Orientation vacillante selon les situations - questionnements

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Jhonnycash
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Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Jhonnycash » il y a 1 an

Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur ce forum et je suis tombé dessus en cherchant des témoignages semblables au miens pour m’aider dans mes questionnements.

J’ai 30 ans et voici quelques faits:

- j’ai eu des rapports avec des amis à moi (mecs) étant très jeune, rapport superficiels mais sexuels tout de même;

- je fantasme depuis tout jeune sur du contenu gay en parallèle à du contenu hetero;

- j’ai déjà eu des relations homo de temps en temps depuis mon adolescence, rapports très brefs souvent dans des lieux de rencontres;

- je suis romantiquement attiré que par les femmes;

- dans la rue ou dans ma vie, je ne suis attiré physiquement que par des femmes, parfois très fort comme des pulsions. Je n’ai jamais été attiré physiquement en regardant un homme dans la rue ou dans mon entourage. Mon attirance purement sexuelle pour les hommes est très mécanique et est principalement portée sur les hommes plus âgés que moi peut importe leur physique.

J’ai été en couple avec une femme pendant près de 8 ans. Mis à part quelques pannes au début de la relation (j’étais a l’époque très stressé par les femmes, n’ayant pas eu beaucoup de relations au cours de mon adolescence), tout s’est très bien passé pendant plusieurs années. A partir d’un moment j’ai commencé à me questionner sur ma sexualité en me disant que mes fantasmes homo et mes passages a l’acte ponctuels pourraient témoigner d’un certain refoulement homo, malgres mes attirances très fortes pour les femmes à la fois romantiquement et physiquement. Ça m’a plongé dans une dépression (causée également par un burn-out simultané) et une peur bleu d’être homo. Nous nous sommes quittés peu de temps après avec ma compagne avec qui j’avais de plus en plus de pannes dû à ma dépression et ma peur de refoulement (chose que je n’avais plu eu depuis le début de ma relation).

Après 1ans de solitude et de questionnement je rencontre un autre femme superbe. Elle me plaît énormément. Les premières fois où nous faisons l’amour deux trois pannes arrivent … mais celle ci fait preuve d’une compréhension totale et me rassure très fort. Ceci m’a permis de passer au delà et d’avoir des relations avec elles pendant plus d’un an, relations très satisfaisantes et sans le moindre stress. Pendant toute cette période je reprenais beaucoup de confiance en moi, j’étais rassuré vis à vis de mes orientations sexuelles, à savoir bi mais pas homo refoulé. Je me masturbais presque exclusivement sur du contenu hetero et je me sentais à nouveau « viril ».

Malheureusement celle-ci a décider de mettre fin à notre relation récemment… cette rupture me brise émotionnellement et je retombe également dans mes angoisses … comme si je ne retrouverais plus de femme à l’écoute et compréhensive par rapport à mes potentielles pannes. Je replonge dans ces questionnement sur le refoulement… je n’arrive plus à m’imaginer faire plaisir et satisfaire une femme et mes masturbations se concentrent à nouveau sur du contenu gay. Comme si cette rupture m’avais enlevé ma capacité sexuelle hetero … même si je continue à contempler les femmes dans la rue, dans mon entourage, les fantasmes sont là mais on dirait que ma confiance en ma virilité hetero n’est plus au rendez-vous…

Ps: mes pannes existent aussi au cours de mes relations homo car je suis très très stressé. Néanmoins j’arrive plus facilement à passer au dessus car ces relations étant purement sexuelle, j’ai moins la peur de « décevoir » mon partenaire et de ne pas pouvoir aller plus loin romantiquement comme c’est le cas avec une femme.

Y a t il des gens dans ma situation? Qu’en pensez vous ? Pourriez vous me dire ce que cela vous évoque ?

Merci à tous d’avance
Belle journée
Biz

Pablobi
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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Pablobi » il y a 1 an

Salut. Bienvenue à toi.

Je pense qu'il y a deux questions qui sont liées :
- la dépression
- tes pannes dûes au stress.

La dépression ça se soigne, il faut en parler, envisager une médication avec un professionnel si nécessaire.

Le stress, c'est une pression que tu te mets. Il s'agit peut être de faire la paix avec toi même, le sexe ce n'est pas si grave, la performance n'est pas une fin en soit. Il s'agit avant tout de passer un bon moment, de martager du plaisir. Si l'érection fout le camp, c'est pas grave. Si l'orgasme ne vient pas, tant pis, onpeut passer un bon moment sans jouir. Ça arrive à tout le monde un jour ou l'autre.

