Le stress, la sexualité et Dieu

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Saroueletfeur7374
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Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Saroueletfeur7374 » il y a 8 ans

En feuilletant un moteur de recherche en mode adulte, nous pouvons tomber sur de nombreuses images pornographiques qui reflètent (sans en montrer la dimension affective) l'éventail élargi de la sexualité humaine.
Nous voyons un ensemble de personnes, des individus réduits à leurs corps, réduits eux-mêmes à leurs orifices et leurs parties génitales. En prenant un regard étranger, quasi extra-terrestre nous voyons des créatures mettre leurs parties génitales dans les orifices bucaux, vaginaux et anaux (et parfois en s'aidant de leurs mains et d'objets) afin d'en éprouver une jouissance.
J'ajoute ici les images montrant d'autres personnes d'un sexe donné par naissance se vêtant, se parant et imitant les personnes de l'autre sexe ainsi que des personnes passant sous le bistouri et n'hésitant pas à couper, taillader, re-sectionner, retourner rallonger leurs sexe afin d'essayer de ressembler à des personnes de l'autre sexe mais gardant inévitablement leur génome d'origine.
La jouissance.
Voilà le maître mot de tous ces comportements, une jouissance nécessairement psychique mais passant par le physique. un besoin quasi frénétique d'aller en l'autre ou de recevoir (en partie!) l'autre en son orifice ou dans sa main. Il y a une impériosité psychique qui se manifeste soudainement et qui atteint une sorte de soulagement par la satisfaction du comportement plus ou moins érotique fantasmé.
Cependant, il faut admettre que nous n'avons pas "besoin" de toutes ces pratiques. Elles sont, concernant la sexualité stricto-sensu, plus ou moins agréables, mais leur finalité reste avant tout de satisfaire un manque psychique et ne définissent pas un "besoin" comme le sont la respiration, le fait de se nourrir etc. Il y a certes bien-sûr, un besoin masturbatoire, physiologique, qui se manifeste mais il est uniquement d'ordre biologique et tourné vers la zone génitale.
Alors c'est pourquoi nous pouvons distinguer deux sortes de sexualités:
1) Une sexualité liée au besoin frénétique d'apaiser un stress psychique, un vide affectif.
2) Une sexualité affective, un partage inclus dans une relation affective et qui constitue un "plus" dans la relation et qui pourrait par exemple être remplacée par une autre action de partage affectif.

Je crois que la première sexualité est une sexualité de déchirement: le petit-enfant arraché au sein chaud et accueillant, l'être-vivant, la créature, arraché(e) à Dieu éprouvent un manque horriblement angoissant: il faut bouffer de la chair humaine, se rassurer, s'apaiser en consommant du sexe, quel qu'en soit le prix, qu'elle qu'en soit l'éthique, qu'elle qu'en soit l'énergie que l'on y met. Mais surtout ne pas se confronter à cette expérience horriblement douloureuse: je suis seul face à mon existence et en direction de la mort (et là je pense aux orgies paysannes des tableaux de Peter Bruegel l'Ancien).

La deuxième sexualité est une sexualité apaisée: la personne a résolu son conflit existentiel d'arrachement et en cela elle retrouvé Dieu (c'est-à-dire une sérénité intérieure profonde et non un vieux barbu lumineux). L'autre avant tout, est. Est une personne avec ses goûts, ses opinions, ses choix etc. Est un esprit dans un corps, corps qui veillit, qui s'affaisse, qui se fragilise avec le temps, qui n'est pas nécessairement représentatif d'un canon de beauté défini temporellement par les Hommes mais qui est beau parce que défini par sa nature.
C'est une sexualité féconde, le plaisir en soi n'est pas recherché avant le plaisir partagé d'être avec l'autre. L'autre n'est plus un corps-sex-toy, objet de jouissance mais un tout respectable et respecté, intègre.
Cette sexualité si elle ne donne pas nécessairement la vie, s'inscrit dans la vie: c'est prendre la main de l'autre et marcher en sa compagnie le plus loin possible.

J'ai très longtemps été inscrit dans le premier type de sexualité parce que je cherchais à jouir pour ne pas souffrir. J'ai roulé des kilomètres, j'ai dépensé des fortunes pour coucher avec des femmes et des hommes de tous pays et de tous horizons, j'ai feuilleté des revues, j'ai passé des heures sur des sites pornographiques parce que je n'acceptais pas l'inévitable solitude de mon existence et la finalité morbide de celle-ci.
Aujourd'hui, je suis seul, je vis seul et peut-être que demain je serais mort. Mais j'ai accepté cela. Et peut-être (ou non) un jour, je rencontrerais une femme avec qui j'irais loin (ou pas).

