Les psys et nous...

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Re: Les psys et nous...

Message par Blue » il y a 12 ans

Avec un historique familial "chargé" question addiction, quand le psychiatre, me voyant en larmes de stress 3 semaines d'affilée, sans compter l'enfermement dans les toilettes au bureau pour pleurer un coup, m'a proposé des anxiolytiques, j'ai refusé. Deux semaines après, on a passé la séance à décortiquer le mode d'emploi, les effets secondaires (en priorité, l'endormissement, signe qu'il faut diminuer les doses - par exemple en n'en prenant plus qu'une fois tous les deux jours), et ce que c'était censé faire.

J'ai très bien réagi à la molécule (le plus petit dosage), le stress "je tourne en rond / panique" a été transformé en stress "j'ai plein d'énergie / hop hop hop on avance !" (et ça fait effet en 10 minutes, c'est extrêmement impressionnant !). Je n'ai eu de coup de barre/énorme envie de dormir qu'une fois, au 3e jour de prise d'affilée ; comme convenu avec le psy j'ai réduit à un jour sur deux, puis comme je me sentais moins stressée, je suis passée à 3 fois par semaine (c'est un peu moins qu'un jour sur deux ^^) puis deux, puis un le lundi matin pour toute la semaine, puis plus rien.

Ca aurait été beaucoup plus long de m'en sortir sans cela, je pense.

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Re: Les psys et nous...

Message par LeHêtre » il y a 12 ans

Pour moi la connaissance en santé mentale est encore très médiocre. On ne guérit pas d'une névrose et encore moins de quelque chose de plus grave. En revanche on peut apprendre a vivre avec voir a la valoriser. ILLUSION d'aller voir psychiatre, annaliste, psychologue,.... pour aller mieux durablement et encore moins pour guerrier! Sinon pour se flatter l'ego c'est pas mal ou pour fuir et se complaire dans son mal c'est parfait! Pour dépenser du fric aussi c'est formidable. Peut être que ca peut éviter un suicide sur le coup...

Je crois perso qu'il faut se nourrir surtout d'activités! Ou alors voir des gens qui vous donne des outils pour, débloquer des situation, avancer, et se redonner confiance. La Sophrologie est une tres bonne méthode. Il peut y avoir pour certain la religion. En tous les cas il faut arrêter de croire qu'il faut dépenser du fric et aller voir la même personne plusieurs fois par semaine ou même toute les semaines!

Sinon il y a des cas extreme. La bien sur il faut un tutelle psy voir chimique. Mais dans la plus part des cas se dire pas bien est une fuite! On se plaît dans cette situation pour ne pas faire!

On ne guerit JAMAIS même d'une névrose! et on est tous névrosés! a plus ou moins grande importance!

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Re: Les psys et nous...

Message par Titsouribi » il y a 12 ans

Lehêtre je trouve tes propos ... extrêmes.

Je suis d'accord avec toi que la connaissance en santé mentale est encore médiocre. La biologie a longtemps été le parents pauvre de la science et de réelles avancées en neuroscience commencent à poindre à peine depuis 10-20 ans, avec l'avènement de techniques d'imagerie plus fines, d'une meilleure chimie ... etc.
Le cerveau est d'une complexité terrifiante et belle à la fois, et il s'en faudra avant qu'on comprenne tout de son fonctionnement et de ses failles.

Mais dire qu'on en guérit JAMAIS d'une névrose quelle qu'elle soit, et que la médication, les psys, sont une perte de temps et d'argent, c'est peut-être pas totalement mensonger pour certaines maladies spécifiques mais c'est irresponsable.

Si il n'y avait pas les progrès de la médecine en santé mentale on enfermerait encore les gens névrosés dans des asiles sans espoir de les intégrer à la société.

Une dépression est une maladie. Elle se soigne.
Combien de personnes l'ignorent encore ?
Une trouble bipolaire de la personnalité, une schyzophrénie, ne se guérissent peut-être pas à l'heure actuelle, mais sans médication il peut y avoir de terribles conséquence pour les malades et les autres !
Sans compter les neurodégénerescences, les troubles de la personnalité limites, les hystéries et j'en passe.

