40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

[BiOrg4niX]

Je vais devoir faire court car comme hier, je suis au travail et il est difficile de prendre le temps d'écrire.

Pablobi et Jeanne : Je n'ai pas pris le temps de vous répondre mais j'ai pris le temps de lire entièrement le topic de Pablobi qui date d'il y a trois ans. Et je dois dire que je me retrouve bien souvent dans ton parcours, tes idées et tes tracas. On en reparlera prochainement lorsque j'aurai plus de temps à consacrer à l'écriture.

Cependant, j'ai pris une décision hier par rapport à ma consommation de cannabis. Je veux essayer de me limiter à ne fumer que le weekend pour tenter un futur arrêt définitif et je me suis empressé d'en parler à ma femme hier soir. Il s'en est suivi une bonne discussion qui s'est finie en larmes.

Je sais bien que mon addiction n'est pas le fond du problème mais je sais que si je continue comme ça, je ne me vois pas vivre bien vieux. Et c'est bien mon état de santé qui me pousse à arrêter cette consommation excessive.

Alors voilà, cet apres midi ma femme m'envoie un message en me disant qu'elle pense que c'est mon addiction qui me rends malheureux. Je lui ai donc répondu que ce n'est pas ça qui me rends malheureux.
Que ça m'aide à moins penser, à moins me questionner et à moins culpabiliser. Je lui ai aussi dit que je suis concient que ça m'aide mais ne résoud pas le problème.
Je lui ai dit que si je suis malheureux c'est parce que je n'aime pas etre ce que je suis. Que je ne m'aime pas, que je ne me suis jamais aimé et que je ne m'aimerais sûrement jamais. Du coup, on devrait avoir encore une grosse discussion ce soir.

Maintenant je ne sais pas quoi faire, depuis mon arrivé sur ce forum il y a un mois, j'ai précisé que je venais ici pour parler car je n'ai personne à qui me confier à part ma femme, et que je me livrerai à coeur ouvert en toute sincérité sachant qu'il y avait des risques que ma femme tombe dessus et me reconnaisse. J'ai effectivement choisi un pseudo que j'utilise tout le temps depuis maintenant 4 ans que ma femme connait tres bien et je sais qu'il y a des risques qu'elle se renseigne sur la bisexualité en tombant sur ce forum.

Apparemment elle ne l'a pas encore découvert et je me demande si je ne devrais pas lui en parler ce soir. Je ne sais pas si c'est une bonne solution ou pas. J'ai peur que ça ne se passe pas comme prévu et que ça m'empêche de continuer mon partage sur ce forum qui me fait quand meme pas mal de bien. Et dans un sens j'aimerais vraiment qu'elle me lise en espérant qu'elle comprenne un peu mieux mieux la souffrance que je vis aujourd'hui. Et comme c'est plus facile pour moi d'écrire que de parler je pense que ça pourrait etre une bonne solution poir démarrer notre discussion de ce soir.

Que me conseillez-vous les ami(e)s ?

[Pablobi]

Maintenant je ne sais pas quoi faire, depuis mon arrivé sur ce forum il y a un mois, j'ai précisé que je venais ici pour parler car je n'ai personne à qui me confier à part ma femme, et que je me livrerai à coeur ouvert en toute sincérité sachant qu'il y avait des risques que ma femme tombe dessus et me reconnaisse. J'ai effectivement choisi un pseudo que j'utilise tout le temps depuis maintenant 4 ans que ma femme connait tres bien et je sais qu'il y a des risques qu'elle se renseigne sur la bisexualité en tombant sur ce forum.

Apparemment elle ne l'a pas encore découvert et je me demande si je ne devrais pas lui en parler ce soir. Je ne sais pas si c'est une bonne solution ou pas. J'ai peur que ça ne se passe pas comme prévu et que ça m'empêche de continuer mon partage sur ce forum qui me fait quand meme pas mal de bien. Et dans un sens j'aimerais vraiment qu'elle me lise en espérant qu'elle comprenne un peu mieux mieux la souffrance que je vis aujourd'hui. Et comme c'est plus facile pour moi d'écrire que de lire je pense que ça pourrait etre une bonne solution poir démarrer notre discussion de ce soir.

Que me conseillez-vous les ami(e)s ?

