40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

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40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Je m'excuse d'avance car mon témoignage risque d'être un peu long et se fera certainement en plusieurs parties. J'espère tout de même que certains ou certaines d'entre-vous auront plaisir à me lire.

C'est très tôt, entre dix et onze ans que j'ai su que le corps des garçons me faisait de l'effet au niveau de l'entrejambe. Pour ainsi dire, presque autant que celui des filles. Mais que peut-on réellement connaître et comprendre à cet âge-là ? On ne fait rien d'autre que de découvrir le monde dans lequel nous sommes arrivés.
Pour ma part, je suis né dans un monde avec des parents qui étudiaient avec les Témoins de Jéhovah et dont les orientations sexuelles s'arrêtent à l'hétérosexualité. Dans mon tout jeune corps qui découvre très tôt les plaisirs de la masturbation, il m'arrivait plus souvent de penser à des garçons qu'à des filles pour m'aider à atteindre le moment tant attendu. Cette sensation de réconfort me donnait évidemment l'envie de la pratiquer de plus en plus souvent. Sans savoir à quoi cela servait et même sans avoir d'éjaculation, je me souviens avoir su très jeune comment prendre du plaisir.

Je vis donc ma vie de jeune garçon, pas très amoureux de l'école car souvent moqué de par ma taille ou mes appartenances religieuses vis à vis de mes parents et j'ai donc passé une enfance plutôt malheureuse sans avoir vraiment de copain avec qui jouer et passer de bons moments jusqu'à l'âge de mes quatorze ans.
Et c'est à quatorze ans que je rencontre un garçon, très attirant et qui apparemment a les mêmes problèmes que moi vis à vis de l'école. Enfin, lui a des copains mais qui malheureusement, profitent de lui. Des copains qui lui volent ses affaires, ses jeux-vidéos que sa maman galérait à lui acheter. J'ai donc fait sa connaissance et je me suis tout de suite senti bien avec lui. J'avais beaucoup de peine car son père l'avait abandonné étant bébé et c'était sa mère seule qui l'élevait.

On a donc vécu une grande complicité et c'est grâce à lui que j'ai eu une belle adolescence. C'est avec lui que j'ai fumé mes premières cigarettes. C'est aussi avec lui que j'ai fait mes premiers séchage de cours. On allait observer le départ de sa maman en direction de son travail pour pouvoir squatter chez lui peinard à fumer des cigarettes et à jouer aux jeux-vidéos. On a vraiment fait les quatre cent coups et on formait un parfait binôme.

Une année passa et puis ce sont les premiers joints qu'on se faisaient tourner. Et c'est en commençant les premiers pornos (hétéro) que tout s'est déclenché. J'avais déjà une attirance physique pour lui mais que je gardais sagement pour moi. Mais comment garder ça pour soi quand le visionnage de pornos se fait de plus en plus fréquent avec lui juste à côté de moi. Bander pour bander devenait compliquer et j'ai fini par franchir le cap. Je lui ai demandé tout simplement ce qu'il pensait du sexe entre deux garçons. Il ne s'attendait clairement pas à ce que je lui dise ça mais il m'a regardé et m'a répondu qu'il n'avait rien contre. Pour moi, cela ne voulait pas dire qu'il était également attiré par les garçons mais plutôt qu'il le tolérait. Je n'était donc pas plus avancé à part que je risquais moins qu'il soit dégoûté et qu'il me remballe comme jamais je ne l'aurai supporté. J'ai donc arrêter de réfléchir et je lui ai demandé si ça le dérangerait que je lui fasse une fellation. Au final, il n'a pas mis longtemps a accepté. J'étais donc curieux de pouvoir enfin pratiquer ma première expérience sexuelle avec mon meilleur ami.
Ce fût une très belle première expérience. On a appris à se faire du bien, à découvrir nos corps de jeunes hommes et au fil du temps les pratiques ont évidemment évoluées. Plus de câlins, d'embrassades, de caresses et puis sont arrivés les premières pénétrations. Plutôt versatiles, notre début d'expérience nous donnait l'envie de tout essayer, de savoir ce que l'on préfère.

Cette complicité a fini par me rendre littéralement amoureux de lui mais malheureusement, lui ne l'avait pas entendu comme ça. On a continué à se fréquenter durant deux autres années et c'est vers la fin de mes dix-sept ans que tout s'est effondré. Mon ami me déclare que nos rapports sexuels commencent à le dégoûter et qu'il aimerait plutôt se tourner vers les filles. On a encore couché quelques fois ensemble, mais seulement quand lui le désirait et moi j'avais de plus en plus de mal à aller chez lui sachant qu'il refusait quasiment toutes mes tentations d'approche. J'ai fini par y aller de moins en moins car ça devenait réellement trop dur pour moi qu'il me rejette ainsi. J'ai donc fini par ne plus le voir du tout et j'ai appris à vivre sans lui.