J'ai perdu mon meilleur ami, mon frère de coeur, récemment. Il était bipolaire et maintenait sa maladie sous contrôle grâce aux médicaments et ses nombreuses séances de psychothérapies.
Il n'était peut-être pas le plus heureux des hommes mais il était en vie. Il avait l'air "normal". Il enseignait à de jeunes enfants et était capable d'une ingéniosité, d'une créativité, incroyables.
Lui même a refusé d'accepter sa maladie et s'est dit un jour "après tout je me sens bien, je n'ai pas besoin de ses pilules ni de ces médecins". Je ne suis pas fou.
Ce que se disent la plupart des gens pour se rassurer et se trouver une bonne raison d'éviter les cabinets de psy.
Quand il a cessé de prendre ses médicaments en 6 mois tout a basculé. Il est parti en crise psychotique, il a tout foutu en l'air dans sa vie et quand il est redescendu sur terre, le choc d'avoir été jusque là l'a conduit au suicide. A 26ans.
Avant cela il avait eu des épisodes dépressifs mais rien de spectaculaire.
Au contraire, je l'admirais et je lui promettais un bel avenir.

Tout ça pour dire que ça peut aller très vite.

D'autre part je travaille dans ce milieu et je suis entourée de contre exemples à ta théorie.

La santé mentale touche bien plus de personnes, de familles, que l'on veut bien imaginer et beaucoup de personnes ne sont pas encore diagnostiquées, notamment pour la schizophrénie ou la maniaco-dépression.

Faire le choix, la démarche, de consulter n'est certainement pas se complaire dans son malheur, bien au contraire.
C'est déjà un pas énorme, un courage.
Beaucoup de personnes refusent tout simplement d'admettre qu'elles en auraient bien besoin parce qu'elles ont peur de fouiller en elles et c'est dommageable souvent pour leurs proches, et ensuite pour l'ensemble de la société.
"There are no short cuts to any place worth going"

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Re: Les psys et nous...

Message par Blue » il y a 12 ans

LeHêtre a écrit :Ou alors voir des gens qui vous donne des outils pour, débloquer des situation, avancer, et se redonner confiance.
= la définition d'un psy !

(C'est curieux quand même de rejeter les psys en les accusant de charlatanisme à mots couverts, et de recommander la sophrologie ou la religion dans la phrase suivante. *perplexe*)

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Re: Les psys et nous...

Message par LeHêtre » il y a 12 ans

Un psy donne tres peu directement. Et il faut le voir un sacré bout de temps en plus pour ca!

J'ai bien précisé que certaine pathologie était trop lourde! Que que la chimie et les thérapeute étaient indispensable. Mais CA NE GUERIRIT PAS!

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Re: Les psys et nous...

Message par Blue » il y a 12 ans

ben, heu, si, on peut guérir d'un certain nombre de choses, dont la dépression par exemple.

On ne sait pas comment guérir certaines autres maladies mentales, certes, mais il ne faut pas généraliser.

(au fait, les névroses ne sont pas forcément considérées comme des maladies, ni même comme des anomalies - ça dépend de beaucoup de choses)

Quand on est heureux, on s'en fout bien d'être "guéri" ou non.

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Re: Les psys et nous...

Message par Chanterelle » il y a 12 ans

Peut-être que ça voulait dire en fait que le médoc gomme le symptôme mais pas la cause ?
Certains toubibs ont tendance à sortir l'artillerie lourde à chaque coup de mou.
La déprime passagère est normale, la dépression est un mal plus profond.

Le bonheur ou juste l'illusion d'être heureux ?
Me souviens que j'ai vidé les comprimés de L$$* dans les chiottes au bout de 3 jours tellement je ne me reconnaissais plus en m'entendant rire bêtement...
Mais c'est sûr, j'avais l'air d'aller bien !

catsuki

Re: Les psys et nous...

Message par catsuki » il y a 12 ans

j'ai consulté deux fois, mais jamais à cause de ma bisexualité qui ne m'a jamais posé problème.
la 1ère fois a été une révélation en 4 séances seulement, la psy me posait une question (la bonne visiblement) et je partais pour 45 mns de blabla très instructif au final.
la 2ème fois j'ai eu plus de mal avec le psy qui parlait trop selon moi et voulait me donner des antidépresseurs :vener: , finalement j'ai tout stoppé et m'en suis sortie seule sans psy ni médoc.

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Re: Les psys et nous...

Message par lorant » il y a 12 ans

@LeHêtre tu sembles rester bloqué sur la vision caricaturale du psy… La réalité est très différente, et surtout, la psychanalyse est loin d'être la seule approche existante. On ne peut pas mettre non plus dans le même sac psychiatres et psychothérapeutes.

Évidemment, il existe de mauvais psys, tout comme il existe de mauvais médecins qui assomment de médicaments et n'écoutent pas leur patients.

Je n'aime pas le mot "guérir" dans ce contexte, parce qu'il insinue qu'il existe un état "normal" dans lequel on devrait être. La guérison (et son corollaire, la santé) est déjà difficile à définir dans un contexte purement médical; dans un contexte psychologique je pense qu'il n'a pas de sens.

