Influence du confinement ?
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- Biscotte
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Influence du confinement ?
J'ai plutôt mal vécu ces derniers 18 mois, et ça m'a poussé à me révéler à ma compagne, ce que j'ai déjà raconté dans la rubrique dédiée.
Mais vous, cette période, et peut-être ce "trauma collectif" a eu un effet sur vos vies ? Ça a changé quelque chose ? Vous vous êtes révélé des talents de pâtissier, de jardinier ou des vocations ?
Mais vous, cette période, et peut-être ce "trauma collectif" a eu un effet sur vos vies ? Ça a changé quelque chose ? Vous vous êtes révélé des talents de pâtissier, de jardinier ou des vocations ?
- Bixy
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Re: Influence du confinement ?
Pas de changement important pour moi, juste de longs mois déprimants, beaucoup de temps perdu à n'avoir envie de rien faire, plombé par les inquiétudes. Je pense en être sorti, mais la rechute reste possible.
Bixy
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- Biscotte
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Re: Influence du confinement ?
je dirais que ça m' a surtout poussé à (re) découvrir les bienfaits de la philosophie d'Epicure en dépit d'une grande fatigue (ressentie), cela a été l'occasion d'une merveilleuse histoire d'amitié, entamée avant le confinement, mais qui a pris, dans ce contexte étrange où ne pouvait pas se voir en vrai une dimension très forte... Cela étant, j'ai eu la chance de ne pas avoir déploré de pertes parmi mes proches, et de ne compter aucun anti-vax dans mon "premier cercle", on s'est donc épargné les engueulades (ça va peut-être venir à propos de la présidentielle mais c'est un autre sujet...)Pablobi a écrit : ↑il y a 2 ansJ'ai plutôt mal vécu ces derniers 18 mois, et ça m'a poussé à me révéler à ma compagne, ce que j'ai déjà raconté dans la rubrique dédiée.
Mais vous, cette période, et peut-être ce "trauma collectif" a eu un effet sur vos vies ? Ça a changé quelque chose ? Vous vous êtes révélé des talents de pâtissier, de jardinier ou des vocations ?
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- Biscotte
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Re: Influence du confinement ?
Ha bah justement, ce genre de discussion, politique, ça devient hyper sensible. C'est le sujet où on ne peut être que déçu.
Moi j'ai passé un temps fou au jardin, mais le second été un peu pourri, ça m'a dégoûté. ^^
Moi j'ai passé un temps fou au jardin, mais le second été un peu pourri, ça m'a dégoûté. ^^
- Joebuck
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Re: Influence du confinement ?
Le confinement a été une grande pause salvatrice dans un quotidien frénétique ou je n'ai généralement pas le temps de penser.
J'ai approfondi plein de choses, notamment ma vision des relations sentimentales/sexuelles en général. J'ai beaucoup lu - visionné - écouté sur la masculinité, le patriarcat, le féminisme, les formes d'amour alternatives... J'ai aussi fait des rencontres qui prouvent que depuis que j'ai réellement embrassé ma bisexualité je vois le monde, les hommes, les femmes, et leurs interactions sous un tout nouveau jour. A la fois plus critique (sans être radical), plus honnête et plus léger.
Evidemment, le fait que personne autour de moi ne soit décédé de la maladie a aidé à voir les choses de façon positive.
A part ça j'ai gagné en souplesse musculaire (merci le yoga sur youtube) et ai resserré certains liens familiaux. Et depuis la rentrée j'ai envie de faire la fête comme jamais - après avoir été quasi isolé chez moi pendant des mois
J'ai approfondi plein de choses, notamment ma vision des relations sentimentales/sexuelles en général. J'ai beaucoup lu - visionné - écouté sur la masculinité, le patriarcat, le féminisme, les formes d'amour alternatives... J'ai aussi fait des rencontres qui prouvent que depuis que j'ai réellement embrassé ma bisexualité je vois le monde, les hommes, les femmes, et leurs interactions sous un tout nouveau jour. A la fois plus critique (sans être radical), plus honnête et plus léger.
Evidemment, le fait que personne autour de moi ne soit décédé de la maladie a aidé à voir les choses de façon positive.
A part ça j'ai gagné en souplesse musculaire (merci le yoga sur youtube) et ai resserré certains liens familiaux. Et depuis la rentrée j'ai envie de faire la fête comme jamais - après avoir été quasi isolé chez moi pendant des mois
L'homme est une femme comme les autres
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- Biscotte
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Re: Influence du confinement ?
