des forces de l’ordre, ils avaient au préalable dressé des barricades de fortune, avec des chaises ou des tables, pour bloquer les portes de l’amphi. « Ce n’était pas un camp retranché non plus », relativise Brian, 20 ans, qui a participé à cette réunion, dans ces conditions particulières.

Traditionnellement, les policiers ne pénètrent jamais dans les facs, en vertu de la franchise universitaire, inscrite dans le code de l’éducation. Sauf sur « réquisition du président ». Phillipe Boutry assume sa décision, prise pour des raisons de sécurité, justifie-t-il. Il explique que le bâtiment, « un immeuble de très grande hauteur », renferme de nombreux livres et matériel informatique. Constitué de béton et d’acier, l’immeuble haut de 23 étages demeure très fragile, ajoute-t-il. Hors de question pour lui de laisser les étudiants investir les lieux ou y passer la nuit. La crainte d’une occupation qui pourrait mettre en danger les étudiants s’ils décidaient de s’aventurer dans les étages et causer des dégâts matériels coûteux prévaut. Selon lui, « cette intrusion justifiait ce choix. Je suis garant de la sécurité des étudiants, mon unique considération ».

« Un dispositif policier très important »

Dans les rangs du comité de mobilisation, les jeunes présents apportent « leur soutien inconditionnel » à leurs camarades arrêtés ou frappés par les policiers. Cet événement est qualifié d’« extrêmement grave ». Salomé, 19 ans, a assisté à la scène à l’extérieur : « Les lumières bleues des camions de police étaient impressionnantes. J’ai vu des gens tomber par terre. Certains ont été gazés. Des policiers donnaient des coups de pied. Je n’avais jamais vu ça. Heureusement, un copain m’a attrapée et m’a dit de courir avec lui. Je craignais de tomber comme ça peut arriver lors de ces mouvements de foule. Le mot n’est pas trop fort : je suis traumatisée. » Plusieurs autres étudiants tiennent à souligner la violence de l’opération, comme le montrent par exemple ces images diffusées par le site Streetpress.

L’un des étudiants analyse cette opération policière comme une volonté d’empêcher le mouvement de se renforcer et grandir. Gaël poursuit et fait référence aux incidents qui ont eu lieu à Rennes, Bordeaux ou à Strasbourg : « Il y a une volonté politique de répression administrative et policière. La mobilisation grossit. »

Les jeunes réunis s’accordent pour créer aussi un dispositif juridique spécifique, « une legal team » dit une jeune fille, avec des avocats à contacter en cas d’interpellation par exemple.

Un autre participant tient à souligner que les étudiants violentés la veille sont « normaux », pas des « totos fêlés ». Il explique que la réponse policière a été disproportionnée au regard du calme des manifestants en face : « Certains ont été chargés alors qu’il n’y avait pas de réelle provocation. Tout juste des invectives. Mais j’imagine que les boucliers protègent contre ça. J’ai vu des jeunes traînés sur le sol, une fille pleurer après avoir été gazée. Il y avait aussi un vieux qui passait par là et qui a pris du gaz. Ces violences sont graves et exceptionnelles. On voit bien que le mouvement contre la loi El Khomri doit s’accompagner par la lutte contre l’état d’urgence qui permet cela. »

Pendant une heure, les policiers ont aussi poursuivi ceux qui essayaient de s’échapper sur la dalle des Olympiades, juste en face de l’université.

Denis Merklen, professeur de sociologie à Paris 3, confirme ces récits. Il a assisté à ces scènes qu’il qualifie de « répression violente » alors qu’il passait juste aux abords de l’université. Il décrit un dispositif policier très important et raconte avoir vu un jeune homme se faire tabasser à coup de genoux ou parle encore de cette fille qui saignait abondamment de la tête et qui criait. Il raconte aussi les insultes proférées par certains policiers. L’universitaire précise que ce déchaînement de violences l’a surpris car de l’autre côté, dit-il, « à aucun moment il n’y a eu de comportements agressifs contre la fac, les policiers ou le mobilier urbain. On n’avait pas l’impression d’avoir affaire à des militants aguerris. Certains criaient juste “police partout, justice nulle part”. Rien de bien méchant ».