Peut-être est-ce l'heure de m'éloigner de ce forum? Car désormais, je ne vois plus le monde de la même façon. Je nous vois, nous hommes post 14-18 entièrement perdus, angoissés, sans repères. Le monde trop "permissif de la jouissance" cache maintenant à mes yeux un refus de la frustration et de l'angoisse de la mort: refus de la frustration de ne pas être de l'autre sexe, refus de s'accepter tel que l'on est par nature, refus de souffrir etc. A "sex, drug and rock and roll", j'opposerais désormais "amour, confrontation au réel, méditation".

chatnoir

Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par chatnoir » il y a 8 ans

Hum hum et si on ne croit pas en Dieu?
Et pourquoi désigner par le mot " Dieu "la sensation de paix intérieur.
Ce long discours entrecoupé de références religieuses et psychologiques me laisse perplexe.
Quel jugement sur l'humanité et ses comportements/ressentis!!
C'est fou cette volonté de vouloir imposer des "refus de frustration là" et des "refus de frustration ici" , "refus de s'accepter tel qu'on l'est par nature" (lol), alors que les comportements décrits sont l'expression, à mon sens, de l'autodétermination, de la volonté de se définir soit même, de l'affranchissement de la biologie (lol le passage sur la génétique) et du dépassement des normes imposées par la société et les religions, dans le but d'atteindre justement le bien être et la paix interieure.

Je pose des questions sur cette vision quasi mystique.....

le monde trop permissif de la jouissance, mouais, on ne doit pas vivre dans le même monde alors, cf tous les humains, lgbt ou pas dont les droits ne sont pas respectés.
Sérieux, c'est quoi ce post contre les libertés ?!

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Chaynal » il y a 8 ans

Saroueletfleur,

Je suis navré de te voir suivre ce difficile chemin qui est le tien. À la lecture de tes messages, je peux mesurer à quel point j'ai été privilégié dans mon existence. Mais sache que si je ne peux pleinement appréhender les épreuves que tu as traversées, le récit de tes souffrances a éveillé ma compassion.

Quitter ce forum est un choix, une manière de tourner une page, ou de prendre un tournant dans le chemin que tu suis - ou plutôt que tu façonnes.
Néanmoins, je ne peux te laisser partir sans te livrer mes réflexions à la lecture de ce dernier message.

Tu sembles avoir opéré un revirement radical de ton mode de vie et de relation aux autres. D'un point de vue extérieur, cela ressemble au mouvement d'un balancier qui serait passé d'une extrême à l'autre, dépassant sans ralentir (en physique, on précise même que la vitesse y est alors maximale) le point d'équilibre.

Ton discours actuel est pétri d'un rejet sous-jacent de tout ce qui n'est pas une hétérosexualité chaste.
As-tu seulement mesuré la violence de tes propos envers les personnes transgenres ? As-tu conscience de l'ignorance et du manque d'empathie qui sont les tiens ? Est-ce que tu veilles encore à ne pas faire d'amalgames et de généralisations hasardeuses ?

Les discours sectaires - au sens premier : ceux qui nous coupent de l'autre - les plus efficaces sont ceux qui mêlent habilement des vérités à leurs mensonges, et qui opposent nos errements passés aux positions normatives auxquelles ils veulent nous amener.
Ce sont là des biais cognitifs utilisés depuis des siècles, et étudiés scientifiquement depuis que les totalitarismes y ont vu l'extraordinaire potentiel pour leur propagande.

Je salue ton effort de cheminement pour ton développement personnel. Mais j'ai la sinistre impression que tu essayes de te grandir en infériorisant les autres.

Je te souhaite beaucoup de courage. Et davantage encore d'empathie.
Bon vent à toi.
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Sennema
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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Sennema » il y a 8 ans

Je remercie Chaynal de son intervention.
J'étais mal à l'aise hier soir en lisant le message de Sarouel et Fleur.

Mon hymne personnel étant :
"Laisse le passé derrière toi
Vis pleinement le présent
ai confiance en ton futur"

Je ne crois pas en un Dieu au sens d'une entité, mais plus à "l'énergie du monde", à laquelle nous participons tous, et j'ai été dérangée (dé-rangée?) par ses propos.