Joebuck a écrit : ↑il y a 2 ansLe confinement a été une grande pause salvatrice dans un quotidien frénétique ou je n'ai généralement pas le temps de penser.
J'ai approfondi plein de choses, notamment ma vision des relations sentimentales/sexuelles en général. J'ai beaucoup lu - visionné - écouté sur la masculinité, le patriarcat, le féminisme, les formes d'amour alternatives... J'ai aussi fait des rencontres qui prouvent que depuis que j'ai réellement embrassé ma bisexualité je vois le monde, les hommes, les femmes, et leurs interactions sous un tout nouveau jour. A la fois plus critique (sans être radical), plus honnête et plus léger.
Evidemment, le fait que personne autour de moi ne soit décédé de la maladie a aidé à voir les choses de façon positive.
A part ça j'ai gagné en souplesse musculaire (merci le yoga sur youtube) et ai resserré certains liens familiaux. Et depuis la rentrée j'ai envie de faire la fête comme jamais - après avoir été quasi isolé chez moi pendant des mois
Ha tu en tires du positif, je trouve ça bien. Je suis bien content d'être passé au travers de cette saleté. Deux amies souffrent du covid long, dur dur.
J'ai passé beaucoup de temps à incarner mon rôle de père de famille, et j'ai délaissé le reste. Mais j'en ai profité pour leur faire voir plein de films. Et faire des balades.
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Re: Influence du confinement ?
Aaah le confinement c'est ambigu (nuancé je dirais, mais j'utilise trop ce mot ).
Au premier confinement l'idée d'optimiser et d'exploiter à fond mon espace (l'appartement, la terrasse, les 1km et quelques autour de chez moi) m'a consolé un peu de l'absence de liberté. J'ai la chance d'habiter dans une grande ville mais avec de la "nature" vraiment pas loin et de quoi marcher sérieusement. Je partais tous les jours avec mon fils, et ma compagne, enceinte à l'époque, ne nous avait malheureusement pas trop suivi. On était juste tous les deux et ça c'est plutôt un bon souvenir de complicité avec mon fils.
Cela dit je crois qu'au bout de quelques semaines je tournais vraiment en rond. En plus le printemps arrivait, et j'avais vraiment envie de partir marcher en montagne, de faire des photos, de voyager (ça m'a fait sauter deux voyages quand même ces trucs). Bref le manque de liberté ça nous avait bien enrangé sur la fin. Même mon fils n'en pouvait plus, il avait envie de retrouver ses grands parents, ses amis, etc. Le manque de vrai nature, et pas un ersatz urbain c'était aussi pesant (nous sommes de gros randonneurs, y compris avec les enfants).
Après, bon, je sais c'est cliché, mais je me suis mis à faire mon pain . Cela dit je regrette pas parce que c'est une super habitude que j'ai gardé. Je fais déjà beaucoup de cuisine donc là c'était juste encore plus (avec les visio aperos, ça m'a fait quelques kilos en trop aussi ).
Et pour l'année suivante et le deuxième (troisième non ?) ben là j'ai choppé le covid donc c'était bien chiant. Rien de grave hein, à part une petite semaine malade, mais le goût et l'odorat qui disparaissent c'est abominable (et il y a des trucs qui sont toujours pas revenus !). Je vais pas me plaindre non plus, il y a bien plus grave avec ce truc.
Dans les deux cas j'ai beaucoup lu (massivement même, avec parfois trois romans par semaines). Comme toi Pablobi j'ai aussi révélé ma bisexualité à ma compagne aux alentours des confinements, et c'est, en partie, je pense, grâce à mes multiples lectures que j'en ai eu le courage.
Au premier confinement l'idée d'optimiser et d'exploiter à fond mon espace (l'appartement, la terrasse, les 1km et quelques autour de chez moi) m'a consolé un peu de l'absence de liberté. J'ai la chance d'habiter dans une grande ville mais avec de la "nature" vraiment pas loin et de quoi marcher sérieusement. Je partais tous les jours avec mon fils, et ma compagne, enceinte à l'époque, ne nous avait malheureusement pas trop suivi. On était juste tous les deux et ça c'est plutôt un bon souvenir de complicité avec mon fils.
Cela dit je crois qu'au bout de quelques semaines je tournais vraiment en rond. En plus le printemps arrivait, et j'avais vraiment envie de partir marcher en montagne, de faire des photos, de voyager (ça m'a fait sauter deux voyages quand même ces trucs). Bref le manque de liberté ça nous avait bien enrangé sur la fin. Même mon fils n'en pouvait plus, il avait envie de retrouver ses grands parents, ses amis, etc. Le manque de vrai nature, et pas un ersatz urbain c'était aussi pesant (nous sommes de gros randonneurs, y compris avec les enfants).