A ce stade, personne à part lui et moi savait quoi que ce soit de notre relation. Je n'ai pu en parler à personne car je n'avais aucune autre relation avec qui me confier et même si j'avais eu quelqu'un, je ne pense pas que j'étais prêt à en parler. J'ai donc garder tous ses bons moments comme des souvenirs d'une première expérience amoureuse et secrète. De plus, mes parents ont fini par divorcer au milieu de notre relation, quand tout allait encore bien.

Les journées et les mois passèrent et évidemment ma bisexualité allait très vite se confirmer. C'est aussi la phase où je me suis vraiment posé le plus de questions sur ce que je désire faire de ma vie. Ayant une mauvaise expérience de tout ce qui touche à la religion et étant plutôt du genre rationnel, je suis facilement devenu athée. Pour moi, m'imaginer avec une vie de couple et des enfants était tout simplement impossible. Comment pourrais-je donner la vie mais également la mort à des êtres qui, comme nous tous, n'auront pas demandés à naître dans un monde aussi dégueulasse que le notre. Il était clair que dans ma tête je me voyais plus heureux de partager ma vie avec un homme.
Le seul problème c'était que comme beaucoup d'entre nous, il fallait bien qu'un jour ça se sache et à ce moment, je n'était pas prêt du tout à en parler.

Après un tas de questionnement, j'ai donc fini par me persuader que sortir avec une fille serai plus facile et m'éviterai de vivre une relation amoureuse cachée. Je dis bien relation amoureuse car malgré ma première et unique expérience amoureuse avec un garçon, je n'ai jamais été attiré par le sexe pour le sexe. Je rêvais juste de vivre une histoire d'amour sincère et basée sur la fidélité. La fidélité qui, pour moi, a un sens tellement important. Important car j'ai vu ma maman faire plusieurs tentatives de suicide parce qu'elle était persuadée que mon père allait voir ailleurs. J'en ai beaucoup souffert et je me suis toujours dit que je ne tromperai jamais mon ou ma partenaire de vie.

J'avais donc dix-sept ans et demi et je vivais seul avec ma maman depuis plus d'un an dans une autre ville. J'ai commencer à me faire des copains et des copines dans le quartier dans lequel je vivais. Et c'est après les dires d'un de mes copains que j'ai appris qu'une de ses amies s'intéressait à moi. Ce n'était pas le coup de foudre mais pour une fois qu'une fille s'intéressait à moi, j'ai été tenté d'essayer une relation. On a donc commencer à se connaître et j'ai vraiment passer de bons moment avec elle. Elle me faisait souvent rire et avait une très belle voix quand elle chantait. Tout est allé très vite et je me suis retrouvé avec elle dans mon lit avant même d'en être réellement amoureux. C'était donc ma première relation hétérosexuelle et c'était là que mon attirance pour les hommes et les femmes s'est confirmé. C'est malheureusement là aussi que mon esprit a commencer à s'auto-torturer et ce jusqu'au jour d'aujourd'hui.

Je vis donc le parfait amour avec ma compagne durant quatre belles années. Au début de notre relation, nous faisions tellement souvent l'amour que ça ne me laissait pas le temps de penser que j'avais aussi de l'attirance pour les relations sexuelles entre hommes et j'en oubliait presque ma bisexualité pourtant bien confirmée par le plaisir sexuel que j'ai éprouvé avec mon ex petit-ami ainsi qu'avec ma compagne actuelle. Mais c'est au fil du temps que les choses ont commencer à changer.
Nos relations sexuelles étaient de plus en plus espacées, et j'ai dû très vite compenser mon manque par la masturbation. Le problème c'est qu'encore aujourd'hui, lorsque je prends du plaisir en solitaire, il m'est impossible de m'imaginer avec ma compagne ou même la femme la plus sexy du monde, non. Mon cerveau ne me laisse pas le choix et m'ordonne de penser directement à des relations homosexuelles. C'est là que le mal-être a commencer à me dévorer.
Comment gérer une relation sérieuse si dès qu'une baisse de libido apparaît chez ma compagne je dois penser à des hommes pour satisfaire mon corps ? Il y a vraiment de quoi vous retourner le cerveau. En soit ce n'es pas si dramatique, il n'y a pas de tromperie au sens propre mais tout de même, le sentiment de honte vis à vis du secret envers la femme avec qui tu compte partager le reste de ta vie est bien là.