Une rupture c'est souvent difficile, mais c'est un mauvais moment à passer.il y ade plus en plus de gens très ouverts, c'est presque une chance. Tu peux aussi voir les choses comme ça. Courage à toi

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Ascagne
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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Ascagne » il y a 1 an

Bonsoir Jhonnycash, et d'abord, bienvenue par ici :dmb:

Pablobi t'a déjà répondu de manière plus générale. De mon côté, j'ai été frappé, dans ton message, par tes évocations de ta virilité et de moments où tu te sentais "moins viril" ou "de nouveau viril". Corrige-moi si je me trompe, mais j'ai eu l'impression que tu associais l'homosexualité à quelque chose de dévirilisant. Et que tu redoutais cela, ou du moins que tu avais tendance à culpabiliser par rapport à ça.

L'idée que les hommes homosexuels seraient efféminés est un vieux mythe tenace, et il est difficile de s'en libérer l'esprit. (Moi-même, qui me suis découvert bi il y a une bonne quinzaine d'années alors que j'étais déjà adulte, et qui ai eu plusieurs relations homos depuis, je ne prétendrais pas m'être sorti cette idée de la tête...)

Simplement, cela peut être une autre cause de craintes, de stress, de pression et d'une mauvaise image de toi-même. Or toutes ces craintes sont sans fondement, donc je pense que travailler là-dessus pourrait t'aider à aller mieux et à mieux vivre ta bisexualité.

Il faut savoir que :

- l'injonction faite aux hommes qu'ils ne doivent surtout pas ressembler à une femme ou se conduire comme une femme devient absurde à partir du moment où on arrête de considérer les femmes comme inférieures aux hommes. Oui, je trouve que l'idée qu'un homme ne devrait surtout pas être "efféminé" est en fait une idée assez sexiste. Si les femmes ne valent pas moins que les hommes, pourquoi un homme devrait-il avoir peur de ressembler à une femme ?

- tous les homos sont loin d 'être efféminés. Il n'y a qu'à voir les homos "bear" ou les illustrations de Tom of Finland qui sont au contraire survirilisés !

- l'idée que l'homosexualité ferait perdre sa virilité à un homme est une idée finalement récente, qui a émergé en gros à partir du XIXe siècle. Dans l'Antiquité, les relations sexuelles entre hommes d'âges différents avaient au contraire pour but de faire accéder les adolescents à l'âge adulte et donc à une pleine virilité. Bref, tout ça change au fil des siècles et n'a rien d'universel.

- Last but not least : il n'existe pas qu'une seule forme de virilité, il y en a plein. La virilité d'un cadre d'entreprise, celle d'un ouvrier du bâtiment, celle d'un marin militaire, celle d'un rockeur, celle d'un hippie des années 1960-70, celle de David Bowie ou celle d'un métrosexuel des années 1990 sont très différentes les unes des autres... mais ce sont toutes des formes de virilité valides ! Moralité : ne te laisse pas dire que tu n'es pas viril, mais, plutôt, trouve la virilité qui te convient (ou plutôt la masculinité, je préfère ce mot) :)

Sur ces sujets, j'aurais tendance à te conseiller quelques lectures d'études de genre, comme Le Mythe de la Virilité, un piège pour les deux sexes par Olivia Gazalé (ou déjà les interviews qu'elle a données dans les médias au moment de la parution de son livre) ou le podcast Les Couilles sur la table dont on parle là (un livre en a été tiré).

Voilà, c'étaient mes deux euros sur un détail de ton message, mais j'espère que ça pourra t'aider :)
Mon beau-frère Silvius tient le Biplan, un blog sur la bisexualité (actualités, militantisme, réflexions de fond). Passez donc voir, si le coeur vous en dit :
https://lebiplan.wordpress.com/

Jhonnycash
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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Jhonnycash » il y a 1 an

Je vous remercie tous les deux sincèrement pour vos réponses.