J'ai espéré ça de mon côté et ce n'est jamais arrivé. Après, par souci de transparence, tu peux toujours dire que tu discutes sous pseudo sur un forum. Si elle veut trouver, elle trouvera. ça implique une démarche pro-active de sa part.

Pour le shit, tu as essayé le cbd ? (je dis ça, mais moi j'ai arrêté parce que j'aimais plus ça, et c'était il y a longtemps déjà)

[BiOrg4niX]

J'ai espéré ça de mon côté et ce n'est jamais arrivé. Après, par souci de transparence, tu peux toujours dire que tu discutes sous pseudo sur un forum. Si elle veut trouver, elle trouvera. ça implique une démarche pro-active de sa part.

C'est ce que je comptais faire au début mais comme on a prévu de bien parler ce soir, je suis vraiment tenté de lui faire lire tout ce que j'ai écrit ici. De toute façon quand on s'est remis ensemble on s'est bien dit que l'on ne doit plus rien cacher à l'autre, donc voilà je pense qu'il faut qu'elle sache que j'ai besoin de parler à d'autres personnes que mon cocon familial.

Pour le shit, tu as essayé le cbd ? (je dis ça, mais moi j'ai arrêté parce que j'aimais plus ça, et c'était il y a longtemps déjà)

Oh oui, merci pour ta proposition mais effectivement j'ai déjà essayé le CBD qui coûte aussi cher que la version THC et qui malheureusement ne me convient pas. C'est encore plus frustrant d'avoir le goût mais aucun effet lol Apres je suis d'accord que c'est un excellent moyen d'arriver à arrêter. Ça marche chez pleins de monde mais chez moi cela n'a pas fonctionné.

[BiOrg4niX]

Bon ben voilà, ma femme fait maintenant officiellement partie des lectrices invitées. Ça nous a permis de bien parler pendant de longues heures et, meme si cela ne résoud pas mon problème, ça aura au moins eu le mérite de nous faire du bien à tous les deux. Je pense qu'on va avoir des discussions plus régulièrement sur nos envies et nos besoins. Elle a été à l'écoute et je ne la remercierai jamais assez d'être toujours là à mes côtes pour me soutenir dans ma vie de bi torturé.

Je continurai à écrire sur ce topic si d'autres évênements venaient à arriver. Pour le moment, nous ne savons ni l'un ni l'autre ce que l'on serait capable d'accepter.

J'ai eu le plaisir de l'entendre dire que le fait que je sois bi nous a effectivement rapproché sexuellement et elle m'a meme dit qu'elle avait peur que si un jour on doit se séparer elle ne retrouverai certainement personne qui accepterait certaines pratiques dont elle s'est habituée à faire avec moi. C'est tout bête mais j'ai trouvé ça rassurant, ce qui ne doit malheureusement pas être son cas avec tout ce qu'elle venait de lire.

J'ai également décidé de ne consommer du cannabis uniquement les week-ends en prévision d'un arrêt définitif et de commencer une psychothérapie si besoin. Voilà pour les dernières nouvelles.

En attendant, je continue de me balader sur les differents topics de ce forum. Prenez soin de vous et à très vite pour la suite

[Pablobi]

C'est précieux une partenaire qui est à l'écoute. Le dialogue c'est hyper important.

Bon courage pour le sevrage !

[BiOrg4niX]

Voilà maintenant bientôt deux semaines que j'ai fait connaître l'existence de ce forum et de mon témoignage à ma femme. Ceci a eu un effet clairement bénéfique pour moi et je pense d'ailleurs que ce fut le cas pour elle aussi.

Comme l'a dit Pablobi dans le message précédent, ma femme a été à l'écoute sur bien plus de points que je ne pouvais l'imaginer. J'en profite d'ailleurs pour te remercier suite à tes encouragements dans ma tentative d'arrêt de consommation de cannabis. Je viens de passer ma première semaine sans fumer et, alors que je m'étais autorisé à fumer uniquement le weekend, j'ai réussi à fumer mon premier joint de la semaine dimanche après-midi. Et quelle surprise ! Alors que mon moral était remonté grâce à nos discussions, avoir fumé ce pétard m'a apporté une sensation assez désagréable. Je ne saurais pas comment l'expliquer mais bon, je sais que je l'ai regardé posé dans le cendrier (un peu plus de la moitié consumé) et j'ai fini par l'écraser. Je pense être sur la bonne voie mais je ne vais pas en faire le problème principal alors parlons d'autre chose.