Mise à part la baisse de fréquence de nos rapports sexuels, tout allait bien entre nous. On était très complices et on ne se séparait jamais. Je crois que très rare ont étés les nuits passées l'un sans l'autre. Mes pensées qui m'obsédaient ne prenaient qu'une petite place dans ma vie de tous les jours et j'arrivais à gérer mes désirs imaginés. J'étais devenu très amoureux d'elle et il était hors de question de lui parler de mon passé et de mes fantasmes qui continuaient à parcourir mes hémisphères cérébelleux. Je pense que ça aurait été la rupture assurée si elle l'avait appris.

J'ai donc continué à vivre avec cette torture cérébrale jusqu'à ce jour où je suis parti en Allemagne avec ma maman et son copain (j'habitais Colmar à cette époque et donc à la frontière de l'Allemagne). On devait passé l'après-midi là-bas et ma compagne devait nous rejoindre le soir pour le repas. Elle, restait l'après-midi pour aider sa maman tout juste divorcée.
Je me souviens avoir vu les heures défiler : 18h, 19h. J'essaie de l'appeler sur son portable mais le téléphone sonne dans le vide. J'appelle donc sa maman qui fini par décrocher et me dire que sa fille est partie voir son père en fin d'après-midi. Je téléphone donc sur le téléphone de son père qui sonne également dans le vide. 20h, 21h, l'inquiétude se fait de plus en plus forte et je m'imagine tous les drames possibles. 22h, 23h, 23h15 le père de ma compagne décroche enfin son téléphone. Je lui demande si il sait où est sa fille et il me réponds qu'il ne l'a pas vu de la journée. Là je fonds en larmes je suis persuadé qu'il lui est arrivé quelque chose de grave.

23h40, mon téléphone sonne. Ma compagne qui est au bout du fil avec une petite voix s'excuse auprès de moi et me dit qu'elle est chez son père car il n'allait pas bien. Sur le coup je ne comprends pas trop ce qui ce passe. Je venais d'avoir son père au téléphone une demi-heure avant et elle voulait me faire croire qu'elle y était sachant qu'en toute logique avec plus de cinq heures de retard j'allais alerter toute la famille. Bref je lui demande qu'est-ce qu'elle est en train de me faire et très vite elle, me réponds qu'elle est chez un autre mec. J'ai donc su par après que pendant que je me faisait du soucis pour ma compagne, elle se faisait apparament sauter dans un hôtel avec un mec rencontrer en boîte. Bref une déception amoureuse assez difficile. Quatre ans ce n'est pas rien quand on a 21 ans.

Cette séparation a été très brutale pour moi et malheureusement la suite m'en sera psychologiquement bien pire.

Après cette relation est venu pour moi le moment où je devais sortir de ma coquille. De nature réservé et ayant aucune confiance en moi, j'ai commencer à fréquenter les bars pour rencontrer du monde et une nouvelle vie à démarrer pour moi lors d'une soirée karaoké. Je ne sais plus qui avait insisté pour que je m'inscrive auprès de l'animateur mais je ne me voyais pas du tout chanter devant des gens alors que je déteste me montrer. Je ne sais plus ce qui m'a décoincé mais j'ai fini par vaincre ma timidité et je suis parti poser mon petit papier avec mon nom et celui de la chanson que j'allais chanter : Renaud - Miss Maggie.
J'ai pris le micro, j'ai fait abstraction de tout ce qui m'entourait, je me suis glissé dans la peau du chanteur et j'ai commencer à chanter. Une fois la chanson terminée j'ai eu le droit à un tonnerre d'applaudissement et jamais je ne me suis senti aussi bien et apprécié que ce jour là. S'en est suivi une longue séries de soirées comme celle-là et j'ai très vite fait des karaokés mon passe-temps hebdomadaire.

C'est peu après que j'ai aussi eu ma première relation sexuelle d'un soir avec l'ex petite-amie de l'animateur. Elle venait de se faire larguer, et avait l'air malheureuse. Etant célibataire et n'ayant jamais eu d'aventure éphémère, je me suis fait tenter par mon manque de sexe. Le résultat étant vraiment plus que moyen, j'ai compris que les relations d'un soir ne sont pas trop faîtes pour moi.