Une chose est sûre, je suis moi même dans une période de retrait de la sexualité, mais pour aller davantage aux devant de la vie, m'investir dans le milieu associatif (notamment au niveau LGBT, très peu représenté en Charente, mais aussi au niveau de la protection des chats errants, et autres...).

Mais je reste bi et fière de l'être.
Fière aussi d'être amie avec Isa, dont le numéro de sécu commence par un maudit "1"... Toujours "administrativement" un homme alors que son transgendérisme est reconnu par la sécurité sociale et qu'elle est en fin de parcours coordonné (oui, c'est reconnu comme une ALD, avec le remboursement des actes y compris chirurgicaux... aujourd'hui, Isabelle est physiquement une femme). Il n'y a que les séances d'orthophonie qu'elle n'a pas fini, qui lui permettent de travailler son timbre de voix...

Je reste profondément bisexuelle, pan-sexuelle et libertine.
Je suis ainsi, même "abstinente".

Bref.

Par expérience, le replis sur des certitudes "dogmatiques" relèvent du déni, de l'évitement et non d'une véritable évolution.
Vraiment par expérience.

Sarouel risque d'être de nouveau taraudé par la bisexualité, tôt ou tard, à travers un revirement tout aussi vif et violent qu'aujourd'hui... avec compulsions, qui plus est. De nature à mettre en danger son équilibre psychique, entraîner des réaction de dégout de soi même, etc. Des choses qui ne sont jamais bonnes, pour qui que ce soit.

De mon point de vue, c'est le moment de demander conseil à une structure autre que le forum, neutre, avant une implosion potentiellement auto-destructrice. Il peut s'agir d'une association de Planning familial, d'un centre de prévention, d'un CMP... le choix est vaste.

Mais ceci n'est qu'un point de vue... :wink:
Pansexuelle et polyamoureuse dans l'âme, compersive et gourgandine.
J'aime les gens avec qui le "courant" passe, quelle que soit leur identité de genre.

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Desmodromique » il y a 8 ans

Je trouve également les propos tenus dans ce texte singulièrement violents et biaisés. Si j'étais trans, je me sentirais même agressée.
essayer de ressembler à des personnes de l'autre sexe
Le transgendérisme, c'est pas le carnaval de Mardi gras !!! La seule chose à quoi veulent ressembler les trans, si je ne m'abuse, c'est à ce qu'ils sont intrinsèquement. Qu'un homme veuille ressembler à un homme et une femme à une femme, je ne vois pas où est le problème. Ce ne sont pas les gonades, les chromosomes ou les taux d'hormones qui "font" ce qu'on appelle un homme ou un femme.
refus de la frustration de ne pas être de l'autre sexe
Appeler ça de la frustration, c'est non seulement méprisant mais c'est aussi dangereux. Je pense que tu devrais aller à la rencontre de quelques personnes trans et écouter ce qu'elles peuvent avoir à dire. Si ta démarche est vraiment de "t'élever" d'une manière ou d'une autre, commence par déconstruire ces dangereux clichés et va à la rencontre de ces personnes mêmes que tu crois connaître mais dont tu ne sais visiblement pas grand-chose.
refus de s'accepter tel que l'on est par nature
Ah, ça y est, le mot de "nature" est lâché ! La bonne vieille dichotomie nature vs. culture ! Tu sais que la science a déjà largement démonté et dépassé ce tropisme ? L'humain est bien plus que la somme des parties visibles qui le composent. Sa "nature" ne peut pas se résumer à ses fonctions organiques.

Bref, contente pour toi si tu trouves la sérénité, mais ce serait sympa de ne pas la construire sur le dos des autres.
No, I'm bisexual, you're confused.

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Saroueletfeur7374
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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Saroueletfeur7374 » il y a 8 ans

Si quelqu'un vous disait: je suis un cheval dans un corps d'homme, aussi j'aime qu'on me mette une selle sur mon dos, courir et sentir l'air plein mes (naseaux), sauter par dessus des haies et manger de l'avoine et en juin, j'ai rendez-vous avec un grand spécialiste en Thailande qui pour 1 million d'euros va modifier la forme de mes pieds afin qu'ils ressemblent à des sabots. Je suis mal né, mon âme est celle d'un cheval dans un corps de forme humaine, la nature est mal faite.
Que penseriez-vous de cette personne? Iriez-vous jusqu'à dire qu'il lui faudrait rafistoler, racommoder son corps?
Est-ce que si une personne se met des mors dans la bouche, une selle sur son dos et mange de l'avoine ça fait de cette personne non plus un homme mais un cheval?