Ce qui est sûr, c'est que dans mon parcours j'ai vu des personnes se libérer de névroses parfois très lourdes. Une névrose est une souffrance, et oui, on peut s'en débarrasser. De plein de manières différentes, y compris à l'aide d'une thérapie.

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Re: Les psys et nous...

Message par Korixas » il y a 12 ans

Perso, j'ai mis beaucoup de temps avant de me décider à aller voir quelqu'un. D'abord parce qu'il me semblait que cela n'était pas utile. Je savais ce qu'il en était, où je voulais en venir et je n'avais pas forcément envie de parler à un tiers. j'avais aussi la peur de tomber sur un"nul" qui ne sache pas écouter, qui juge ou je ne sais quoi.....j'avais des a priori.
Il m'a fallu du temps et les conseils de quelqu'un du forum :smackjoue: pour me décider et encore, il y a eu un peu de latence....
Mais quand j'ai commencé à rencontrer ma thérapeute, je me suis rendu compte combien cela m'était utile. J'ai avancé grâce à elle, je me suis senti mieux grâce à elle.
Petit à petit, certains déclics ont eu lieu et certaines évidences sont apparues....Alors oui, on pourrait me dire que j'aurais certainement pu y arriver seul petit à petit.....mais c'est comme une naissance, c'est tellement plus facile quand on se fait aider.
Et parfois, on est tellement la tête dans le guidon...notre guidon, qu'on est incapable seul de prendre du recul.

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Re: Les psys et nous...

Message par LeHêtre » il y a 12 ans

Non, Lorant, je ne suis pas bloqué! :wink:

Je donne mes impressions que ca vous plaise ou non! Libre a vous de toute façon de suivre ces pratiques qui coûtent chère en temps et en argents pour des résultats superficiel, presque nul le temps de la thérapie voir complètement nul au final. Certe ca peut décoincer mais combien de temps et a quel prix (temps argent)?

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Re: Les psys et nous...

Message par Joffrey » il y a 12 ans

Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays, mais en Belgique, les psychothérapies sont remboursées en partie.

Pour ma part, j'ai pris la décision de voir un psy à un moment où j'évitais d'aller en cours pour ne pas devoir prendre la parole, où j'avais raté mes examens oraux parce que j'avais été incapable de simplement entré dans le local, où entrer dans une boutique pour acheter un sandwich me semblait être une tâche surhumaine et où j'avais des attaques de panique si le téléphone sonnait sans que je sache qui était à l'autre bout du fil.

À peu près un an après, tout ça a disparu. J'aurais été incapable de faire tous les efforts nécessaires seul. Donc j'estime que le rapport temps-argent dépensé /bien-être gagné valait largement la peine.

Après, je vois plus un psy comme un guide, il ne peut pas faire les efforts à notre place. Si on lui explique nos soucis, qu'on écoute les réponses, mais qu'on a pas la force de mettre les conseils en pratique, rien n'avancera, c'est certain. De même, si c'est un problème qu'on traine depuis 40 ans, il y a peu de chance pour qu'il disparaisse en six mois.

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Re: Les psys et nous...

Message par Carmilla » il y a 12 ans

Moi ça m'attire et je m'en méfie tout à la fois, c'est pas une profession super claire du point de vue des catégories, des méthodes, voire du paiement... Le secteur gagnerait à s'institutionnaliser davantage, qu'on puisse savoir un peu plus à qui on a à faire. En dehors des psychiatres, c'est pas toujours évident (et encore).

Après ma sœur (bipolaire) a nécessairement été suivie par un psychiatre, thérapie accompagnée d'un traitement (anti-dépresseurs + bêta-bloquants), certes c'est lourd et pas sans risques (addiction notamment), mais clairement à l'époque on ne pouvait pas mieux faire et si elle n'avait pas eu ce suivi-là elle aurait peut-être complètement coulé, maintenant elle a arrêté les médocs et le revoit de temps en temps, ça a réussi au final. Mais évidemment on a aussi été derrière en tant que parents, frères-sœurs, et ses amis aussi, c'est un tout.

J'ai eu une petite expérience avec une psychologue, ce qui est très différent, et je n'ai jamais trouvé ça concluant. L'essentiel est de trouver la bonne personne effectivement mais ce n'est pas évident comme ça du premier coup, et quand on ne présente pas de pathologie sévère ce n'est pas remboursé non plus...

