voilà une belle différence. Mais que vérifie t-on au juste ?Black Eyed Girl a écrit :A la réflexion, je me suis rendu compte qu'il y a un moyen (presque) sûr d'identifier les gays/lesbiennes (ça ne marche pas avec les bis en couple hétéro...), au moins sur le lieu de travail, en tous cas sur le mien. Ce sont ceux qui ne parlent jamais de leur vie privée et de leur éventuel(le) partenaire. Dans la boîte dans laquelle je suis, tout le monde parle de sa petite vie de couple et de ce qu'il/elle fait avec sa copine/copain. Sauf quelques rares personnes et parmi celles-ci, je sais avec certitude qu'un est homo et je pense qu'au moins un autre est également gay. Du coup, comme presque tout le monde est avec quelqu'un, on se doute que ceux qui ne disent rien ont des chances d'être gays. Je trouve d'ailleurs super triste qu'ils ne puissent pas parler de leur partenaire comme tout le monde et qu'ils soient obligés de se cacher....
1e hypothèse. La sexualité putative des gens ou la domination symbolique de la norme qui fait que, les gens n'ont nul besoin de parler (de) sexualité (sauf quand c'est le sujet explicite) puisque c'est la norme. Ils n'ont rien à défendre, combattre, négocier...
2e. L'habitude de bien séparer de nouveau vie privée/vie publique au boulot dans un climat d'insécurité (?) et quiconque créé des ponts risque un doigt qui pointe ?
A mon boulot, les rares fois où je parlais de Karine, c'est de Karine que je parlais, une personne, non ma (notre) sexualité. C'est l'interprétation d'autrui (deux femmes égale homosexualité) alors qu'eux parlent de personnes. Pierre et Paule est un couple marié ou non, enfants ou non et n'est pas réductible à l'hétérosexualité ni même à une sexualité et encore moins une pratique. Lorsque, précisément, je les taquinais (et ils entendait, provocation) en leur disant, oui mais ça c'est un avis/une position d'hétéro, ils-elles me renvoyaient cette réduction qu'eux-mêmes pratiquent sans y toucher.
Quand enfin, on me demande si je suis/me sens lesbienne, je leur répond que non, je suis une personne... et vis avec Karine, mais cela aurait pu être pierre, paule, jacques. Là, enfin, ils-elles entendent. Idem de mon (comportement de) genre. Mais là, je conclus que, quand même, c'est parce que je cumule les handicaps