La question de ce qu'on appelle "transsexualité" et qui en fait n'est qu'une modification extérieure de l'apparence d'un corps (renforcée par des hormones artificielles (issues de laboratoires de chimie, d'une industrie elle-même dépendante de la technologie et l'économie) est à mes yeux un non-sens. L'on fait croire à ces malheureuses personnes qu'elles deviendront des personnes de l'autre sexe en caricaturant une gestuelle, en caricaturant une tenue vestimentaire etc. alors qu'au-fond d'elles-mêmes, elles restent hommes ou femmes par nature.
Notre civilisation ne tient pas un discours basé sur "guéris ton esprit, apaise-le, et regarde comme tu es beau/ belle tel/le que tu es ainsi tous les jours. Au contraire, tout nous pousse à consommer, à faire tourner l'économie et à cet égard (et pour en avoir suivi), la psychothérapie est à mes yeux une science corrompue par son environnement.
Une personne apaisée, sereine, ne se contentant par exemple que d'observer le bruissement des feuilles sur les arbres, la douceur de la lumière ou être heureuse simplement assise là est un cauchemar pour cette société: aussitôt, les besoins, la demande s'amenuisent: les industries (par exemple pharmaceutiques, les fabricants de prothèses, etc.) voient leurs commandes baisser, les chirurgiens esthétiques perdent des client/es, les psychothérapeutes voient leurs cabinets se vider. Pour faire plus simple,le chômage augmenterait et c'est tout un système économique qui s'effondrerait.
Alors, il vaut mieux tout laisser faire, laisser passer.

Une personne soi-disant "trans" rapporte plus lorsqu'on lui dit d'entamer une démarche de "camouflage" de son corps naturel que la même personne à qui l'on dit de s'apaiser et de voir que le vrai paradoxe est de s'identifier à autre chose qu' à son identité naturelle.


Je ne vois pas donc pas comme des "avancées" ces questions et rejette cette philosophie qui verrait comme bien-pensante le fait de devoir tout accueillir sans se remettre en questions:
- Pourquoi devoir accueillir ce commerce profitable tourné autour de personnes souffrantes?
- Pourquoi accueillir (quelque chose qui existe déjà), le fait que l'on commande à une femme de vendre un enfant à qui on refusera de lui permettre de connaître sa mère? (Même chose avec les dons de sperme anonyme)

Je fuis ce monde d'horreurs que j'ai décrit, un monde qui se fuit, lui, en chantant, avec une ambiance orgiaque nihiliste qui me semble faire fausse route.

Trop d'industrie?

Sennema
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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Sennema » il y a 8 ans

:roll: :frown: Je crois que ça ne sert à rien d'avancer des arguments... Tu n'es pas à l'écoute de autres. Seulement à la tienne, et tu écoute la douce musique qui sied à ton esprit...

Ne sais tu pas qu'on impose aux transgenres un suivi psychiatrique, pour confirmer avec "certitude" leur choix?
Trois ans, il me semble (mais je peux me tromper...).

C'est aussi oublier la souffrance invisible de toutes ces personnes qui se sentent femmes ou hommes et qui sont comme "coincées" dans la mauvaise enveloppe...

En tant que personne handicapée à plus de 50% par des troubles névrotiques majeurs (Troubles Anxieux Généralisés invalidants), celui qui ose me dire que je suis une "fausse handicapée" ou une "malade imaginaire", voire tout simplement une simulatrice ou manipulatrice, je..... :gun: :gun: :gun: :gun: :gun: :moais:

