Pas plus une personne homosexuelle, lorsqu’elle est confrontée à l’angoisse et au mal-être, une personne bisexuelle ne doit rester seule face à ses interrogations.

Cela est vrai quel que soit l’âge de la personne, mais ça l’est encore plus pour quelqu’un de jeune qui se découvre et s’interroge.

L’échange, le dialogue, sont nécessaires et la première condition de l’acquisition de la sérénité et de la compréhension de soi sans lesquelles il n’y a pas de réelle ouverture possible aux autres. Les associations LGBT sont souvent un lieu privilégié pour çà.

De même, lorsqu’on est confronté à des réactions d’incompréhension ou de rejet, des discriminations, des actes ou propos agressifs, la possibilité d’en parler est souvent essentielle car ces situations peuvent être très déstabilisantes pour les personnes les plus fragiles qui, en quête d’amour et de reconnaissance, ont tendance à intérioriser (c'est-à-dire se culpabiliser plus ou moins) les phénomènes de rejet.

Lorsqu’une personne – tout spécialement lorsqu’elle est jeune- ne sait quoi dire et à quel moment à sa famille ou à son entourage proche, l’apport de l’expérience des autres aide à trouver la façon de faire appropriée.

Mais, si le malaise ou les interrogations demeurent, il ne faut pas hésiter à en parler avec des personnes compétentes ou des professionnels.