Je voudrais préciser que lorsque je parle de virilité, je ne parle pas d’attitude ou de trait de personnalité. Je parle de mon sentiment de puissance sexuelle, à savoir, me sentir capable d’avoir une erection assez puissante que pour avoir un rapport avec une femme. Vous me direz que c’est très psychologique et qu’on ne perd pas cette capacité du jour au lendemain, je le conçois. Néanmoins, même lors de la masturbation, je n’arrive presque plus à avoir une erection comme j’ai pu l’avoir quand j’étais en couple. C’est ça qui me surprend surtout …

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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Pablobi » il y a 1 an

Jhonnycash a écrit :
il y a 1 an
Je vous remercie tous les deux sincèrement pour vos réponses.

Je voudrais préciser que lorsque je parle de virilité, je ne parle pas d’attitude ou de trait de personnalité. Je parle de mon sentiment de puissance sexuelle, à savoir, me sentir capable d’avoir une erection assez puissante que pour avoir un rapport avec une femme. Vous me direz que c’est très psychologique et qu’on ne perd pas cette capacité du jour au lendemain, je le conçois. Néanmoins, même lors de la masturbation, je n’arrive presque plus à avoir une erection comme j’ai pu l’avoir quand j’étais en couple. C’est ça qui me surprend surtout …
En ce qui me concerne, avoir été la première fois avec un homme et lui donner du plaisir m'a permis de dolder les comptes avec quelques complexes.

Oui c'est dans la tête, mais le dire ne suffit pas. J'ai la conviction que c'est un cheminement, qu'il faut prendre le temps, en parler avec tes partenaires.

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de complexes liés à la virilité, le résultat de la pression des normes. Et je pense que j'en ai finit avec ça, mais c'est quelque chose de récent. Je te souhaite d'arriver à ce déblocage.

Celà dit attention à l'influence de la dépression sur la libido.

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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Jhonnycash » il y a 1 an

Merci pour ta réponse !

En effet je pense que la dépression pèse sur la confiance en sois ce qui n’aide pas dans ma situation !

Est ce que vous ressentez également plus de pression lorsque le rapport est hetero ? Si oui, à quoi cela serait dû selon vous ?

Je pense effectivement qu’en parler avec le/la partenaire en amont du rapport peut aussi beaucoup aider! Surtout si on se rend compte que le/la partenaire est compréhensif/ve vis à vis de cela.

Bonne après-midi
Merci encore pour vos réponses

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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Pablobi » il y a 1 an

Je sais pas trop. Je ressens une pression heteronormative. C'est un peu long à développer ici, mais pour résumer ça aurait été si simple d'être hétéro. Ça faitque je ne me sens pas dans le moule, et donc ça fait une pression insidieuse. Ça joue sur ma sexualité, mais pas dans le même sens.
J'ai le sentiment qu'ici, la pression dont tu parles c'est un peu au sens performance.
"Tu ne seras pas viril si tu ne performes pas au pieu"

Moi je pense que la virilité est ailleurs.
- d'un point de vue esthétique dans l'expression masculine, c'est une expression de genre
- d'un point de vue érotique comme objet de désir

En temps qu'homme cis genre, il y a une injonction à la virilité. Le fameux concours de b*te. Le fait d'être ok avec mon identité de genre m'a permis de faire abstraction de ces préoccupations.
(Et si jamais mon instrument me trahit un jour, il me reste d'autres atouts, et c'est pas grave)

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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Yukka » il y a 1 an

[Message édité]

Bonjour Jhonnycash et bienvenue,

Je suis 100% d'accord avec les commentaires qui précèdent!

Pour ma part, en tant que femme, j'aimerais réagir sur cette notion d'obligation de performance.

Je suis toujours assez déconcertée d'entendre des hommes stresser sur le fait d'avoir des pannes, comme si la pénétration était la seule et unique manière d'avoir du plaisir. Que l'on parle du plaisir de la femme ou de celui de l'homme, d'ailleurs!

J'entends ou lis aussi la complainte de certaines femmes (nombreuses?) sur le manque de préliminaires ou de tendresse, ce qui va plutôt à contresens justement de cette injonction à la performance.

Alors pourquoi une telle pression de la société, là où il suffirait d'admettre enfin que la sexualité est beaucoup plus vaste que juste l'acte de pénétration. Que c'est aussi partager de la sensualité, des caresses, de l'érotisme, du dialogue, des fantasmes, et plein d'autres choses, avec ou sans pénétration, et pas nécessairement non plus la pénétration de la femme par l'homme mais peut-être aussi l'inverse, et aussi pourquoi pas sans orgasme à la clé?