C'est le 6 décembre 2006 que je pose pour la première fois mes lèvres sur celles de la personne qui va devenir ma femme. Qui l'eut cru ? Moi, me marier ? Il en a toujours été hors de question. J'ai bien vu ce que donne le mariage avec comme exemple celui de mes parents. Sans compter le divorce de ceux de mon ex-compagne. Je l'ai toujours dit : "Pas de mariage, pas d'enfants".

Elle était en couple avec le fils de mon ancien patron mais nous sentions une attirance l'un envers l'autre sans vraiment l'expliquer. Nous démarrons donc notre relation avec un voyage à Paris. J'avais deux places pour voir Indochine à Bercy le 9 décembre 2006 lors de leur tournée d'Alice et June et je n'avais trouvé personne pour y aller avec moi. J'ai donc proposé au fils de mon patron si ça l'intéresserait de venir voir le concert avec moi. Il m'a fait comprendre qu'Indochine n'était pas vraiment son trip mais sa copine s'est interposée en lui disant qu'elle ça lui dirait bien. Elle lui demande donc si elle le laisserai partir avec moi voir ce concert et il a accepté. Il ne s'était encore rien passé entre moi et sa copine à part des regards communicatifs.

A ce moment, je ne sais pas si c'était de l'égoïsme ou tout simplement le destin ou peut-être même les deux mais je savais comment ça allait se terminer et je m'en suis voulu pendant les premiers temps parce que je n'aime pas faire à quelqu'un ce que je n'aimerais pas que l'on me fasse. Nous avons quitter l'Alsace en train en direction de Paris et sur le trajet avant même d'arriver à Paris le mal était fait. J'ai eu le droit à une chaude fellation sur le trajet que je n'oublierais jamais. S'en est suivi trois jours inoubliables passés à Paris simulant un problème de train.
Sa copine (étant devenu la mienne), m'a tout de suite prévenu qu'elle n'arrivera pas à quitter son ex avant de passer les fêtes de fin d'année. J'aurais préféré qu'elle le fasse tout de suite mais je ne pouvait pas décider pour elle. Elle a fini par tout lui dire trois quatre jours après notre retour.

Mais elle je l'aime. Je l'aime vraiment d'un amour fraternel et notre relation va prendre un tournant important. En septembre 2007, les parents de ma future femme décident de quitter l'Alsace pour s'installer en Bretagne. Je ne cherche même pas à poser le pour et le contre, je fonce sans me poser de questions et les suis en laissant tout ce que j'ai vécu derrière moi.

Nous voilà donc en Bretagne. Changement de vie et d'environnement, nous nous installons avec ses parents le temps de se poser, de retrouver un travail et un logement pour notre indépendance. Ma future femme ouvre une société de convoyage de véhicules avec ses parents et moi je retourne en intérim pour des missions à droite à gauche. Notre but étant d'acheter une maison en Bretagne, nous avons tout doucement aborder la possibilité d'un mariage, ce qui serait plus facile pour l'achat d'un bien immobilier à deux. Ayant toujours été réticent au mariage, notre couple paraissait tellement merveilleux et invincible que j'ai fini par accepter. Nous nous sommes donc mariés le 20 septembre 2008 pour le meilleur... et pour le pire.

Me voilà marié alors que je n'aurais jamais pensé l'être un jour. Mais maintenant que je le suis, je le prends très à coeur. Pour moi, une fois marié, il n'y a pas le droit à l'erreur. Pas de tromperies, pas de cachotteries, pas de secrets, le mariage c'est un état d'esprit. Et c'est dans cette optique que j'ai dû prendre une grande respiration avant de lui annoncer quelques jours ou quelques semaines après notre mariage mon passé homosexuel et mon attirance pour les hommes. Ca peut paraître lâche et ça l'est sûrement un peu mais je n'ai pas réussi à lui en parler avant malgré son ouverture d'esprit à ce sujet là. Comment elle l'a pris ? Pas si mal en fait mais je pense qu'elle a bien vu que ça me torturait et que le fait de lui en parler me soulageais. Je pense qu'elle n'a tout simplement pas voulu me faire plus de mal même si le fait de l'apprendre a forcément dû lui faire un choc.

Me voilà soulagé d'avoir pu pour la première fois de ma vie parler de mon attirance pour les relations homosexuelles à quelqu'un d'autre que mon ex petit-ami. Et à qui aurais-je pu me confier d'autre si ce n'est à ma femme ? Je suis heureux de l'avoir fait car cela m'a enlevé une grosse épine du pied. Je me suis senti aidé dans ma torture psychique.