Notoirement, le fait d'être transgenre a de nombreuses répercutions sur la santé...
Des aspects cognitifs, affectifs, comportementaux... qui sont en relation directe avec cette affection.
Le handicap créé par le transgendérisme dans la vie quotidienne n'est jamais négligeable.
On peut noter les conséquences du trouble sur la scolarité, sur la socialisation, sur les relations familiales, (difficulté à lier des relations, des amitiés, isolement, mutisme, échec scolaire, idées suicidaires, tentatives de suicide, mutilations, fugues...).
On note également les manifestations cliniques observables telles que l'état anxieux-dépressif, ainsi que l'état de santé physique qui peuvent être la conséquence d'une transidentité non prise en charge.
En cas de manifestations anxieuses, la souffrance du sujet est telle qu'il se voit dans l'impossibilité de faire des projets, la restriction des intérêts, l'anticipation péjorative de l'avenir...
En général, un trouble de l'identité de genre ne date pas d'hier. Il peut causer un échec scolaire à cause de l'anxiété sociale (phobie scolaire) avec échec scolaire malgré des capacités intellectuelles, une instabilité professionnelle, voire géographique (pour fuir les gens qui risquent de comprendre).
La dépression réactionnelle n'est pas rare (comme dans MA pathologie) depuis plusieurs années du fait de la non prise en charge du transsexualisme.
Le fait de se sentir "autre" que tel qu'on est peut être responsable d'une ou plusieurs tentatives de suicide ou d'automutilations. La souffrance morale aussi, car parfois pour faire taire l'esprit, on entaille, griffe, brûle, etc le corps (JE LE SAIS DANS MA CHAIR).
Par ailleurs tout trouble anxieux, quelle que soit son origine, est souvent responsable de l'exclusion sociale et professionnelle, de difficultés voire d'incapacités à maintenir des relations amicales ou affectives.
On peut se mettre à boire (le foie est pas content), se droguer (les autres organes non plus)...
La dépression a en plus un effet immuno-destructeur (les défenses immunitaires s'amoindrissent, on devient fragile à toutes les maladies qui passent...). Sans compter qu'on a peur des consultations médicales... le stress est donc hyper envahissant... certains trans se sont ainsi décidés à en parler après avoir fait un infarctus!!!

Alors, non, être transgenre, ce n'est pas anodin, c'est un trouble anxieux reconnu par l'OMS et la Sécurité sociale française, le droit extrapatrimonial de la famille, etc.
C'est réel.
Pansexuelle et polyamoureuse dans l'âme, compersive et gourgandine.
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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Bixy » il y a 8 ans

 ! Modération
Sujet déplacé. Discours clairement transphobe, prosélytisme religieux... Tout cela n'a rien à faire dans "bisexualité".
Bixy

chatnoir

Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par chatnoir » il y a 8 ans

Pfffiou merci aux gens d'avoir réagi, j'ai failli faire une attaque en lisant ce post hier!!! L'impression d'être un peu seule aussi.
Raaaaaaah pis le dernier couplet transphobe, à gerber!!
Bon vent Sarouel....enfin j'espère.

Sujet déplacé c'est encore trop sympa mais c'est déjà ça.
Si j'étais modo d'un site lgbt je le supprimerai mais bon je ne le suis pas. Et je suis peut être trop vive dans mes réactions.

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Bixy » il y a 8 ans

Pour tout te dire l'humain sensible que je suis a envie d'effacer tout ça, mais l'administrateur froid et cynique applique ses principes fondamentaux avec parmi les premiers la liberté d'expression et de débat.
Bixy