À la suite de ces affrontements, cinq interpellations pour dégradations, menaces et jet de projectiles ont eu lieu. La présidence de l’université a pour le moment décidé de rouvrir l’établissement, dès le samedi 19 mars.

Plusieurs organisations syndicales comme l’Unef, l’Union des jeunes communistes ou Solidaires étudiant-e-s ont diffusé vendredi et samedi des communiqués condamnant ces fermetures administratives et ces répressions. Dans celui de cette dernière organisation, on peut lire : « Nous condamnons ces fermetures administratives et la répression policière. La communauté universitaire doit pouvoir s’organiser, se rassembler et manifester comme elle le veut ! La répression ne nous arrêtera pas, nous continuons dès demain la mobilisation. »

Sur le mur d’un renfoncement près de l’université, un tag : « Ici on gaze les étudiants ». En allant vers le parc, le comité de mobilisation nous montre aussi, dans une rue adjacente, un stigmate de ces débordements. Au sol, une tache de sang séché entourée, avec cette légende : « Ceci est le sang d’une personne matraquée par la police ».
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Re: La réforme du code du travail

Message par vigix » il y a 8 ans

Il y'avait un très bon reportage sur le dernier Envoyé Spécial diffusé sur France 2 dernièrement sur les "mouvements" étudiants et montrant clairement le noyautage par l’extrême gauche, sans parler de leur vision de la démocratie... un vote à 100 et hop on fait chier tout le monde...
Bref c'est du hors sujet et je ne vois pas en quoi une intervention policière concerne la loi travail... :|

chatnoir

Re: La réforme du code du travail

Message par chatnoir » il y a 8 ans

Ce n'est pas une intervention policière anodine car elle est violente et dirigée contre des étudiants manifestants contre la réforme du code du travail.
L'article posté par Ascagne n'est donc pas hors-sujet.

Quant au "noyautage par l'extrême gauche"?!! Sérieusement? Vous y croyiez Vigix?! (vous qui me semblez être un partisan de la droite dure, pour ne par dire extrême, d'après ce que j'ai pu lire de vos interventions..).
Ce n'est pas l'extrême gauche qui lutte contre cette réforme mais la gauche tout court.
Notre gouvernement PS est au mieux d'orientation centre-droite.. au mieux, au vu de ce texte pondu à la va vite.

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Re: La réforme du code du travail

Message par vigix » il y a 8 ans

chatnoir a écrit : car elle est violente et dirigée contre des étudiants manifestants contre la réforme du code du travail.
Si les forces de l'ordre sont intervenues c'est qu'on leur a demandé. Manifestaient-ils dans la rue? non, occupez ils? oui
Maintenant si ces manifestants occupants n'évacuent pas les lieux quand on leur demande gentiment il ne faut pas venir pleurer après.
chatnoir a écrit :
Quant au "noyautage par l'extrême gauche"?!! Sérieusement? Vous y croyiez Vigix?!
Non je n'y crois pas, les journalistes aux ordres de Matignon ont monté un sujet de toutes pièces ...
Les syndicats étudiants n'ont bien évident aucun liens avec les partis politiques, tel les présidents de l'UNEF Cambadélis, Amirshahi ou encore Julliard...
chatnoir a écrit :
(vous qui me semblez être un partisan de la droite dure, pour ne par dire extrême, d'après ce que j'ai pu lire de vos interventions..).
Je suis de droite, pas de la droite de Chirac c'est sure...
chatnoir a écrit : Ce n'est pas l'extrême gauche qui lutte contre cette réforme mais la gauche tout court.
euhh quelle gauche? vu le bordel je suis perdu avec mes gauches en ce moment :twisted:

chatnoir

Re: La réforme du code du travail

Message par chatnoir » il y a 8 ans

Votre laïus sur droite et gauche est hors-sujet :cheesy:
(Mais puisque vous semblez perdu, un indice, le ps n'est pas la gauche)

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Ascagne
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Re: La réforme du code du travail