La pression de la société est énorme, mais nous ne sommes pas obligés de suivre et appliquer tout ce qui se dit autour de nous.

Il faut arrêter de (nous faire) croire qu'un homme a envie tout le temps et est opérationnel à la moindre action mécanique (ou à la moindre stimulation visuelle).

Un homme aussi peut tout simplement ne pas avoir envie, être fatigué, stressé, être préoccupé par d'autres choses. Tout comme une femme. C'est juste être humain, en fait!

En parallèle, il faut arrêter de (nous faire) croire que les femmes veulent toutes une pénétration systématique, ou ne peuvent prendre du plaisir qu'avec la pénétration, ou même que leur choix se portera de préférence sur un homme doté d'un membre énorme.

Ca peut arriver, oui, bien sûr, mais de là à généraliser ces affirmations à toutes les femmes? Non!!

Je suis même assez persuadée que ces affirmations relèvent plus d'un fantasme viriliste masculin que des propos des femmes elles-mêmes.

(Combien d'hommes focalisent sur leur taille, leur performance et leur endurance? Mais combien se posent la question de la taille du vagin qui va les accueillir ? De la douleur que la pénétration peut provoquer? De l'irritation due au coït qui s'éternise pendant de longues minutes ?...)

Mais je n'ai pas mené d'étude sur le sujet et je ne peux pas parler au nom des autres femmes, alors ça n'est que mon hypothèse personnelle...


Bref, en tant que femme, oui j'ai déjà ressenti une pression dans les rapports hétéro, une pression à vouloir ou à accepter la pénétration, alors que je n'en avais pas toujours envie (parce que j'avais juste envie d'un moment tendre, calme et câlin sans rien d'autre, parce que je n'avais pas d'énergie pour cela, parce que j'avais besoin de repos, parce que j'étais stressée, ou parce que j'avais la tête occupée à plein d'autres choses, ou parce que j'avais mal (oui, ça arrive aussi)) et franchement, je trouve ces discours et cette pression très malsains. Ca nous empêche de dire et d'assumer ce que l'on veut vraiment et ce que l'on ne veut pas.

Tu dis toi-même de ta précédente compagne qu'elle était très compréhensive par rapport à tes pannes. Ca prouve donc bien qu'elle n'accordait pas une importance capitale à cette "performance" et que ta valeur en tant qu'homme qui partageait sa vie était ailleurs.

Alors sois indulgent avec toi-même et essaye de moins remettre en question ta "virilité" à cause de cela.

Et surtout, au lieu de te mettre tout seul une pression sur ta performance avant-même de commencer, discute avec ta partenaire, demande-lui de quoi ELLE a envie, à l'instant T, et exprime-lui de quoi TOI tu as envie à l'instant T. Et construisez ensemble un moment unique qui vous convienne à tous les deux!

Je rejoins aussi les propos précédents sur la dépression, le burn-out et le stress en général. Il peut être très utile de se faire aider, et lorsque cela va mieux moralement et émotionnellement, cela peut aussi s'améliorer d'un point de vue physique et sexuel.

Et enfin, oui bien sûr, tu pourras retrouver une "femme à l’écoute et compréhensive par rapport à [tes] potentielles pannes." Peut-être même une femme ouverte sur le sujet de la bisexualité et qui pourra accepter tes attirances sans que tu aies besoin de les refouler.

Certes, cela demande beaucoup de dialogue et de franchise. Pour ma part, je préfère en discuter très tôt dans une relation, pour éviter l'écueil de la personne qui serait vraiment bloquée sur le sujet. Mais chacun.e fait comme il.elle le souhaite et comme il.elle le peut en fonction de son propre vécu.

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Re: Orientation vacillante selon les situations - questionnements

Message par Givre.coeur » il y a 1 an

Salut,

Si ça peut juste te rassurer concernant les "pannes", moi j'en ai toujours eu avec chaque nouveau partenaire en début de relation (en gros les premières fois avec une nouvelle personne). Le stress d'un nouveau corps j'imagine. Et ça disparaît progressivement quand l'habitude et la confiance s'installent.

Alors autant ça me perturbait vachement quand j'étais plus jeune, maintenant, avec un peu plus d'expérience, ça m'embête bien moins (je dirais pas que ça me ravit hein, mais j'en fais plus un fromage comme quand j'étais ado). On a franchement de quoi faire avec les mains et la bouche.

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