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par Chaynal » il y a 8 ans

(Avertissement : j'invite toute personne transgenre qui me lit à compléter ou rectifier mon propos de personne cisgenre)
Saroueletfeur7374 a écrit :Si quelqu'un vous disait: je suis un cheval dans un corps d'homme
Oh, un croquemitaine ! :mdr:
Non, sérieusement, personne ne dit ça. Ce n'est pas un argument valable.
La question de ce qu'on appelle "transsexualité" et qui en fait n'est qu'une modification extérieure de l'apparence d'un corps (renforcée par des hormones artificielles (issues de laboratoires de chimie, d'une industrie elle-même dépendante de la technologie et l'économie) est à mes yeux un non-sens.
Le terme transsexualité étant très connoté (et rejeté par les personnes concernées), il est plus juste et respectueux, il me semble, de parler de transidentité.
La chirurgie de réassignation sexuelle est un moyen, pour les personnes transgenres, et non pas une fin en soi.
Les hormones ne sont pas artificielles, elles sont synthétiques (produites par l'être humain) et identiques aux naturelles.
Quant aux grandes méchantes Chimie, Technologie et Économie, ne les condamnons pas trop vite : la chimie a commencé avec la maitrise du feu, la technologie avec la préparation d'outils et l'économie avec les échange de biens et de services (lesquels ont une frontière floue avec les comportements coopératifs tel l'épouillage chez les primates).
L'on fait croire à ces malheureuses personnes qu'elles deviendront des personnes de l'autre sexe en caricaturant une gestuelle, en caricaturant une tenue vestimentaire etc. alors qu'au-fond d'elles-mêmes, elles restent hommes ou femmes par nature.
Faux.
On leur fait croire qu'elles déraillent, que leur ressenti et leurs vécu les plus intimes ne sont qu'illusions, mensonges à soi-même et symptômes pathologiques d'un manque, d'une frustration ou d'une immaturité.
Elles ne caricaturent pas, elles adoptent - envers et contre le mépris et les jugements - l'apparence et le comportement qui concordent avec leur nature profonde.
Notre civilisation ne tient pas un discours basé sur "guéris ton esprit, apaise-le, et regarde comme tu es beau/ belle tel/le que tu es ainsi tous les jours. Au contraire, tout nous pousse à consommer, à faire tourner l'économie et à cet égard (et pour en avoir suivi), la psychothérapie est à mes yeux une science corrompue par son environnement.
Il y a autant de psychothérapies que de psychothérapeutes, (mal ?) heureusement.
Une personne apaisée, sereine, ne se contentant par exemple que d'observer le bruissement des feuilles sur les arbres, la douceur de la lumière ou être heureuse simplement assise là est un cauchemar pour cette société: aussitôt, les besoins, la demande s'amenuisent: les industries (par exemple pharmaceutiques, les fabricants de prothèses, etc.) voient leurs commandes baisser, les chirurgiens esthétiques perdent des client/es, les psychothérapeutes voient leurs cabinets se vider. Pour faire plus simple,le chômage augmenterait et c'est tout un système économique qui s'effondrerait.
Intéressant. Les personnes transgenres représenteraient un tel pan de l'économie ?
Ingrats que nous sommes ! :mdr:
Une personne soi-disant "trans" rapporte plus lorsqu'on lui dit d'entamer une démarche de "camouflage" de son corps naturel que la même personne à qui l'on dit de s'apaiser et de voir que le vrai paradoxe est de s'identifier à autre chose qu' à son identité naturelle.
Se disant, pas soi-disant. C'est une question de respect de la personne.
Et tu prends le problème à l'envers, en considérant que l'anatomie conditionne l'identité. C'est plutôt le contraire : l'être humain façonne son apparence pour la mettre en adéquation avec son identité.
- Pourquoi accueillir (quelque chose qui existe déjà), le fait que l'on commande à une femme de vendre un enfant à qui on refusera de lui permettre de connaître sa mère ?
Changement de sujet.
Étrange : tu présente comme un fait avéré quelque chose qui est contraire à tous les témoignages et à l'éthique avancée par les personnes concernées tant par la GPA que par le don de gamètes ou même l'adoption.
Désinformation dans le but d'effrayer ?
C'est encore un croquemitaine. :|
(Même chose avec les dons de sperme anonyme)
Il y a, sur ce point, des progrès à faire, j'en conviens.
Je fuis ce monde d'horreurs que j'ai décrit
Les hommes se sont inventé des dieux pour se rassurer, puis ils se sont raconté des histoires pour se faire peur.
Il y a sans doute beaucoup d'horreurs dans notre monde ; mais ce qui me désole, c'est que celles sur lesquelles tu focalises ton discours sont pour beaucoup des épouvantails construits par ceux qui veulent t'enfermer dans leur système de dogmes haineux et discriminants.

Il est temps pour toi de confronter les dogmes si rassurants de tes nouvelles croyances à leurs conséquences directes sur les gens qu'ils stigmatisent, aux faits établis et au vécu des personnes, plutôt que de nier leurs différences et de les attribuer à un mauvais développement psychologique.