Message par Ascagne » il y a 8 ans

vigix a écrit :Il y'avait un très bon reportage sur le dernier Envoyé Spécial diffusé sur France 2 dernièrement sur les "mouvements" étudiants et montrant clairement le noyautage par l’extrême gauche, sans parler de leur vision de la démocratie... un vote à 100 et hop on fait chier tout le monde...
:mdr: J'ai vu ce "reportage", c'est un torchon dont le montage et le commentaire étaient si biaisés que c'en était caricatural ! On voit des images d'une AG et le journaliste commente : "les étudiants s'en vont, ils en ont visiblement assez de ce trop-plein de démocratie". Ou comment instrumentaliser des images avec des généralités assenées sans aucun fondement. Dans une AG, des étudiants vont et viennent en permanence, chacun a ses contraintes (dois-je rappeler qu'au moins 50% des étudiants travaillent pour financer leurs études et que tous ne peuvent pas se permettre de faire la grève juste pour le fun comme trop de journalistes se complaisent à le faire croire ? sans parler des... études, justement, qui ne se font pas toutes seules, etc.). Et puis, admirons le procédé : à ce compte-là, je peux retenir un plan montrant des étudiants qui entrent et expliquer que l'AG passionne les foules :D
Et dans la même séquence, le journaliste affirme que les gens qui tiennent le micro sont des types d'extrême-gauche, là encore sans aucun fondement puisque je me demande bien comment il a pu vérifier quoi que ce soit, étant là en caméra cachée et n'ayant pas pu (ou pas voulu) interviewer toutes les personnes qui sont venues parler. C'est d'autant plus invraisemblable que pendant une AG les prises de parole sont très nombreuses et que les règles d'une AG sont justement prévues pour éviter qu'une poignée de personnes monopolise la parole. Ce type ne connaît simplement rien à la pratique des AG !
Je passe sur les plans bruts de décoffrage montrant un cheminot occupé à râler, sans aucune remise en contexte. Ah, c'est sûr que le reportage n'allait pas montrer une tirade argumentée et structurée comme on en entend tout autant de la part des étudiants qui savent très bien conceptualiser et démonter les détails de la réforme ; non, il s'agissait de montrer un type pas très bien dégrossi qui dit qu'il en a marre, pour donner l'impression que tout ça n'est que "de la grogne". Ça sent à peine le mépris de classe comme procédé.
Le type qui a pondu ce torchon ne mérite pas le nom de journaliste mais bel et bien celui de chien de garde.

Au sujet de l'attitude des médias dominants à propos des grèves, on lira avec intérêt le Lexique pour temps de grève et de manifestations sur Acrimed qui épingle les biais idéologiques dont le discours de ces médias est truffé. Il y a même régulièrement des livres là-dessus, dont récemment celui d'Ingrid Riocreux, Langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement (lien vers la fiche du livre sur Fabula, l'un des principaux sites d'études littéraires francophones). Tous les journalistes ne donnent pas dans ces travers, mais il y a beaucoup de boulot, visiblement.
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Re: La réforme du code du travail

Message par chatnoir » il y a 8 ans

Merci pour les liens/ références Ascagne! Intéressant!

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Re: La réforme du code du travail

Message par vigix » il y a 8 ans

@Ascagne : dommage que tu oublies de parler des étudiants non grévistes interviewé qui ont assisté à ces AG...

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Re: La réforme du code du travail

Message par Ascagne » il y a 8 ans

Il ne faut pas trop m'en demander : après un bon quart d'heure de massacre complet de toutes les règles de base de méthode journalistique, j'ai crié grâce et décidé que j'avais mieux à faire de ma soirée. Je suis sûr qu'il y a aussi eu des interviews d'étudiants grévistes histoire que tous les points de vue soient représentés, bien sûr.

Tout à l'heure à un flash info à la radio, 1h30 avant la manif de Paris qui part à 14h : "le fait est que pour le moment il n'y a pas beaucoup de monde *rire ironique*" Je dois expliquer où est l'erreur de méthode, ou bien... ?
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