On est d'accord Xender, mais ce qui me ferait plaisir c'est qu'on soit sincère sur cette question(je ne doute pas de la tienne , c'est pour cela que je remercie Cyrille:comme elle l'a dit, la question n'est pas de savoir s'il est raisonnable ou non d'avoir un enfant mais notre réaction de parents par rapport à notre réaction spécifique sur ce sujet.xender a écrit :Heu ... je reste pantois ...Steph a écrit :ah, vous voyez que ce n'est pas aussi tranchéCyrille a écrit :Idéalement je rejoins Biscuit, je crois que ce sera évident pour eux d'avoir indifféremment un ou une partenaire. Je pense que je leur répondrais : "Invite-le/la à dîner ce weekend, qu'on voie quelle tête il/elle a !"
Mais intérieurement, je me dirais que mon enfant n'est pas tombé sur la voie la plus facile, et je serai inquiète pour lui.
Merci cyrille!
Parce que, si vous décidez d'avoir des enfants, il est préférable d'avoir réfléchi à cela et intégré les risques :
- de malformation
- d'accident
- de maladie
- de rencontres catastrophiques
et j'en passe des douzaines et des douzaines.
Il faut se dire que quoi qu'on fasse, notre enfant subira des souffrances, des malheurs, des confrontations, des tristesses ...
Aucune voie n'est facile, jamais !
Je pense que j'aurais tendance à réagir un peu comme Cyrille, à savoir que ce qui risque de m'importer surtout c'est que mon enfant soit heureux, épanoui, et qu'il rencontre quelqu'un de bien pour partager sa vie.(remarquez, s'il préfère le célibat...Enfin, une fois "casé" je serais peut etre davantage rassurée )
Ce qui m'inquièterais, s'il n'avait pas une orientation sexuelle conforme à l'idée que s'en fait la majorité, c'est la pression sociale qu'il subirait, en particulier venant de ma famille ou pire encore de ma belle famille. J'aurais peur qu'il soit rejeté, mais je ne lui montrerai pas cette inquiétude. D'abord, parce qu'il y a un meilleur moyen de lui montrer la normalité de la situation qu'en s'angoissant, d'autre part, parce que s'il doit affronter et ses craintes et les miennes
Mais cette angoisse ne serait pas propre qu'à sa sexualité:par exemple, j'aurais peur qu'il subisse le racisme à l'école, etc...Mais je crois qu'à un moment donné, il faut de toute façon accepter que son enfant se construise dans l'épreuve, on ne pourra pas le couver toute sa vie.
Enfin, pour être totalement honnète, j'aurais peur, s'il vivait mal la situation, qu'il me le repproche, ou que son père me le repproche. Là pour le coup, j'aurais vraiment raté quelque chose dans son éducation!
Finalement, je concluerais sur la note optimiste de Biscuit, dans l'idéal, il n'y a pas vraiment de réaction particulière à avoir...Dans l'idéal...