Et bien non. Je n'ai pas l'impression de devoir exister pour quelqu'un, d'ailleurs dans ce cas, je pense que le fait d'avoir des enfants aurait comblé ce manque. Au moins pour les premières années, ma présence leur est et leur sera complètement indispensable... Je pense que je vis pour moi, j'aime faire des choses toute seule et profiter de moments de solitude mais seulement si je sais que quelqu'un m'attend à la maison. Et si ce n'est pas le cas, paf, perte du sentiment de profiter de ces instants où je suis face à moi-même.Titsouribi a écrit :Simple impression, qui n'est en aucun cas un jugement de valeur, mais peut-être effectivement ressens-tu le besoin de t'aimer dans les yeux de quelqu'un d'autre ... Parce que tu ne t'aimes pas suffisamment toi-même.
Ressens-tu le besoin d'exister pour quelqu'un, d'être utile à tout prix, d'être sur terre pour être avec quelqu'un plus que pour être toi et contribuer en ton seul nom au monde, en quelque sorte ?
Comme une quête de sens qui ne se réalise que dans la validation d'un autre ?
Après, je pense qu'il y a quelque chose à creuser dans cette notion d'amour et cette connaissance de soi-même. Je n'ai pas toujours une image positive de moi, en tous cas pas sur tous les aspects. Peut-être que ça joue...
Ben en fait, les deux. Si je suis célibataire, même entourée de plein d'amis, je vais ressentir un manque, un vide. Et maintenant que je suis en couple, je me rends compte que ça ne me suffit pas. J'ai besoin de continuer à voir d'autres personnes, des amis, à rester dans ce tourbillon comme tu dis. Ma seule famille proche ne me suffit pas complètement en fait. J'ai besoin de côtoyer du monde...Desmodromique a écrit :En fait, ce qui te pèse c'est d'être seule (sans le "tourbillon des autres", pour me paraphraser), ou d'être célibataire ?
Je me retrouve également là-dedans. Même encore maintenant, j'ai souvent le sentiment d'être complètement décalée par rapport aux autres, de ne pas savoir comment réagir ou d'être à côté de la plaque. La différence étant que je n'ai jamais intégré la solitude ou en tous cas, je me souviens que déjà étant plus jeune (au collège par exemple), ça me perturbait.Pixie a écrit :Je suis quelqun de très sociable. Paradoxalement, je me suis souvent sentie très seule. Même au milieu de camarades. ça me fait ça depuis gamine. (...) je me sentais différente, je n'arrivais pas à rentrer dans le moule, faire comme tout le monde. Il y avait toujours un décalage, je n'arrivais pas à avoir les codes pour décrypter les comportements de mes camarades. Du coup j'ai intégré cette solitude et elle fait partie de moi.
Je suis tout à fait d'accord avec ça. Le même moment de solitude pourra être vécu de façon totalement différente selon la situation dans laquelle on est et la façon dont on se sent ou non entouré.e.Delc a écrit :Je vais faire une différence entre solitude physique et solitude sentimentale.
Etre seule une heure, une demi journée, une semaine est vécu différemment si on est seul sentimentalement je pense.
Merci à tous pour vos réponses en tous cas, ça me fait bien réfléchir. En attendant de trouver une psy qui me convienne, vous jouez un peu ce rôle-là