Par contre la bisexualité n'a jamais été en soi un motif de visite et avec le maigre aperçu que j'en ai eu, je ne crois pas que la psy m'aurait jugée sur ça.
"Boys!... If I catch you looking at another man like that ever again, you'll be watching sports the whole weekend!"

"Dans l'idée [les gros calibres] c'est fun, dans les faits ça fait surtout très mal au c.l" Tictac, pragmatique.

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Re: Les psys et nous...

Message par ethan » il y a 12 ans

LeHêtre a écrit :Pour moi la connaissance en santé mentale est encore très médiocre. On ne guérit pas d'une névrose et encore moins de quelque chose de plus grave. En revanche on peut apprendre a vivre avec voir a la valoriser. ILLUSION d'aller voir psychiatre, annaliste, psychologue,.... pour aller mieux durablement et encore moins pour guerrier! Sinon pour se flatter l'ego c'est pas mal ou pour fuir et se complaire dans son mal c'est parfait! Pour dépenser du fric aussi c'est formidable. Peut être que ca peut éviter un suicide sur le coup...

Je crois perso qu'il faut se nourrir surtout d'activités! Ou alors voir des gens qui vous donne des outils pour, débloquer des situation, avancer, et se redonner confiance. La Sophrologie est une tres bonne méthode. Il peut y avoir pour certain la religion. En tous les cas il faut arrêter de croire qu'il faut dépenser du fric et aller voir la même personne plusieurs fois par semaine ou même toute les semaines!

Sinon il y a des cas extreme. La bien sur il faut un tutelle psy voir chimique. Mais dans la plus part des cas se dire pas bien est une fuite! On se plaît dans cette situation pour ne pas faire!

On ne guerit JAMAIS même d'une névrose! et on est tous névrosés! a plus ou moins grande importance!
LeHêtre a écrit :Un psy donne tres peu directement. Et il faut le voir un sacré bout de temps en plus pour ca!

J'ai bien précisé que certaine pathologie était trop lourde! Que que la chimie et les thérapeute étaient indispensable. Mais CA NE GUERIRIT PAS!
LeHêtre a écrit :Non, Lorant, je ne suis pas bloqué! :wink:

Je donne mes impressions que ca vous plaise ou non! Libre a vous de toute façon de suivre ces pratiques qui coûtent chère en temps et en argents pour des résultats superficiel, presque nul le temps de la thérapie voir complètement nul au final. Certe ca peut décoincer mais combien de temps et a quel prix (temps argent)?
:peur:
Ethan ai abasourdi parre temp de naimporte koi !

Ethan te propose une analyse de contenu (apprise en faculté de psychologie) pour construire/déconstruire ton discours et élever le niveau où tu places le débat.

"Pour moi la connaissance en santé mentale est encore très médiocre" : Tu peux m'en dire un peu plus sur l'étendue de ta maîtrise de la connaissance en santé mentale avant d'avancer ce qui me semble être une opinion ? Tu places le débat sur le registre des opinions ce qui ne fera rien avancer dans la mesure ou une opinion est discutable - risque donc de faire tourner la discussion en rond sans possibilité d'en sortir. Apporte moi des faits et on pourra avoir une conversation entre adultes.

"On ne guérit pas d'une névrose"
Non sens : les névroses sont un type de structure mentale - certaines sont pathologiques (névroses obsessionnelles, névroses hystériques) d'autres non. C'est l'angoisse découlant d'une névrose qu'on l'on tente d'amoindrir mais sans jamais prétendre que l'on peut totalement l'annihiler.

"encore moins de quelque chose de plus grave"
De quoi tu parles ?

"ILLUSION d'aller voir psychiatre, annaliste, psychologue,.... pour aller mieux durablement et encore moins pour guerrier"
Je pense que tu veux dire "analyste" et "guérir" : ce genre d'opinions a conduit beaucoup de gens à se tourner vers les sectes tu le sais ? Même si placer le débat sur le registre des opinions le rendra de toute manière stérile, je vais quand même m'efforcer de démonter ton cliché.
Tu parles d'illusion sans même considérer la variété des demandes qui peuvent être à l'origine des consultations.
Explique moi en quoi c'est une illusion d'aller consulter si ma demande est simplement d'échanger sur mon vécu ?
De manière très pragmatique au contraire, je sais que mon objectif n'ira pas au-delà donc, où est l'illusion ?
Concernant les psychiatres, seuls professionnels habilités à délivrer des médications, explique moi en quoi c'est une illusion de les consulter pour avoir une prescription d'antipsychotiques contre mes hallucinations ?
Je peux t'en sortir une tartine d'exemple comme ça mais je pense que tu as saisi l'idée (ou pas).