Notre vie a continué pour le mieux avec la mise en place de petites attentions de sa part lors de nos rapports. Je vois bien qu'elle essaie de combler mon probable manque lors de nos ébats qui sont d'ailleurs de plus en plus exquis au fil du temps. Notre relation devient toujours de plus en plus forte et les seules sources d'engueulades proviennent d'un de mes problèmes toujours pas résolu au jour d'aujourd'hui : mon addiction au cannabis depuis l'âge de 16 ans.

Au fil du temps, pour éviter les conflits, j'ai tenter de fumer uniquement lorsque je ne suis pas avec elle. Le problème, c'est qu'à part au travail, je suis tout le temps avec ma femme. Je ne sors pas avec des copains dans les bars (de toute façon, j'en ai pas lol), je ne pars pas à la pêche ou quelque activité que ce soit sans ma femme. Je suis quelqu'un de très casanier, et ma vie à la maison suffit largement. Malheureusement ma femme c'est tout le contraire, elle a besoin de sortir et de voir du monde.
On a toujours vécu sans se séparer à part quand je dois partir travailler. Alors j'ai commencer à veiller le soir pour pouvoir fumer en cachette pendant qu'elle dormait. Attention, je ne l'ai jamais délaissée pour autant et je suis le premier à réclamer une partie de jambes en l'air sous la couette. Mais au lieu de m'endormir à ses côtés, j'en profitais pour rester devant la télé et fumer mes pétard tranquillement sans que ça parte en vrille.

Désolé, j'ai écrit de 2h à 6h40 et il faut que j'aille dormir un peu. J'écrirais la suite de mon témoignage dans la nuit de dimanche à lundi.

J'ai vu que certains d'entre vous m'ont répondu. Je vous répondrai en retour à chacun avec plaisir mais je n'en est plus la force ce soir. Et puis j'ai encore tellement de choses à dire.

Encore merci à tous ceux qui prennent le temps de lire ce qui est plus qu'un résumé de ma vie. Ca me fait tellement bien de pouvoir poser tout ça par écrit.

Bonne soirée ou plutôt bonne journée à toutes et à tous.
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Noctis » il y a 11 mois

Hello ! Merci pour ton témoignage. Je te suggèrerais d'espacer un peu plus ton texte (en plusieurs paragraphes), sinon, c'est un peu "pénible" à lire.

On attend la suite. ;-)

maxdu
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par maxdu » il y a 11 mois

BiOrg4niX a écrit :
il y a 11 mois
Je m'excuse d'avance car mon témoignage risque d'être un peu long et se fera certainement en plusieurs parties. J'espère tout de même que certains ou certaines d'entre-vous auront plaisir à me lire.

C'est très tôt, entre dix et onze ans que j'ai su que le corps des garçons me faisait de l'effet dans l'entrejambe.
Merci pour cette 1ère partie de témoignage. Vivement la modification ou la 2ieme.

Ton histoire me fait penser aux premiers regards dans les vestiaires à l´école vers 13-14 ans.
Et à un ami en dehors de l´école qui limite me forçait à ce que je me masturbe devant lui.
Lui, plus agé n´avait aucune gêne mais je n´avais pas t´attirance, il avait 17 ans.

Mais des années après, on a hébergé un cousin de 15-16 ans, j´en avais 21 ou 22 ans ans. Il me donnait envie. Et un jour dans notre chambre, il s´est masturbé sans pudeur, totalement nu devant moi mais sans arriver à atteindre l´orgasme , ma presence peut-être ?
il m´a demandé de lui toucher les fesses "pour ´aider", l´excitrr davantage, j´ai aimé ses belles fesses de jeune adulte bien douces, belle peau.

Il a eveillé mes désirs et je me suis masturbé devant lui comme il le voulait.

Il était éballi devant la taille de mon sexe mais lui ne devait pas s´en faire je lui ai dis. L´important n´est pas là ! J´ai eu la trouille d´avoir une plainte même si c´est lui qui a demandé d´être touché et a débuté l´exposition je vais dire haha
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Noctis a écrit :
il y a 11 mois
Hello ! Merci pour ton témoignage. Je te suggèrerais d'espacer un peu plus ton texte (en plusieurs paragraphes), sinon, c'est un peu "pénible" à lire.