Ta fuite est une fermeture. Or c'est d'ouverture que tu as besoin pour t'élever.
"N’oublions jamais que le droit au rêve ne prend toute sa valeur qu’accompagné du droit à la lucidité." - Georges Charpak

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par chatnoir » il y a 8 ans

[parenthèse hors-sujet sur la "liberté" d'expression:
@Biscuit : Bonsoir d'abord,
Je peux comprendre ton point de vue, mais à ta/votre (?) place je laisserais parler ma sensibilité et serais implacable envers toute atteinte à la dignité humaine.
Doit-on autoriser la publication de tels propos haineux et blessants sous couverts de "liberté" d'expression?
Les propos homophobes, transphobes, bref lgbtphobes sont punis par la loi. Dans le but justement de protéger les individus, comme nous, appartenant à des minorités.
Doit-on accepter de tels propos ici, espace lgbt? Espace sensé être protecteur?
De plus, ici les propos de Sarouel ne tiennent absolument pas du débat, il s'agit plutôt d'un jugement froid, méprisant imprégné d'endoctrinement religieux(pour le coup, étant athée, je n'en suis pas sûre mais ça y ressemble).
En même temps, comme Sarouel se fait joliment exploser par les autres intervenant du forum, c'est vrai que c'est tentant de laisser ce fil.
Peut être faudrait-il le clore ?
Questions, questions, mais c'est votre/ton forum et la décision vous/te revient :) ]

'Tain dis donc je suis nettement moins virulente que d'habitude, je m'auto-étonne et m'auto-félicite (youhou je progresse en com'!)dit la meuf qui en marre de se faire jeter de divers forums pour cause d'avis non nuancé autistique.

@Chaynal: yeaaaaaaah merci mec! Chouette intervention!

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par FTQ » il y a 8 ans

Oh, purée... Rien que le titre de ce sujet... J'ai été fortement interpellée.
Sarouel, si je comprends bien tes propos : les sexualités hors-normes seraient uniquement là pour remplacer l'absence de croyance en dieu et cette croyance comblerait des envies purement charnelles dont la finalité est le plaisir ?
A la base, les croyances et pratiques religieuses sont là pour rassurer les êtres humains devant la mort (au néolithique, on retrouve beaucoup de squelettes dans une position fœtale, la symbolique d'une renaissance est très forte). Puis peu à peu c'est la peur qui s'est imposée dans les religions (épidémies, sorcellerie, antisémitisme... : il fallait des ennemis, des coupables (=les autres), pour "expliquer" ce qui n'était pas explicable)
De plus, les sexualités humaines dont tu parles sont également pratiquées par certains animaux (bonobos, éléphants de mer...).

Et, selon toi, les personnes transgenre ne seraient que de pâles copies contre-nature (génétique) des personnes de sexe opposé à leurs sexes biologiques ?
Les hormones, comme l'a très bien dit Chaynal, proposées par les laboratoires sont tout aussi naturelles que celles produites par un corps humain. Faudrait veiller à se renseigner avant d'aborder un tel sujet.
Et si une personne se sent cheval dans un corps d'être humain, je suis tenté de penser, malgré l'improbabilité d'une telle situation, et alors ? Si cela peut la rendre heureuse. En tant que trans, je suis opposée à toute forme d'ingérence.
En ce qui concerne les tenues vestimentaires, elles changent énormément d'un pays à l'autre et ont beaucoup évoluées d'une époque à une autre.
On voit très bien à quoi l'abus de religion nous mène aujourd'hui et malheureusement tes propos, Sarouel, ne sont pas à contre-courant de ce que certains pensent des autres. Les autres étant tous celleux qui ne pensent pas comme eux.
Le terme "transexuel(le)" est globalement rejetté par un certain nombre de trans car il est utilisé par les spécialistes auto-proclamés des équipes dites officielles et parce qu'il correspond selon ces mêmes équipes à une pathologie mentale. Après, il existe des personnes transgenre qui ne se font jamais opérées. Le terme désigne donc l'ensemble des personnes vivant sous une identité de genre différente de l'identité sexuelle imposée par le sexe biologique de naissance.
« J'aime la vie [...] Elle surpasse ses promesses comme une maîtresse follement amoureuse et qui ne craint plus de trop prouver son amour. Je sens sur mes joues ses longues caresses [...] J'ai [...] faim de tous les plats du monde... » Mireille Havet

chatnoir

Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par chatnoir » il y a 8 ans

:bravo: FTQ
(mais je pense que Sarouel a quitté le forum, enfin j'espère :) )

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Re: Le stress, la sexualité et Dieu

Message par FTQ » il y a 8 ans

Chatnoir,

Sauf s'il est capable de mettre de l'eau dans son vin, je pense qu'il vaut mieux qu'il parte en effet. Ceci dit, parti ou pas, membre du forum ou pas, Sarouel aura toujours la possibilité de lire les réponses qui lui sont adressées.
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