"Sinon pour se flatter l'ego c'est pas mal ou pour fuir et se complaire dans son mal c'est parfait!"
Ca sent le vécu tout ça !

"Pour dépenser du fric aussi c'est formidable"
Voir remarque précédente

"Peut être que ca peut éviter un suicide sur le coup..."
Là on frôle vraiment les pâquerettes ! Mais tu vis dans quel monde sérieux ? Comment oses-tu parler de quelquechose d'aussi grave sur un ton aussi dédaigneux ?

"Je crois perso qu'il faut se nourrir surtout d'activités! Ou alors voir des gens qui vous donne des outils pour, débloquer des situation, avancer, et se redonner confiance"
cf remarque de Blue

"La Sophrologie est une tres bonne méthode. Il peut y avoir pour certain la religion"
cf remarque de Blue aussi

"En tous les cas il faut arrêter de croire qu'il faut dépenser du fric et aller voir la même personne plusieurs fois par semaine ou même toute les semaines! "
Tu sembles avoir un vrai souci avec l'argent - de plus, donne moi l'adresse de ton sophrologue qui consulte gratuitement sans parler des acolytes à Benoît qui savent trouver d'autres moyens pour te faire payer le paradis. En tout cas,, on sait qui ne donne pas à la quête de la messe le Dimanche maintenant.

"Sinon il y a des cas extreme"
Mais de QUOI tu parles ?
Quelles sont tes compétences pour juger du niveau de gravité d'une pathologie ? On parle d'êtres humains et de leur souffrance. Comment tu peux décider que la pathologie de Mme X est plus grave que celle de Mr Y ? Et de quoi tu parles quand tu dis "La bien sur il faut un tutelle psy voir chimique", c'est quoi une tutelle psy ? Ca ne veut rien dire !

"On ne guerit JAMAIS même d'une névrose! et on est tous névrosés! a plus ou moins grande importance"

cf ma remarque au dessus : à titre de comparaison pour être plus clair, c'est comme dire que tu veux guérir de ton estomac quand tu as un ulcère. Ce n'est pas d'une névrose que l'on guérit, la névrose est un type de structure mentale, c'est l'angoisse qui en découle que l'on cherche à amoindrir. Certains savent très bien gérer leurs angoisses en étant névrosés et n'ont absolument pas besoin de consulter.

"Un psy donne tres peu directement"
Docteur machin a été méchant avec toi ?

"Mais CA NE GUERIRIT PAS!"
On tourne un peu beaucoup en rond... Qu'est-ce que je disais par rapport aux opinions ? En plus ce n'est pas parce que tu le HURLES, que ça va être plus convaincant. Pas besoin de HURLER quand on sait convaincre par des faits ce qui n'a jamais été ton cas dans ce post.

En plus permets-moi parce que ce passage m'agresse les yeux :
"J'ai bien précisé que certaines pathologies étaient trop lourdes ! Que que la chimie et les thérapeutes étaient indispensables. Mais CA NE GUERIRIT PAS!"

"Je donne mes impressions (opinions) que ca vous plaise ou non"
Elle me plaisent pas tes opinions, si tu t'en étais pas rendu compte.

"Libre a vous de toute façon de suivre ces pratiques qui coûtent chère en temps et en argents pour des résultats superficiel, presque nul le temps de la thérapie voir complètement nul au final. Certe ca peut décoincer mais combien de temps et a quel prix (temps argent)?"

La thématique de l'argent pour ce sujet semble être centrale : la prochaine séance pourrait s'orienter sur cette thématique.

Conclusion : si ta réponse à mon post vole aussi haut que ton premier post, considère mon silence comme une réponse en soi. Je viens de consacrer une heure à écrire tout ça (et à le relire, pour éviter au maximum les fautes d'orthographe, même si certaines ont pu m'échapper) au lieu de vénérer Shah Rukh Khan, ça me coûterait trop d'en gâcher une deuxième si tu n'amènes pas plus d'éléments factuels pour nourrir et enrichir notre débat.

A bon entendeur.
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Orientation sexuelle : Ca commence à se préciser de plus en plus..
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Re: Les psys et nous...

Message par Medrox » il y a 12 ans

Je me posais une question à propos des psys et de la sexualité : est-ce que cela a été utile concrètement pour certains d'aborder le sujet de la sexualité avec un psy, par exemple lorsque l'on est perdu sur sa possible bisexualité ? Est-ce que cela leur a permis d'être en accord avec leur sexualité ou est-ce que rien ne vaut la pratique en matière de sexe ?

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