Alors que nous évitions depuis pas mal de temps tout sujet de discussion concernant son infidélité avec son "ami", la lecture de mon récit à fait que l'on a pu en rediscuter le plus calmement possible. Apparemment, le fait de m'avoir lu lui a fait un électrochoc (je reprends son propre terme). Je pense qu'elle a pu mieux cerner mes souffrances concernant ma bisexualité affirmée. Nos conversations nous ont été très utile et je la remercie du fond de mon cœur pour sa compréhension. Je suis même très touché du fait qu'elle m'ai dit avoir lu plusieurs témoignages sur ce forum. Elle s'intéresse profondément aux problèmes que peuvent rencontrer les personnes bisexuelles coincées dans une relation amoureuse et exclusive et recherche quelles solutions pourraient nous aider pour que nous puissions continuer de vivre ensemble tout en étant heureux. Mais tout ceci n'est évidemment pas chose facile. Ce qu'elle me dit prête à accepter dans le temps ne correspond pas toujours à ce que je souhaiterais vivre mais je ne peux que comprendre son point de vue. Alors qu'elle envisage une possibilité future de me partager à un homme (uniquement pour relations sexuelles) via une rencontre sur internet ou via un club échangiste, ce qu'elle désire pour le moment en priorité, c'est d'être présente. Contrairement à moi qui ne me sent pas très à l'aise à l'idée de passer un moment câlin avec un homme en sa présence. Je peux en avoir le fantasme comme certaines situations possibles dont nous avons discuter ensemble mais je n'arrive pas encore à m'imaginer le vivre en réel.
Pour la petite anecdote, il y a quelques jours, alors que nous nous apprêtions à faire un câlin, elle m'a proposé de regarder un porno gay avec elle. Ce qui, en temps normal m'est visionné en solitaire et m'excite au plus haut point, l'effet m'en a été totalement différent voir même gênant. Sachant que sa proposition était uniquement pour me faire plaisir à moi, je n'ai pas voulu la décevoir et j'ai essayé de faire abstraction du malaise en essayant de faire comme si j'étais seul. Une fois notre câlin terminé, on en a discuté et c'est là qu'elle m'a dit que ça l'avait également mise mal à l'aise à part le petit film bisexuel qui, apparemment lui a été plus sympathique à regarder. C'est impressionnant ce que notre cerveau peut nous jouer comme tour.

Après, il y a déjà plusieurs possibilités qui s'offrent à nous mais même si je me les imagines, il y a toujours un frein qui me dit que l'un de nous va souffrir voir même les deux. Je prends un exemple qui devrait me satisfaire tout en me laissant perplexe. Admettons que ma femme m'autorise un jour (de la même manière que Jeanne autorise son mari) à avoir des relations sexuelles avec des hommes de temps en temps, en lui précisant quand et où. Je sais que même si je vais apprécier ce moment câlin, je vais automatiquement après coup me mettre à la place de ma femme et souffrir de ce qu'elle peut ressentir au moment où je suis absent. Peut-être parce que je vais m'en vouloir d'être le seul responsable de cette situation et certainement parce que je ne comprendrai pas pourquoi moi je devrais avoir le droit à des petits extras et pas elle. Alors oui, vous allez me dire que dans ce cas il faudrait que je puisse lui laisser autant de liberté ce que je comprends bien évidemment. Mais la question est de savoir si finalement, elle aussi aurait l'envie d'avoir des petits extras. Il est sûr que dans le cas où ça l'intéresserait, je ne serais bien évidemment pas contre car ce serait plus qu'égoïste de ma part de le lui refuser et là, la culpabilité devrai devenir inexistante. Mais dans le cas où elle ne se voit pas passer des moment câlins avec quelqu'un d'autre que moi, comment pourrais-je ne pas culpabiliser ?

J'ai pris cet exemple car pour le moment il est hors de question pour elle que je parte me faire plaisir sans qu'elle soit de la partie. C'est pour bien me rendre compte que même si j’avais l'autorisation de faire quelque chose qu'elle ne veut clairement pas imaginer à cet instant me poserai quand même des soucis.