On attend la suite. ;-)
Oh oui effectivement je ne m'en suis pas rendu compte car habituellement j'écris directement de mon téléphone mais comme je m'appretait à écrire pas mal de texte je l'ai fait sur mon PC. Du coup ç'était moins dérangeant. Je changerai ça cette nuit lors de la suite de mon témoignage. Merci à toi pour ton conseil :)
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Bixy » il y a 11 mois

Malgré la fin forcément décevante ça reste une belle histoire. J'aurais tellement aimé vivre quelque chose de similaire mais ça ne s'est jamais produit.
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Pablobi » il y a 11 mois

Je me suis vu dans ton titre, 40 ans et toujours pas épanoui....

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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Biscuit a écrit :
il y a 11 mois
Malgré la fin forcément décevante ça reste une belle histoire. J'aurais tellement aimé vivre quelque chose de similaire mais ça ne s'est jamais produit.
Oui, ce fut plutôt douloureux mais aujourd'hui je ne me demande plus si je serais plus heureux si nous avions continuer notre route ensemble. Depuis, j'ai eu trois enfants et pour rien au monde je me remettrai en question. J'ai fini par fonder une famille par choix et donc sans aucun regret.

J'en profite pour dire que j'ai continué mon témoignage à la suite de mon premier post. Je crois qu'il m'est d'ailleurs impossible de le modifier depuis ce matin donc je continuerai sur un nouveau post. Bonne journée et bon week-end à toi et à ta compagne ou femme (je ne sais pas si tu es marié).
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Pablobi a écrit :
il y a 11 mois
Je me suis vu dans ton titre, 40 ans et toujours pas épanoui....
Je pense malheureusement que nous somme nombreux dans ce cas. Mais quelle joie pour moi de pouvoir en discuter librement sans avoir peur d'être jugé. Ensemble, nous serons plus fort :)
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Beshun74 » il y a 11 mois

Salut,
Je me retrouve complètement dans ton chemin de la découverte de la sexualité avec ton meilleur ami aux mêmes âges. Je l' ai vécu et tout comme toi il est passé l'autre chose.
Mon désir de paternité m'a conduit finalement à trouver une compagne qui est devenue ma femme et après 12 ans de vie commune et 2 enfants j'ai fini par lui avouer ma bisexualité car comme toi mes plaisirs solitaires de font en fantasmant sur un sexe d'homme et non pas avec une autre femme. Ces fantasmes sont aussi effectivement+ présents selon l'abstinence sexuelle de mon épouse.
Cette dualité est en nous, elle nous construit avec ses masturbations cérébrales qui nous font douter de nous,de notre sexualité, de nos choix, de la souffrance que l'on peut causer à notre propre famille.
Cette complexité fait de nous des êtres dotés d'une sensibilité particulière. Nous sommes fidèles émotionnellement parlant, nous avons notre amour pour notre femme, mais nous avons un besoin sexuel d'exister avec un homme, de partager cette intimité qui nous révèle complètement.
Bienvenu à toi.

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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par maxdu » il y a 11 mois

Beshun74 a écrit :
il y a 11 mois
Salut,
Je me retrouve complètement dans ton chemin de la découverte de la sexualité avec ton meilleur ami aux mêmes âges. Je l' ai vécu et tout comme toi il est passé l'autre chose.
Mon désir de paternité m'a conduit finalement à trouver une compagne qui est devenue ma femme et après 12 ans de vie commune et 2 enfants j'ai fini par lui avouer ma bisexualité car comme toi mes plaisirs solitaires de font en fantasmant sur un sexe d'homme et non pas avec une autre femme. Ces fantasmes sont aussi effectivement+ présents selon l'abstinence sexuelle de mon épouse.
Cette dualité est en nous, elle nous construit avec ses masturbations cérébrales qui nous font douter de nous,de notre sexualité, de nos choix, de la souffrance que l'on peut causer à notre propre famille.
Cette complexité fait de nous des êtres dotés d'une sensibilité particulière. Nous sommes fidèles émotionnellement parlant, nous avons notre amour pour notre femme, mais nous avons un besoin sexuel d'exister avec un homme, de partager cette intimité qui nous révèle complètement.
Bienvenu à toi.
C´est exactement ça, fidélité amoureuse mais aussi sexuellement parlant tout en ayant ce côté d´attiranceq vis-à-vis des hommes (pour ma part).

