Drôle de journée
Posté : 30 mar 2021 22:52
Bonjour à tous,
Notre sexualité, nos amours, tout ça est bien compliqué. Je ne me qualifie pas de lesbienne, ni de bi, ni de hétérosexuelle. J’ai eu pendant 20 ans la croyance que j’étais hétérosexuelle. Puis je me suis découverte des sentiments pour une femme. Puis une autre, et c’est devenu une évidence que quelque chose avait changé en moi. Je l’ai accepté. Je me vis aujourd’hui comme si j’étais lesbienne, mais au travail, je parle de mes ex pour mieux brouiller les pistes.
Seulement, il y a eu comme un os. Il y a quelque temps, alors que j’assistais à une réunion une collègue a fait de l’humour sur la sexualité d’une autre collègue (S). Cette collègue je ne l’avais même pas remarqué, elle était vraiment invisible à mes yeux, bien que très belle (je suis sapio).
J’ai une amie lesbienne avec qui je peux librement aborder ces sujets et ça me fait beaucoup de bien. A cette amie j’ai parlé de cette allusion entendue, assez drôle, qui d’ailleurs l’a fait rire aussi. Sachant que parfois la solitude me pèse, elle m’a demandé si elle me plaisait. Là dessus je lui réplique qu’elle est bien trop belle pour moi. Je sais comment fonctionne une grande partie de la population, je ne suis pas folle, je garde mes distances.
Le lendemain, une conversation est lancée par une collègue qui me prend à témoin. S a qui elle s’adressait, semblait chercher à éviter de converser avec moi. De fait, je suis partie ailleurs. S arrive, parle de son ... mari. Bonne nouvelle pour moi, parce que ça enlève toute ambiguïté. Et puis est venu une certaine cordialité entre nous.
Mais, il y a quelque chose qui me perturbait chez elle. Je ne sais pas quoi...
Il y a quelque jour, nous avons beaucoup bu et elle ne cessait de me pousser à boire. Je ne vais pas détailler la situation, juste qu’à un moment quelqu’un a dévié une conversation pour savoir si j’avais une copine. Là dessus, je dis que je suis célibataire. J’entends S, qui s’exclame, célibataire ? Célibataire ? Et l’autre qui me demande si j’ai déjà eu quelqu’un dans ma vie. Là dessus je lui dresse mon CV de relations sérieuses... hetero(de toute façon je n’ai que ça). Et là dessus j’entends S qui dit ne pas comprendre, que quelqu’un de sa famille est une lesbienne qui s’assume. Une autre encore, parlant de moi, » elle pourrait être bi ». Ce sur quoi je botte en touche en disant que je pourrais effectivement, et aussi peut-être asexuelle et plein d’autres choses (agacement à son paroxysme).
Je ne vais pas détailler tout cet épisode. Et vu le contexte. Je pense que la nana a cru que voulais coucher avec!!! Soit, mais essayer de me pousser à faire des aveux sur ma sexualité devant tout les autres...
J’écris parce que je me sens agacée par la situation. Et clairement mes contacts avec elle seront au minimum syndical.
Ah oui, sachant que je n’ai jamais fait de coming out, j’étais étonné de voir à quel point la nana était persuadée que j’étais lesbienne.
Merci de votre lecture.
Notre sexualité, nos amours, tout ça est bien compliqué. Je ne me qualifie pas de lesbienne, ni de bi, ni de hétérosexuelle. J’ai eu pendant 20 ans la croyance que j’étais hétérosexuelle. Puis je me suis découverte des sentiments pour une femme. Puis une autre, et c’est devenu une évidence que quelque chose avait changé en moi. Je l’ai accepté. Je me vis aujourd’hui comme si j’étais lesbienne, mais au travail, je parle de mes ex pour mieux brouiller les pistes.
Seulement, il y a eu comme un os. Il y a quelque temps, alors que j’assistais à une réunion une collègue a fait de l’humour sur la sexualité d’une autre collègue (S). Cette collègue je ne l’avais même pas remarqué, elle était vraiment invisible à mes yeux, bien que très belle (je suis sapio).
J’ai une amie lesbienne avec qui je peux librement aborder ces sujets et ça me fait beaucoup de bien. A cette amie j’ai parlé de cette allusion entendue, assez drôle, qui d’ailleurs l’a fait rire aussi. Sachant que parfois la solitude me pèse, elle m’a demandé si elle me plaisait. Là dessus je lui réplique qu’elle est bien trop belle pour moi. Je sais comment fonctionne une grande partie de la population, je ne suis pas folle, je garde mes distances.
Le lendemain, une conversation est lancée par une collègue qui me prend à témoin. S a qui elle s’adressait, semblait chercher à éviter de converser avec moi. De fait, je suis partie ailleurs. S arrive, parle de son ... mari. Bonne nouvelle pour moi, parce que ça enlève toute ambiguïté. Et puis est venu une certaine cordialité entre nous.
Mais, il y a quelque chose qui me perturbait chez elle. Je ne sais pas quoi...
Il y a quelque jour, nous avons beaucoup bu et elle ne cessait de me pousser à boire. Je ne vais pas détailler la situation, juste qu’à un moment quelqu’un a dévié une conversation pour savoir si j’avais une copine. Là dessus, je dis que je suis célibataire. J’entends S, qui s’exclame, célibataire ? Célibataire ? Et l’autre qui me demande si j’ai déjà eu quelqu’un dans ma vie. Là dessus je lui dresse mon CV de relations sérieuses... hetero(de toute façon je n’ai que ça). Et là dessus j’entends S qui dit ne pas comprendre, que quelqu’un de sa famille est une lesbienne qui s’assume. Une autre encore, parlant de moi, » elle pourrait être bi ». Ce sur quoi je botte en touche en disant que je pourrais effectivement, et aussi peut-être asexuelle et plein d’autres choses (agacement à son paroxysme).
Je ne vais pas détailler tout cet épisode. Et vu le contexte. Je pense que la nana a cru que voulais coucher avec!!! Soit, mais essayer de me pousser à faire des aveux sur ma sexualité devant tout les autres...
J’écris parce que je me sens agacée par la situation. Et clairement mes contacts avec elle seront au minimum syndical.
Ah oui, sachant que je n’ai jamais fait de coming out, j’étais étonné de voir à quel point la nana était persuadée que j’étais lesbienne.
Merci de votre lecture.