Ceci étant dit, j'avais pensé qu'une psychothérapie pourrait m'être d'une grande utilité mais en ayant parlé avec madame, nous nous sommes dit que ce qu'il y aurait de mieux serait une visite en couple chez un sexologue. Cette visite pourrait nous apporter beaucoup d'éléments pour cerner ce que nous sommes prêt à faire l'un pour l'autre tout en ayant la certitude de ne pas nous déchirer. Car quoi qu'il arrive, ce n'est pas ce que je souhaites.

Je n'ai pas grand-chose à dire de plus pour le moment si ce n'est qu'en moins de deux semaines, mon moral et mon état d'esprit s'est nettement amélioré. Je me demande si c'est le fait qu'on ai réussi avoir de très bonnes conversations sur mon problème, l'arrêt du cannabis, une libido débordante d'imagination que nous avons retrouvé ou bien le fait d'avoir un espoir de trouver une solution pour que je puisse enfin me sentir entier et vivre ma bisexualité comme je le désire. J'en déduis que c'est certainement l'ensemble qui fait que j'avance à petits pas vers une vie entière et comblée.
Ce qui est indéniable, c'est que comme dit plus haut, mon témoignage a touché ma femme et évidemment, je n'en suis pas insensible. Il est aussi certain que quelle que soit l'issue de cette histoire (vivre sexuellement ou non ma vie de bi), je ne ferais jamais rien sans son accord au risque de la perdre. On a un lien unique et puissant qu'il me serait impossible de retrouver et je sais que là, mon vrai bonheur ne sera plus jamais atteignable.

La dernière chose que je peux dire c'est que j'ai enfin pris mon premier rendez-vous chez un urologue pour une future vasectomie ce qui sera un grand bol d'air frais pour notre vie sexuelle.

Pour ce qui est des rendez-vous chez un sexologue en couple, si certains ou certaines d'entre-vous en on déjà fait l'expérience, je veux bien avoir vos avis.

En attendant la suite, je vous souhaites une belle fin de semaine et un agréable week-end.

[Pablobi]

Cet épisode du porno gay me fait penser à un truc auquel je songe souvent, c'est le besoin de (re)créer une complicité. C'est compliqué dans tous les couples je pense. Dans le votre, il y a une infidélité d'un côté et la bisexualité de l'autre. Moi je le vois comme ça, vous êtes tous les deux demandeurs de choses qu'il est parfois difficile (et/ou honteux) de formuler. Alors faut arriver à trouver ce terrain vierge et construire dessus quelque chose de nouveau, une sorte de troisième sexualité qui n'est pas la somme de vos désirs, mais autre chose. A mon avis, c'est pour ça que le porno gay ne marche pas, c'est pas forcément son truc, et faire plaisir à l'autre, je pense que ça ne fonctionne que si on y trouve une excitation.

Et c'est d'autant plus compliqué que le désir est fluide, il évolue constamment, et en plus de ça, une partie de notre "jardin secret", notre imaginaire érotique, se partage assez mal. Petit aparté sur le porno : il y a aussi une forme de culpabilité quand on connait les modes de productions et les dessous de cette industrie.

Du coup, pour en revenir à tes options, il y a quand même quelque chose sur la table, il y a matière à discuter. Donc prenez votre temps. Ce n'est pas mon expérience, alors je ne peux/veux pas m'avancer, mais il me semble que vous êtes sur la bonne voie. Cela dit, j'ai toujours vu la sexualité et le couple sur le temps long, avec des moments avec et d'autres sans, avec des fluctuations et des turbulences, avec des différences de désirs réciproques. Je différencie vraiment ça de ce qu'on peut appeler l'amour, ce que tu décris comme ce lien unique et qui se fabrique aussi avec les années et l'expérience.

Et Bravo pour cette semaine sans. Non pas que j'en sois un détracteur, mais peut être qu'arrêter complètement (quitte à retrouver une consommation plus raisonnée plus tard, juste pour le plaisir) est un passage obligé. Je n'en sais rien. On peut en parler en MP si tu veux, on ne va pas polluer le sujet.