Comment faites vous pour accepter votre bisexualité ?
Maxdu (homme belge)

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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Beshun74 a écrit :
il y a 11 mois
Salut,
Je me retrouve complètement dans ton chemin de la découverte de la sexualité avec ton meilleur ami aux mêmes âges. Je l' ai vécu et tout comme toi il est passé l'autre chose.
Mon désir de paternité m'a conduit finalement à trouver une compagne qui est devenue ma femme et après 12 ans de vie commune et 2 enfants j'ai fini par lui avouer ma bisexualité car comme toi mes plaisirs solitaires de font en fantasmant sur un sexe d'homme et non pas avec une autre femme. Ces fantasmes sont aussi effectivement+ présents selon l'abstinence sexuelle de mon épouse.
Cette dualité est en nous, elle nous construit avec ses masturbations cérébrales qui nous font douter de nous,de notre sexualité, de nos choix, de la souffrance que l'on peut causer à notre propre famille.
Cette complexité fait de nous des êtres dotés d'une sensibilité particulière. Nous sommes fidèles émotionnellement parlant, nous avons notre amour pour notre femme, mais nous avons un besoin sexuel d'exister avec un homme, de partager cette intimité qui nous révèle complètement.
Bienvenu à toi.
Merci de ton accueil. Je suis heureux de faire ta connaissance d'autant plus si effectivement tu vis à peu près la même chose que moi. Car c'est très lourd à porter même quant tu as passé le cap d'en parler à la personne avec qui tu partages ta vie. Et même si notre compagne est très ouverte d'esprit et accepte notre attirance pour les relations homosexuelles. Il est très difficile de le vivre au quotidien.

Car accepter notre attirance pour les hommes ne nous permets pas forcément de passer à l'acte et de satisfaire nos envies coincées dans notre imagination ou nos souvenirs. Il est fort possible qu'un jour, nos femmes nous proposent une experience à trois pour nous faire plaisir et que l'on arrête de se faire du mal. Mais nous, serions nois prêt à le faire ? Au final ça devient une torture mentale et cette torture se corse au fil des années qui passent.

Pour donner mon exemple, ma femme m'a déjà dit qu'elle préférerait qu'un jour on accueil un inconnu pour que je puisse avoir ce que je voudrais plutôt que je couche avec des garçons sans lui en parler. Mais le problème c'est que je ne sais pas du tout si je me sentirai vraiment libre de faire ce que j'aime faire avec un homme en présence de ma femme. Et surtout avec un inconnu. Je pense que j'ai besoin de connaître une personne et de l'apprécier pour ce qu'elle est avant d'avoir un rapprochement intime.

Enfin bref ma situation s'est améliorée, j'ai accepté ma bisexualité, réussi à en parler à mes proches, et je suis heureux de l'avoir fait. Mais au jour d'aujourd'hui je n'est toujours pas de solution pour vivre ce que j'ai envie de vivre tout en conservant ma vie de famille.

En tout cas ça me fait plaisir de retrouver ce forum. J'y est été un cours instant anonymement il y a quatre ans avec un autre pseudo mais j'ai fini en grosse dépression et je ne suis plus jamais revenu.

Encore merci pour ton accueil et celui de tous les autres, notamment Biscuit le Big Boss et Noctis dont j'ai commencé à lire son long récit. J'essaierai de brancher le PC cette nuit pour continuer le mien car j'ai encore énormément à dire et je ressens le besoin de tout poser par écrit. Je ne l'ai jamais fait et j'en profite de le faire ici.
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Pablobi » il y a 11 mois

C'est un truc que j'ai vécu assez mal. Me révéler à ma compagne, me sentir tout léger.... Et l'impasse, voir que finalement je me retrouve dans une situation similaire, mais sans horizon si ce n'est celui de renoncer à des choses pour épargner l'entourage.

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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par Noctis » il y a 11 mois

Rebonjour et merci pour la suite de ton vécu !

C'est très positif qu'en quelques jours, tu aies avancé dans l'acceptation de ta bisexualité et que tu en aies parlé à des proches. Bravo ! :bravo2:

Je trouve aussi encourageant la réaction de ta femme par rapport à ton, ainsi que son ouverture d'esprit, allant même jusqu'à aborder la question d'une relation à plusieurs. Pour le moment, ce n'est qu'au stade de la "théorie", mais qu'elle en parle montre qu'elle pourrait entrer en matière. Ça montre aussi que la transparence et l'honnêteté sont des valeurs très importantes pour elle.

Dans ton parcours personnel, on comprend que la tromperie a eu des conséquences émotionnelles et relationnelles très fortes. De fait, j'ai l'impression que tu as "idéalisé" le mariage. C'est une institution déjà de très idéalisée, avec plein de clichés (ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...), mais dans ta situation, ça a l'air particulièrement fort.