Après, bon, je sais c'est cliché, mais je me suis mis à faire mon pain . Cela dit je regrette pas parce que c'est une super habitude que j'ai gardé. Je fais déjà beaucoup de cuisine donc là c'était juste encore plus (avec les visio aperos, ça m'a fait quelques kilos en trop aussi ).
Et pour l'année suivante et le deuxième (troisième non ?) ben là j'ai choppé le covid donc c'était bien chiant. Rien de grave hein, à part une petite semaine malade, mais le goût et l'odorat qui disparaissent c'est abominable (et il y a des trucs qui sont toujours pas revenus !). Je vais pas me plaindre non plus, il y a bien plus grave avec ce truc.
Dans les deux cas j'ai beaucoup lu (massivement même, avec parfois trois romans par semaines). Comme toi Pablobi j'ai aussi révélé ma bisexualité à ma compagne aux alentours des confinements, et c'est, en partie, je pense, grâce à mes multiples lectures que j'en ai eu le courage.
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Re: Influence du confinement ?
Ha merde j'espère que ça reviendra pour toi.
Il y a eu l'école à la maison, et c'est pas une expérience que j'ai trop apprécié, même si les enfants ont été formidables. J'ai eu de bons moments avec eux d'ailleurs.
Il y a eu l'école à la maison, et c'est pas une expérience que j'ai trop apprécié, même si les enfants ont été formidables. J'ai eu de bons moments avec eux d'ailleurs.
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Re: Influence du confinement ?
Mes enfants étaient suffisamment petits pour ne pas avoir ce genre de problème, mais j'imagine que l'école à la maison c'est en effet pas évident (je suis de l'autre côté, et même si ce n'est pas du tout les mêmes âges, j'ai pu voir à quel point c'était complexe pour les élèves/étudiants).
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- Bidule
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Re: Influence du confinement ?
Une horreur pour moi.
Mes collègues et moi sommes allé.e.s au travail tous les jours. Pas d'arrêt pour les comptables car les clients avaient besoin de nous pour les aides, les besoins de financement et les obligations fiscales n'ont pas été suspendues, bien que légèrement repoussées.
Tout ceci cumulé avec l'école à faire à la maison en dehors des heures de travail, donc le soir et le weekend, et si j'ajoute les courses le samedi, parce que quand on travaille, on n'a pas d'autre moment pour y aller avec des caisses bondées et des rayons vides.
Certains clients ont été plutôt désagréables d'ailleurs. Ils n'avaient pas les fonds assez vite, nous appelaient 3/4 fois par jour parce qu'ils étaient chez eux.
Je reconnais avoir été jalouse de ceux qui ont eu la "chance" de pouvoir faire un break en fait. J'ai très mal vécu le fait de continuer à travailler et être privée de mes loisirs.
Tout ça sans salaire supplémentaire, ni prime, ni même reconnaissance verbale.
Mes collègues et moi sommes allé.e.s au travail tous les jours. Pas d'arrêt pour les comptables car les clients avaient besoin de nous pour les aides, les besoins de financement et les obligations fiscales n'ont pas été suspendues, bien que légèrement repoussées.
Tout ceci cumulé avec l'école à faire à la maison en dehors des heures de travail, donc le soir et le weekend, et si j'ajoute les courses le samedi, parce que quand on travaille, on n'a pas d'autre moment pour y aller avec des caisses bondées et des rayons vides.
Certains clients ont été plutôt désagréables d'ailleurs. Ils n'avaient pas les fonds assez vite, nous appelaient 3/4 fois par jour parce qu'ils étaient chez eux.
Je reconnais avoir été jalouse de ceux qui ont eu la "chance" de pouvoir faire un break en fait. J'ai très mal vécu le fait de continuer à travailler et être privée de mes loisirs.
Tout ça sans salaire supplémentaire, ni prime, ni même reconnaissance verbale.
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- Biscotte
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Re: Influence du confinement ?
C'est vrai que j'ai entendu plein de choses différentes, chacun a eu des vécus différents selon sa profession. Tuer le temps dans cette atmosphère là, c'était pas évident.
Mais je comprends le manque de reconnaissance de ceux qui ont continué à bosser.
Mais je comprends le manque de reconnaissance de ceux qui ont continué à bosser.