[Jeanne]

Je rejoins Pablobi, on réinvente une autre sexualité, à construire à définir où on peut s'épanouir à deux, et c'est important de ne pas se forcer, uniquement pour l'autre.
Je voulais revenir sur ce que tu décris "Je sais que même si je vais apprécier ce moment câlin, je vais automatiquement après coup me mettre à la place de ma femme et souffrir de ce qu'elle peut ressentir au moment où je suis absent. Peut-être parce que je vais m'en vouloir d'être le seul responsable de cette situation et certainement parce que je ne comprendrai pas pourquoi moi je devrais avoir le droit à des petits extras et pas elle." Mon mari a eu et a encore parfois ce sentiment. Et je pense que c'est normal finalement. C'est contraire à ce qu'on nous a inculqué couple hétéro fidèle etc... Ça va de mieux en mieux pour lui il me semble la culpabilité s'atténue un peu. Mais parfois ça revient sous la forme de "est ce que tu es sûre de ton choix ?" Sur le coup, j'ai balayé tout ça d'un revers de main, "ben oui sinon je serai déjà plus Là". La thérapeute m'a expliqué que j'étais pas la seule à devoir être rassurée, que lui aussi avait parfois du mal à accepter le fait d'aller voir Y en me laissant et que je devais le rassurer moi aussi. Je sais que c'est complexe: il va rencontrer Y et moi je reste à la maison. Donc du coup on essaie, si on peut évidemment, ses rdv avec les séances de gym ou yoga. J'ai l'impression que pour lui c'est plus facile "pendant que je suis avec mon amant, elle passe du bon temps avec ses copines" Bon après si elle veut être là c'est pas pareil . Mon mari a aussi ce sentiment de culpabilité de me faire souffrir. Mais si on accepte c'est qu'on a bien réfléchi et qu'on prend notre décision en toute connaissance de cause.
Pour le sexologue, on a opté pour une thérapeute qui est aussi sexotherapeute qui nous a donné beaucoup de conseils et qui travaille en visio. Ça a franchement débridé notre couple.

[cajoline1610]

Bonjour @BiOrg4niX en lisant ce que tu as écrit je me retrouve dans les propos de ta femme, moi aussi au début j'ai proposé à mon mari de regarder du porno gay ensemble et tout comme toi il a été gêné et n'a pas apprécié le moment plus que ça, ce plaisir est vraiment un plaisir solitaire. Je lui avais proposé car je voulais m'imprégner également de ce côté bi, voir ce que qu'il aimait pour le partager avec lui, en fait je pense que je ne voulais pas me sentir exclue, sachant que l'on partageait tout et c'est la même chose quand ta femme te propose de vivre ta bisexualité à condition qu'elle soit là.
En proposant d'être présente, j'avais l'impression qu'il ne me trompait pas, que d'un côté il pourrait vivre ce moment charnel qu'il aime et que d'un autre je pourrai le partager avec lui.
Et tout comme toi, il ne s'est jamais senti capable de faire ça et n'a surtout pas envie que je le vois comme ça.
Je pense qu'il a encore honte, et qu'il a envie de garder cette partie rien que pour lui.
Et toi serais-tu prêt à ce que ta femme ait des extras de son côté? Je pense que pour l'instant ce n'est pas ce qu'elle recherche.
Pour mon mari c'est compliqué car si j'ai des extras ce serait avec des hommes, et pour lui il a l'impression que je le trompe car j'irai chercher ailleurs ce que lui peut m'apporter contrairement à lui.
Il a toujours eu ce sentiment que d'avoir des relations avec les hommes sans ma présence ce n'était pas trompé car il cherchait ce que je ne pouvais lui apporter même si nos pratiques ont pu évoluer, je n'aurai jamais le corps d'un homme.
En tout cas c'est super que ta femme puisse en discuter avec toi, si je peux te donner un conseil, n'oublie pas de la rassurer, j'ai beaucoup douté sur le fait que c'était moins bien avec moi, qu'il préférait faire l'amour avec des hommes qu'avec moi, ma confiance en moi et ma féminité en a pris un coup même s'il me rassurait en disant ce n'est pas mieux c'est juste différent;
Je vous souhaite bon courage en tout cas vers ce chemin