Ce que les contes ne disent pas, c'est que la routine s'installe au fil du temps, la charge mentale et les tensions rongent inexorablement la libido et la complicité peut décroître progressivement si on n'y prend pas garde et qu'il faut de gros efforts pour maintenir un couple fort et solide.

Quand nous nous marions, ou même quand nous nous mettons en couple, on, la société, notre famille, attend de nous que nous nous comportions d'une certaine manière, que nous suivions certaines lignes directrices (emménager, se marier, avoir des enfants...). Le challenge sera de pouvoir s'éloigner ce qu'on "exige" de nous et plus écouter ce dont nous avons besoin et envie.

La première personne concernée est évidemment notre compagnon ou compagne de vie. S'il n'est pas possible de lui en parler, je pense que c'est malheureusement mauvais signe.

Il y a un terme à la mode, la "déconstruction". Il faut apprendre à déconstruire ce que nous avons appris, ce que nous avons pris pour acquis et voir s'il n'y a pas d'autres possibilités et d'autres perspectives. Par exemple, je différencie la fidélité et l'exclusivité (sexuelle).

Au fil des années, j'ai aussi appris à être réaliste, notamment vis-à-vis du fait que ce n'est pas parce que nous aimons quelqu'un que nous devenons "aveugles" aux personnes qui nous entourent. Il peut avoir de l'attirance physique, désir, des sentiments qui se développent. LA question est qu'en fait-on ? Soit on vit avec et on apprend à gérer sa frustration, soit on décide de les vivre ! Dans ce cas, ce serait tout un chapitre à élaborer, tellement il y a de choses à dire !

Ton témoignage est tellement riches que je pourrais partir dans tellement de directions. :cheesy:

Je vais essayer de cibler en te posant une question : que souhaites-tu vivre actuellement avec un homme ?

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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Pablobi a écrit :
il y a 11 mois
C'est un truc que j'ai vécu assez mal. Me révéler à ma compagne, me sentir tout léger.... Et l'impasse, voir que finalement je me retrouve dans une situation similaire, mais sans horizon si ce n'est celui de renoncer à des choses pour épargner l'entourage.
Moi je ne l'ai pas trop mal vécu le fait de lui en avoir parler. En fait, c'est un choc émotionnel que j'ai mal vécu qui m'a aidé à bien accepter ma bisexualité. Mais je l'expliquerai dans la suite de mon témoignage.
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Re: 40 ans, le temps passe et ma bisexualité me fait de plus en plus souffrir

Message par BiOrg4niX » il y a 11 mois

Noctis a écrit :
il y a 11 mois
Rebonjour et merci pour la suite de ton vécu !

C'est très positif qu'en quelques jours, tu aies avancé dans l'acceptation de ta bisexualité et que tu en aies parlé à des proches. Bravo ! :bravo2:
Alors tout d'abord merci d'avoir pris le temps de lire la première partie de mon récit et merci de ton analyse qui m'a été très agréable à lire.

Pour ce qui est de mon coming-out (envers mes proches), c'est arrivé bien plus tard, il y a cinq ans maintenant. Je vais l'expliquer dans la suite de mon récit
Noctis a écrit :
il y a 11 mois
Je vais essayer de cibler en te posant une question : que souhaites-tu vivre actuellement avec un homme ?
Pour te répondre sans réfléchir au moment où je lis ta question, je dirais que je souhaiterais rencontrer un homme avec qui je peux me lier d'amitié pour partager des choses qu'on aime et plus si affinités. Je suis quelqu'un d'assez réservé et je dois t'avouer que je n'ai pas d'amis personnel depuis au moins 16 ans. Les seuls amis que l'on voit sont des connaissances faites par ma femme. Je ne me sens bien que chez moi, j'ai du mal à sortir, je ne suis pas toujours à l'aise dans la vie extérieure et pourtant, quand je suis chez moi ou à mon travail, je ne suis plus la même personne. Et encore, c'est triste mais des fois, c'est plus simple pour moi d'être au travail car je ne pense à rien d'autre que mon travail. Enfin je dis ça mais maintenant que je feuillette ce forum pendant mes temps de pause ça tiens pas la route ce que je dis :mdr:

Bon je ne vais pas écrire plus car je vais essayer de continuer mon récit pour pas finir trop tard. J'ai d'ailleurs commencer à lire le tiens et je trouve incroyable ta façon d'écrire. Mais j'ai encore du boulot pour tout lire. Bonne soirée à très bientôt.
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