Tu as raison de vouloir vivre au jour le jour, trop anticiper ne sert à rien
Meme si c’est un peu déphasant au début, se rendre compte qu’on fait partie d’une communauté est une forme de soutien, pour ma part en tout cas, ça s’ajoute à mon identité.
Meme si c’est un peu déphasant au début, se rendre compte qu’on fait partie d’une communauté est une forme de soutien, pour ma part en tout cas, ça s’ajoute à mon identité.
C'est un point essentiel ça. Ça pourrait rapidement devenir étouffant le côté obsessionnel. Et c'est une véritable torture quand d'un coup tu as l'opportunité de dire ce que tu retiens depuis des années. Faut arriver à doser, prendre le temps...
Oui se laisser le temps de souffler, laisser le temps a l’autre Aussi, et éviter des fois d’aller trop vite dans les paroles, analyses etc. Tout en gardant la connexion serrée avec notre moitié.
Pour quelles raisons ? Pourrais-tu en dire plus ?
Oui c'est un peu ça, culpabiliser de ne pas être parfaitement épanoui alors qu'il n'y a pas de raisonsAntoineH a écrit : ↑il y a 3 ansBonjour Pablo,
Ton histoirebfait particulièrement echo en moi. Je suis très troublé de te lire.
Si cette situation nous convient pour le moment, ce statut quo, alors tant mieux. Mais j'ai parfois cette sensation de vivre ma vie 50%, d'être "à moitié " seulement au monde et dans mon couple aussi. Je suis amputé de quelque chose qui est pourtant là.
Merci en tt cas de partager ça.
Je pense qu'on peut considérer que quand on est engagé dans une relation exclusive, ça implique de laisser de côté une certaine pratique, mais pas son identité. Mais, on a pas de manuel, ça se fait par tâtonnement. Le coming out, comme libération, donne l'impression de pouvoir/vouloir/devoir aller vite, et très loin. Il faut un moment pour trouver un nouveau rythme.Bequiet a écrit : ↑il y a 3 ansBonjour Pabobli,
Ton témoignage m'intéresse aussi mais sur un autre plan... mon mari fait pour l'instant le choix de "renoncer à sa bisexualité" pour rester avec moi et, paradoxalement, alors que je pourrais m'en réjouir, cela me déconcerte car j'ai l'impression qu'il se prive d'être qui il est... mais en lisant ton bref message, je me dis que ce n'est peut-être pas de la privation... que c'est autre chose. J'espère que nous arriverons à mettre en mot ce "quelque chose"
Merci de ce retour et prends soin de toi.
Oui c'est important de pouvoir en parler. J'ai une grande confiance en ma compagne, qui a une grande capacité d'écoute. Mais elle n'est pas bi, et malgré toute sa bonne volonté, j'aime bien venir ici lire/écouter et parler.AntoineH a écrit : ↑il y a 3 ansJe crois que la fréquentation de ce forum est finalement assez paradoxale. Ca rassure, réconforte de voir qu'on est pas les seuls à passer par là. Et en même temps ça fait tourner les choses encore plus vite dans ma tête et parfois lire le témoignage d hommes ou de femmes qui ont franchi le pas me rend vraiment jaloux... mais c est une précieuse mine d information et ces petites histoires de vie sont vraiment éclairantes pour moi aujourd hui.