Plus que perdue
Posté : 06 avr 2018 20:16
Bonsoir à tous.
Je prends mon courage à deux mains en écrivant ici. Cela fait quelques temps que je lisais certains sujets pour comprendre, me rassurer que je ne suis pas un cas isolé - à savoir que je doute de ma sexualité.
Ces derniers temps, ce doute était tellement fort que j'ai recommencé à voir un psy, mais cela ne fait pas tout (je pense).
J'ai commencé à douter à 16-17 ans à cause d'un article dans un magazine de psychologie, mais j'ai été prise d'une telle angoisse que j'en ai pleuré pendant des jours et j'ai été forcée d'en parler à mes parents. Ils me voyaient dans un tel état. J'ai consulté un psy à cette époque mais sans jamais évoquer le sujet de la sexualité parce que cela me faisait tellement peur. Peur que si je l'évoquais alors cela deviendrait une réalité.
J'ai plus ou moins continué ma vie d'adolescente avec des amourettes exclusivement masculines. J'ai eu le cœur brisé une fois assez durement, j'ai mis du temps à m'en remettre et à passer à autre chose. Je restais accrochée à lui.
J'ai eu mon premier petit copain sérieux à 19 ans, au début cela se passait bien, sauf au niveau du sexe. J'avais toujours au coin de ma tête que peut-être je faisais fausse route. Je n'ai jamais réussi à passer outre cette pensée. Cette histoire a duré deux ans tout de même. Quand j'ai rompu, j'ai préféré rester seule un (long) moment pour faire le point avec moi-même : hétéro, homo, bi ?
Mais être seule c'est dur. Il y a quelques mois, j'ai décidé qu'à 25 ans cela suffisait, je devais me bouger, sortir, rencontrer. C'est pourquoi en novembre à une soirée j'ai rencontré un homme. Après cette soirée on a appris à faire connaissance. C'est seulement en janvier qu'on s'est revu, on s'est embrassé et j'ai l'impression de n'avoir rien ressenti, mais en même temps pendant toute la soirée je ne faisais que de me demander "il te plait, il ne te plait pas ?". Je me suis mise une telle pression. Et là tout mes doutes sont revenus d'une force telle que je pleurais tout le temps, je ne mangeais presque plus.
J'étais dans un tel état que je suis allée voir une psy et je lui ai tout déballé contrairement à quand j'avais 17 ans.
Aujourd'hui, j'ai l'impression de rester bloquée et de tourner en boucle dans ma tête ces questions. Encore plus car je continue à voir cet homme. Je l'apprécie beaucoup, j'aime le voir et être avec lui, mais je me freine tellement car j'ai peur qu'au final je me sois trompée sur toute la ligne à mon sujet.
Bien sûr si je me pose ces questions, c'est que je pense à plusieurs occasions avoir ressenti une attirance pour des femmes.
Je ne cherche clairement pas une réponse précise à mon questionnement de votre part. C'est impossible, j'en ai bien conscience, mais avoir des avis, des pistes de réflexions c'est toujours utile.
Merci et désolée pour le pavé à lire. Je l'ai écrit aussi un peu pour moi.
Je prends mon courage à deux mains en écrivant ici. Cela fait quelques temps que je lisais certains sujets pour comprendre, me rassurer que je ne suis pas un cas isolé - à savoir que je doute de ma sexualité.
Ces derniers temps, ce doute était tellement fort que j'ai recommencé à voir un psy, mais cela ne fait pas tout (je pense).
J'ai commencé à douter à 16-17 ans à cause d'un article dans un magazine de psychologie, mais j'ai été prise d'une telle angoisse que j'en ai pleuré pendant des jours et j'ai été forcée d'en parler à mes parents. Ils me voyaient dans un tel état. J'ai consulté un psy à cette époque mais sans jamais évoquer le sujet de la sexualité parce que cela me faisait tellement peur. Peur que si je l'évoquais alors cela deviendrait une réalité.
J'ai plus ou moins continué ma vie d'adolescente avec des amourettes exclusivement masculines. J'ai eu le cœur brisé une fois assez durement, j'ai mis du temps à m'en remettre et à passer à autre chose. Je restais accrochée à lui.
J'ai eu mon premier petit copain sérieux à 19 ans, au début cela se passait bien, sauf au niveau du sexe. J'avais toujours au coin de ma tête que peut-être je faisais fausse route. Je n'ai jamais réussi à passer outre cette pensée. Cette histoire a duré deux ans tout de même. Quand j'ai rompu, j'ai préféré rester seule un (long) moment pour faire le point avec moi-même : hétéro, homo, bi ?
Mais être seule c'est dur. Il y a quelques mois, j'ai décidé qu'à 25 ans cela suffisait, je devais me bouger, sortir, rencontrer. C'est pourquoi en novembre à une soirée j'ai rencontré un homme. Après cette soirée on a appris à faire connaissance. C'est seulement en janvier qu'on s'est revu, on s'est embrassé et j'ai l'impression de n'avoir rien ressenti, mais en même temps pendant toute la soirée je ne faisais que de me demander "il te plait, il ne te plait pas ?". Je me suis mise une telle pression. Et là tout mes doutes sont revenus d'une force telle que je pleurais tout le temps, je ne mangeais presque plus.
J'étais dans un tel état que je suis allée voir une psy et je lui ai tout déballé contrairement à quand j'avais 17 ans.
Aujourd'hui, j'ai l'impression de rester bloquée et de tourner en boucle dans ma tête ces questions. Encore plus car je continue à voir cet homme. Je l'apprécie beaucoup, j'aime le voir et être avec lui, mais je me freine tellement car j'ai peur qu'au final je me sois trompée sur toute la ligne à mon sujet.
Bien sûr si je me pose ces questions, c'est que je pense à plusieurs occasions avoir ressenti une attirance pour des femmes.
Je ne cherche clairement pas une réponse précise à mon questionnement de votre part. C'est impossible, j'en ai bien conscience, mais avoir des avis, des pistes de réflexions c'est toujours utile.
Merci et désolée pour le pavé à lire. Je l'ai écrit aussi un peu pour moi.